Charles de Gaulle : un problème de malfaçon

En mars dernier, quelques semaines après avoir repris la mer à l’issue d’une période d’indisponobilité périodique pour entretien et réparation (IPER) de 15 mois, le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle était contraint de revenir au bassin en raison de vibrations anormales constatées dans son compartiment de propulsion, dues à une usure prématurée de deux pièces d’accouplement reliant deux des quatres turbines du bâtiment.

Or, selon le ministre de la Défense, Hervé Morin, l’avarie du fleuron de la Marine nationale serait en fait causée par une « malfaçon » sur une pièce de son système de propulsion. Cette dernière avait été en outre remplacée lors de l’IPER du navire.

« J’ai demandé que l’on pousse les investigations au maximum afin que cette hypothèse, aujourd’hui la plus vraisemblable, soit du domaine du quasi certain » a ainsi expliqué, ce 4 mai, le ministre, qui a par ailleurs indiqué que cette hypothèse est partagée par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier, et le PDG de DCNS, Patrick Boissier.

Quant l’indisponibilité du Charles de Gaulle, Hervé Morin a précisé qu’elle durerait au moins jusqu’en septembre prochain.

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