L’Agence de l’innovation de Défense a lancé l’appel à projets « Énergie en opération »

En juin, l’équipe d’auteurs de science fiction recrutés par l’Agence de l’innovation de Défense [AID] pour former la « Red Team » a imaginé un scénario décrivant les conséquences opérationnelles que pourrait avoir une pénurie d’électricité, due à une « réglementation drastique de la consommation énergétique » adoptée en raisons de « tensions internationales ». Et c’est précisement les craintes actuelles…

D’où l’appel à projets que vient de lancer l’AID auprès du personnel du ministère des Armées, afin de trouver des solutions permettant de produire, stocker et distribuer de l’électricité sur les théâtres d’opérations extérieurs. Il s’agit-là d’un enjeu majeur, d’autant plus que la généralisation des équipements optroniques, électroniques et numériques accroît les besoins en énergie.

« Ce constat est tout d’abord valable pour les installations collectives statiques. L’alimentation en électricité, actuellement assurée par le fonctionnement de groupes électrogènes, nécessite un soutien logistique essentiel pour permettre le fonctionnement des équipements nécessaires à la vie des unités [éclairage, restauration, équipements de transmission, équipements personnels, etc.] », explique l’AID. Et cela vaut aussi pour les missions menées sur le terrain, au cours desquelles les forces engagées doivent évoluer en autonomie.

« Quels que soient le milieu, l’environnement, le climat ou encore l’arme ou le service, l’ensemble du personnel du ministère des Armées est concerné et toute technique peut être valable », fait valoir l’AID. Ceux qui ont des idées potentiellement intéressante sont invités à remette leur projet avant le 2 décembre prochain.

L’AID donne quelques pistes de réflexion, comme l’énergie solaire, les éoliennes ou encore la « triboélectricité » [processus d’électrisation par frottement]. Cependant, aucune ne va dans le sens des solutions – ambitieuses – que le Pentagone cherche à développer.

En effet, en avril dernier, celui-ci a confirmé le programme « PELE », qui consiste à developper un micro-réacteur nucléaire mobile d’une puissance de 1 à 5 mégawatts afin de couvrir les besoins en électricité de ses bases à l’étranger.

Par ailleurs, Naval Research Laboratory a mis au point un dispositif expérimental qui, appelé « Photovoltaic Radiofrequency Antenna Module » capte l’énergie solaire en orbite afin de l’envoyer sur la Terre sous la forme d’un faisceau laser ou de micro-onde pour ensuite produire de l’électricité. Ce système a pris place à bord du drone spatial X-37B en mai 2020. L’expérience doit toujours être en cours puisque la mission de cet engin n’est toujours pas terminée… En tout cas, elle s’inspire d’une nouvelle écrite en 1941 par l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov…

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51 contributions

  1. chinois02 dit :

    Euh, c’est une plaisanterie?

    Je propose la gégène pour alimenter les transmissions comme en 1950.

  2. Patrick, de Belgique dit :

    L’idée est intéressante pour une base située assez loin d’un front, car dans l’hypothèse où l’on assiste par exemple, à un « redéploiement´´ aussi prévu que précipité comme on le voit du côté d’Izyoum et de Kupiansk , n’y a-t-il pas le risque considérable de devoir abandonner le précieux micro-réacteur aux mains de l’adversaire ou, pire encore, de ramasser dessus un obus bien placé ?

  3. Carin dit :

    Il se trouve que les ingénieurs en postes à responsabilités d’aujourd’hui, ont baignés dans la SF d’Asimov et d’autres… la relève nous conduira vers d’autres styles SF, genre Cosmos 1999, ou Star Trek etc… depuis que l’ingénierie existe, la SF à été leur moteur, pour passer du rêve à la réalité. … et ça marche sacrément bien.

    • Aigle noir - Alerte rouge dit :

      Ah, Cosmos 1999 !
      Quelles excellentes référence, Carin.

    • AirTatto dit :

      Je partage. N’oublions pas Galactica de 1978 et Soleil vert de 1973.

      • Félix GARCIA dit :

        « Soleil vert de 1973 »
        Qui inspire actuellement le débat sur « la fin de vie », ou dit autrement, le suicide assisté, ou, encore autrement, le meurtre légalisé.
        Bah quoi ? C’est pas un bon début de réforme des retraites et de l’assurance maladie ?
        ……………….

