Des gendarmes du GIGN bloqués à la frontière égypto-libyenne

Le 28 février, le Premier ministre, François Fillon, a annoncé le départ de Paris de deux avions chargés d’aide humanitaire à destination de Benghazi, la ville qui est le centre névralgique de la rébellion libyenne face au régime du colonel Kadhafi.

Les avions ont finalement atterri au Caire, en Egype, le 1er mars. Mais ils ne transportaient pas seulement du matériel médical et des personnels de la sécurité civile. En effet, une dizaine de militaires du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) avaient pris place à bord, afin d’assurer la sécurité de cette opération humanitaire.

Seulement voilà, les gendarmes ne disposaient pas de l’autorisation nécessaire pour détenir des armes en Egypte. Et la faute en revient au Quai d’Orsay, qui a, semble-t-il, oublié de la demander aux autorités égyptiennes, bien que le GIGN lui ait envoyé tous les documents nécessaires en temps et en heure à cet effet. Du coup, l’aide humanitaire a été bloquée par les autorités égyptiennes, le temps de tirer au clair cette affaire.

Finalement, le convoi humanitaire est bien arrivé, par route, à Benghazi, mais avec des militaires sans armes pour assurer sa protection : ces derniers ont en effet été priés de les laisser à la douane, au Caire.

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