L’armée de Terre complète sa flotte de mini-drones

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé, le 5 avril, un nombre non précisé de Drones de renseignement au contact (DRAC) auprès de Cassidian, la branche défense d’EADS.

Il s’agit ainsi de compléter « la dotation en service dans l’armée de Terre » de ce type de matériel. Les livraison seront effectuées entre l’été 2011 et le début de l’année 2013.

Les DRAC permettent, dans un délai très court, d’obtenir en temps réel des renseignements avant d’entreprendre un déplacement de troupes, et cela, de jour comme de nuit grâce à leur caméra. Grâce à leur système de guidage GPS, ces engins de 8 kg, lancés à la main, sont aussi utilisés pour donner aux servants des pièces d’artillerie de 120 et 155 mm les informations nécessaires pour assurer, le cas échéant, un appui-feu rapide et précis.

Jusqu’à présent, 60 systèmes DRAC ont été livrés à l’armée de Terre, qui en met quelques exemplaires en oeuvre en Afghanistan. Etant donné que le marché, passé en 2004, portait sur 110 exemplaires, il est donc probable que la DGA en ait commandé 50 de plus.

Cela étant, le système DRAC a connu quelques difficultés de mise au point, alors même qu’il était déjà entré en dotation. Ainsi, en octobre 2009, lors d’une audition devant les députés de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Elrick Irastorza, avait fait part de « deux difficultés majeures ».

« La première, due à l’interférence entre l’optique et le système de géo-référencement, a été réglée par l’industriel » avait alors indiqué le CEMAT. Quant à la seconde, elle était « liée à des problèmes de motorisation », lesquels étaient, à l’époque, « en cours de règlement ».

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