  4. Carin dit :

    Pour ce qui est des groupes électrogènes, je me souviens d’avoir « senti» plus
    qu’ »entendu » les 2 qui permettent à un gros hôpital de palier à une coupure totale… ces groupes se trouvent où 6eme et dernier sous-sol de cet hôpital, je me trouvais dans le hall d’accueil…
    Ceux qu’utilise EDF lors de catastrophe naturelle, sont hyper silencieux… j’en déduit que cette technologie a déjà fait un sacré bond en avant, parce que chacun de ces monstre fournit tout un village de plusieurs milliers d’habitants, sans qu’ils ne s’en doutent, en attendant que les lignes soient réparées.
    Pour ce qui est d’une base projetée, je ne pense pas que le photovoltaïque soit exploitable du fait de la surface que le système demanderait, pour l’éolien, tant que l’on gardera cette forme à 3 pales, cela ne sera pas possible non plus… par contre il existe une autre forme d’éolienne multi-pales à plat, qui tourne dès 5km/h de vent, dont la taille n’est que de 3/4 mètres de diamètre, voire moins, et qui avait été prévue pour se placer sur la toiture d’une maison individuelle, parce que son rendement malgré sa petite taille suffisait a l’alimentation complète d’une maison. Ce projet a été abandonné au profit des monstres que l’on voit tourner ou pas d’ailleurs, un peu partout!
    Donc reste pour nos milis que le groupe électrogène, qui monté sur un camion, (plusieurs tonnes l’animal), serait le plus simple à mettre en batterie.

    • asvard dit :

      Vos éoliennes multi-pales à axe vertical de 5 kW pour 5m de diamètre et hauteur de lame de 5m de lame on en trouve à la pelle sur Alibaba (difficile d’envisager plus gros pour un truc qui doit pouvoir aller sur route).
      https://fr.made-in-china.com/co_cctvcamerachina/product_AC-220V-5kw-Vertical-Axis-Wind-Turbine-Generator-Set-FC-NEW5000-_hoeneyyug.html. Ca marche à partir de 6km/h de vent mais les 5kW sont à 43km/h, ca commence à bien souffler …
      Mettez en une chez vous vous nous direz ce que vous en pensez L’éolien c’est déjà pas terrible en industriel mais pour un particulier …
      Posez vous la question pourquoi on reste sur un truc simple à 3 pales et pas 6 ou 8. A mon avis ca doit avoir un intérêt quand ca souffle bien même avec les pales en drapeau

      • Carin dit :

        @asvard
        Vous avez oublié de remarquer que ces systèmes sont empilables..
        que sur votre photo, ils se trouvent au sommet d’un immeuble , ou des le 12eme étage, le vent souffle déjà à 30km/h en constant… je pense que l’immeuble de la photo est plus haut que ça..
        et pour en revenir à la toiture d’une maison, les dessins que j’ai vu à l’époque étaient plus rudimentaires que ce que vous me montrez, la hauteur était d’environ 50cm, le diamètre de 2,5 mètres, et les pales horizontales et non verticales.
        Ces éoliennes étaient vantées comme plus efficace au niveau rendement que le modèle qui court nos campagnes.
        Mais je ne suis pas inquiet, nos amis chinois vont sûrement faire revenir ce modèle sur nos futurs immeubles, en nous faisant payer le prix de la nouveauté pour un produit imaginé, crée, et testé, ici.. en France.
        Sinon, pour le sujet de l’article.. une idée?

        • asvard dit :

          @Carin Ce n’est parce que ca a un meilleur rendement que cela peut produire en grosse quantité de l’énergie quand on commence à les faire grossir un peu parce que par exemple ca a de la prise au vent qui nécessite une structure délirante, ça fait un bruit dingue, trop cher à fabriquer, etc …
          Le moteur diesel à un meilleur rendement que celui à essence et malgré la R&D mise dedans et toutes les verrues technologiques mises dessus (turbo, injection haute pression etc …) pour le rendre sexy, l’essence existe toujours. Bref le rendement ce n’est pas toujours l’alpha et l’oméga d’un système.
          Des éoliennes il y en a de plein de design différents et certainement de rendements différents.
          Si vos éoliennes sont si bonnes que ça, cela doit exister, même en DIY, chez des particuliers, il y a plein de passionnés de la chose, merci de donner un lien.

          Quant au sujet de l’article non je n’ai pas d’idée, ce n’est pas ma spécialité donc je passe mon tour.

    • Requin dit :

      Mais oui, t’es un grand génie de l’éolien, c’est pourquoi TOUS les industriels de l’énergie ont fait le choix de l’éolienne à 3 pales, des éoliennes de voiliers aux plus puissantes de 15-16 MW en fin de développement. Tu te prends pour meilleurs ingénieurs de l’énergie que ces gens ?
      tu bosses dans quoi, déjà ?

    • AirTatto dit :

      Le vrais problème, c’est que ce n’est pas écologique. pour avoir un retour carbone c’est plusieurs années pour éponger les matières premières, la construction, le transport… c’est fausse bonne idée.

