Plus d’une vingtaine de jihadistes « neutralisés » dans l’Adrar des Ifoghas
Plus d’une vingtaine de jihadistes ont été tués lors de l’opération « Panthère », menée par 150 militaires français et maliens dans l’Adrar des Ifoghas, situé au nord du Mali, et au cours de laquelle le sergent-chef Vormezeele, appartenant à un groupe de commandos parachutistes (GCP) du 2e REP de Calvi a perdu la vie.
Cette opération a été lancée le 18 février afin de, selon l’Etat-major des armées (EMA), « désorganiser les groupes terroristes et à démanteler » leurs sanctuaires dans cette région, où ils se sont repliés lors de l’avancée des troupes françaises au Nord-Mali, marquée par la prise de plusieurs villes, dont Tombouctou, Gao et Kidal.
L’accrochage qui a été fatal au sous-officier du 2e Régiment Etranger de Parachutistes s’est produit ce 19 février, un peu avant 11 heures (10h00 GMT). Une patrouille de reconnaissance française constituée d’une section de commandos parachutistes, renforcée par un contrôleur aérien avancé et d’éléments blindés, a été prise à partie à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, dont le contrôle a récemment été repris à l’issue d’une opération aéroportée.
Les AMX-10 RC de la patrouille française ont riposté par des tirs de canon de 105 mm. Et, dans le même temps, deux Mirage 2000D alors présents dans le secteur sont intervenus pour détruire deux nids de mitrailleuses lourdes mises en oeuvre par des jihadistes. Des hélicoptères du groupement aéromobile (GAM) sont ensuite arrivés sur les lieux. Les échanges de tirs ont duré plusieurs heures et « ont permis de fixer une partie des éléments terroristes. »
D’après les informations communiquées par l’EMA, l’opération Panthère a permis de « localiser des éléments terroristes dans leur sanctuaire, de les poursuivre et de neutraliser plus d’une vingtaine d’entre eux. »
