Les forces françaises ont pris le contrôle de l’aéroport et du pont de Gao

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué, ce 26 janvier, que les forces françaises engagées dans l’opération Serval ont pris le contrôle du pont Wabaria et l’aéroport de la ville de Gao, située dans le nord est du Mali, proche de la frontière avec le Niger.

« Les terroristes djihadistes qui ont affronté les armées malienne et française ont vu nombre de leurs moyens mobiles et de leurs sites logistiques détruits », a-t-il précisé par voie de communiqué, dans lequel il « adresse ses plus vives félicitations aux militaires français ayant rempli ces dernières heures avec succès la mission qui leur a été confiée. »

Plus tôt, une source sécuritaire locale avait confié à l’AFP que « les forces maliennes et françaises sécurisaient l’aéroport de Gao et le pont Wabary ». Cela étant, la situation serait encore tendue.

L’aéroport en question se trouve à environ 6 km de Gao et le pont a été construit à l’entrée sud de la ville, laquelle était jusqu’à présent occupée par les combattants du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un faux-nez d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Ce groupe vient en outre d’annoncer qu’il était prêt à négocier avec Paris pour libérer Gilberto Rodriguez Leal, un ressortissant français qu’il retient en otage après l’avoir enlevé dans l’ouest du Mali en novembre dernier.

Au cours des précédentes heures, toujours dans le secteur de la « cité des Askias », des avions français, notamment des Rafale, avaient effectué des frappes contre « des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes ».

Aussi, et d’après plusieurs autres sources évoquées par l’agence de presse, une grande partie des jihadistes auraient quitté Gao pour se regrouper plus au nord afin d’échapper aux frappes aériennes françaises.

Enfin, 500 militaires tchadiens, jusqu’ici placés en attente au Niger, ont levé le camp pour rejoindre Ouallam, un secteur proche du Mali. Là, ils devraient retrouver 500 autres soldats nigériens avant de faire route vers Gao.

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