  5. HMX dit :

    A court terme, la solution des micro-réacteurs nucléaires (« piles atomiques ») est évidemment la solution la plus souple d’emploi. Ces mini réacteurs peuvent aisément être aérotransportés, déplacés sur route (sur camion), et compte tenu de leur petite taille, peuvent relativement facilement être protégés des attaques extérieures lorsqu’ils sont en fonctionnement. L’empreinte logistique reste assez faible. De surcroît, on peut aussi envisager que ces micro réacteurs (ou mini-réacteurs si on veut la taille au-dessus…) aient une utilisation duale, en étant potentiellement utilisés pour alimenter le réseau électrique civil local, ce qui peut se montrer particulièrement intéressant dans de zones de conflit où l’électricité a été coupée, ou dans une situation post-catastrophe naturelle. Cerise sur le gâteau, et pour revenir à un usage militaire, ces micro réacteurs sont probablement la seule possibilité à court terme pour alimenter efficacement en énergie des lasers de puissance, notamment pour la lutte contre les missiles balistiques/hypersoniques. On aurait donc tout intérêt à investir sérieusement dans le développement d’un tel micro-réacteur, ou plutôt d’une telle famille de réacteurs miniatures, pour répondre à une large gamme de besoins.

    ça n’empêche évidemment pas de réfléchir à d’autres solutions plus « écolo ». Par exemple, pour alimenter une base terrestre en Afrique, il n’est pas interdit de réfléchir à l’emploi de panneaux photovoltaïques, voir d’éoliennes… mais ces solutions semblent peu efficientes pour un usage militaire. Les panneaux solaires occupent de grandes surfaces, plusieurs centaines voir milliers de m², ce qui rend quasiment impossible leur utilisation « nomade », ils sont très faciles à repérer… et à mettre hors service si l’adversaire le décide. Et évidemment, un panneau solaire ne produit pas la nuit, et très peu lorsqu’il y a des nuages, ce qui impose le recours à de lourdes et encombrantes batteries. Idem pour les éoliennes, particulièrement visibles et faciles à mettre hors service, quasiment impossible à déplacer, et nécessitant du vent pour fonctionner. Ces solutions sont donc de peu d’utilité pour un usage militaire, en dehors d’un usage de niche.

    Une piste à creuser reste l’hydrogène, qui pourrait potentiellement être produit n’importe où depuis une centrale mobile (oui, il faut un effort de R&D pour arriver à miniaturiser une telle centrale, dans un volume transportable par un camion !), puis utilisé pour produire de l’énergie, et/ou faire le plein de véhicule utilisant ce carburant. On retrouverait une souplesse d’emploi proche de celle d’un micro réacteur nucléaire, la radioactivité en moins… mais les risques d’explosion en plus ! Pour autant, l’idée mérite d’être creusée…

    • asvard dit :

      Un réacteur nucléaire c’est une chaudière qui chauffe de l’eau qui chauffe de l’eau dont la vapeur fait tourner une turbine. Bon on peut remplacer un des étages par du sodium (RNR-Na type Superphénix) par exemple mais il faut de l’eau quand même.

      quelle type de centrale peut produire de l’hydrogène sans énergie ?

    • Requin dit :

      Ca doit carrément être top une bombe de 500 kg qui tombe sur un de vos mini-réacteurs. 1000 militaires HS d’un coup à cause des radiations.
      Hein, c’est pas comme si le nucléaire civil était pris pour CIBLE dans une certaine guerre à l’Est…

    • Gamberge dit :

      Tel que vous le présentez, l’usage de petits réacteurs nucléaires mobiles semble être potentiellement intéressant.
      Mais comme l’a souligné un autre intervenant plus haut, l’utilisation de tels réacteurs nucléaires dans un contexte de campagne militaire de haute intensité comme actuellement en Ukraine ne pose-t-il pas un problème insurmontable de risque de contamination dans l’hypothèse (dont la probabilité est loin d’être nulle) de destruction par les forces adverses de ce matériel ?

      • HMX dit :

        La réponse est évidemment oui, l’utilisation de ces micro-réacteurs comportera des risques. Mais pour autant, il faut rationaliser ce risque : on est loin d’une situation à la Tchernobyl, où il y avait des centaines de kilos de matières fissiles. Un micro réacteur fonctionnera avec tout au plus quelques kilos de matière fissile, peut être même moins d’un kilo : l’échelle de risque n’est donc pas la même si les choses devaient mal se passer. On aurait au pire une pollution très localisée.

