L’Armée syrienne libre menace de bombarder les positions du Hezbollah au Liban

Le chef d’état-major de l’Armée syrienne libre (ASL, le général Selim Idriss, a menacé, le 20 février, et cela pour la première fois, de bombarder des positions tenues au Liban par le Hezbollah, la milice chiite alliée du régime de Bachar el-Assad.

Ce responsable de la principale composante armée de la rébellion syrienne a en effet accusé le Hezbollah d’avoir « commencé à bombardé des villages autour de Qousseir à partir du territoire libanais. » Les tirs auraient eu origine la localité de Zeita, dans la pleine de la Békaa. Or, pour le général Idriss, cela n’est pas « acceptable ».

« Nous avons annoncé hier que si cela ne cessait pas dans les 48 heures, l’ASL répondrait aux sources des tirs. Au terme des 48 heures, c’est-à-dire jeudi, l’ASL à Qousseir répondra aux sources des tirs et nous mobiliserons aussi les combattants équipés d’armes de longue portée dans d’autres régions », a-t-il aussi prévenu.

Ce n’est pas la première fois que l’ASL accuse le Hezbollah de combattre aux côtés du régime syrien. Ce qu’a partiellement admis Hassan Nasrallah, le chef de la milice libanaise, en expliquant que des militants de sa formation étaient partis se battre en Syrie mais à « titre individuel ».

Le Hezbollah n’est pas le seul à apporter un soutien au régime de Bachar el-Assad, en raison de la confession alaouite (ndlr, considérée comme une branche du chiisme) du président syrien. Ainsi, la semaine passé, un responsable des gardiens de la révolution iraniens, le général Hassan Chateri, a été tué en Syrie. Sa présence dans le pays tendrait à prouver l’implication de Téhéran dans la crise syrienne.

Selon le Washington Post, qui a cité une source au sein de l’administration Obama, le Hezbollah et l’Iran apporteraient leur soutien à la milice pro-Assad appelée Jaysh al-Shabii, laquelle serait forte d’au moins 50.000 hommes.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]