L’appui aérien au sol au menu d’un exercice franco-britannique

Cette fois, l’exercice commun à l’armée de l’Air et à la RAF devrait bien avoir lieu, contrairement à celui appelé Southern Mistral, qui avait été annulé en mars dernier en raison de l’intervention militaire internationale en Libye.

Ainsi, du 3 au 14 octobre, les aviateurs français et britanniques vont mener l’exercice EPIAS (Exercice de Préparation Interarmées à l’Appui aérien du Segment sol), depuis la base aérienne 102 de Dijon et sous l’égide du commandement des forces aériennes de Metz. Et même si les Français ont l’avantage de jouer à domicile, la langue de travail sera l’anglais, comme il est d’usage quand on travaille en coalition.

Ces manoeuvres, qui se dérouleront dans les secteurs de Valdahon, de Gray et de Beaune, visent à entraîner les participants aux missions d’appui aérien avancé (Close Air Support), inspirées des situations vécues en Afghanistan. Ce sont donc surtout les contrôleurs aériens avancés (Forward Air Controller) qui seront concernés.

Pour cet exercice, des commandos parachutistes de l’Air (CPA) ainsi que leurs homologues britanniques seront engagés. De même que plusieurs avions de combat, dont au moins 6 Hawk du 100th Squadron de la RAF, des Mirage 2000D de Nancy, des Rafale de Saint-Dizier ainsi que des Alphajet du 5/2 Côte d’Or.

Ces manoeuvres font suite à l’exercice franco-britannique Flandres 2011 qui, organisé en juin dernier, avait pour objectif d’évaluer l’interopérabilité entre l’armée de Terre et la British Army et d’élaborer des procédures commune au niveau état-major afin de mettre en place, à terme, une force terrestre commune projetable, prévue par les accords de Lancaster House du 2 novembre 2010.

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