        D’autre part, comme évoqué ci-dessus, le micro-réacteur peut être embarqué sur un simple camion. il est relativement aisé de mettre à l’abri un tel véhicule, par camouflage ou en le plaçant hors de la vue dans un bâtiment, et en utilisant des mesures de sécurité passives et/ou actives pour en assurer la protection. Par ailleurs, il semble évident qu’on enverra pas un tel véhicule « en première ligne » dans un environnement non sécurisé, exposé aux coups de l’adversaire, sans une protection adéquate notamment contre les menaces aériennes (munitions rôdeuses notamment). Enfin, la conception même du réacteur peut intégrer ce risque d’explosion/incendie, pour en limiter les conséquences.

        Bref, rien d’impossible. je maintiens qu’il s’agit là d’une solution d’avenir, et sans doute la moins mauvaise des solutions, même si j’admets volontiers qu’elle comporte intrinsèquement des risques.

  6. Aramis dit :

    Il va y avoir une palanqué de grincheux qui vont venir demander: mais pourquoi on continue pas comme on l’a toujours fait? Pourquoi les technologies avancent? Pourquoi les ressources ne sont pas inépuisables?

  7. mitridate dit :

    Un mini reacteur nucleaire, tres bonne solution en deça des 20% d’enrichissement. Le PV pour de faibles puissances dans les pays fortement ensoleillé.
    Ne pas

  8. vrai_chasseur dit :

    C’est une bonne initiative de l’AID.
    Néanmoins ce type d’appel d’offre ne peut à lui seul (re)créer toute une filière industrielle dans l’énergie. Car le mini réacteur nucléaire, type PELE américain ou similaire, est probablement la solution la plus prometteuse pour produire du Megawatt-heure en usage ‘nomade’. Il est de génération 4, comme le HTM-PM chinois ou les réacteurs expérimentaux indiens et japonais, là où les centrales françaises ont des réacteurs de génération 2 et l’EPR est de génération 3.
    On peut regretter que la France qui était en pointe sur le nucléaire, ait perdu du terrain. Ces mini réacteurs gen 4 auraient pu être conçus et fabriqués en France … et leur développement contribuer à cet appel d’offre.
    Les réacteurs gen 4 ont des qualités intéressantes pour les militaires (et pas que pour eux) : ils sont miniaturisables (donc aérotransportables), ils mélangent l’uranium et le plutonium généré ce qui empêche en théorie les accidents type Tchernobyl sur le terrain et aussi le détournement du carburant pour l’arme nucléaire, le mélange des 2 étant impropre à la bombe. Ils n’utilisent que de l’uranium 238 et pas de l’uranium 235 comme les générations précédentes de réacteurs nucléaires : les stocks sont abondants. La France dispose par ex. d’un stock d’U 238 très important, de quoi alimenter en autonomie complète des réacteurs gen 4 pendant plusieurs milliers d’années, en OPEX militaire et dans le civil.
    Par ailleurs plus besoin de sourcer du fioul (ou du gaz…), alors que les groupes électrogènes mobiles actuels requièrent de trouver et d’acheminer du fioul souvent par voie terrestre, ce qui peut être problématique en zone de crise.

  9. farragut dit :

    Comme dirait SONY, « vous en avez rêvé, LM l’a fait (CFR) !’
    https://lockheedmartin.com/en-us/products/compact-fusion.html
    https://wonderfulengineering.com/trouble-for-lockheeds-fusion-reactor-device-that-could-solve-the-worlds-energy-crisis-is-100-times-larger-than-first-planned/

    Par contre, qu’en pense JPP de ces réacteurs à fusion à confinement magnétique, sujet aux « disruptions » comme notre Soleil l’est aux CME, éjections de masse coronale ?
    Si c’est pour finir comme ITER (voir les vidéos de JPP sur cette arnaque), alors il vaudrait mieux chercher autre chose que la « fusion propre », du moins celle par confinement magnétique, qui visiblement ne marche même pas pour notre étoile ! 😉
    https://www.agoravox.tv/actualites/technologies/article/un-document-exceptionnel-de-jean-33339
    https://www.jp-petit.org/NUCLEAIRE/ITER/ITER_fusion_non_controlee/Chronique_faillite_annoncee_long.pdf
    Video YouTube: « ITER Mythes et Réalités d’un projet nucléaire 1/5 »
    https://www.youtube.com/watch?v=Fi_uurHZY-g

    Pour l’AID, autant changer de source d’inspiration, et au lieu de Isaac Asimov, regarder du côté de Gene Roddenberry, et s’inspirer de la réaction matière-antimatière… Reste à trouver les cristaux de dilithium pour stabiliser et contrôler la récupération de l’énergie (bon, il y a aussi la difficulté « technologie » du confinement de l’antimatière, mais on va supposer que cela est déjà maîtrisé !).
    https://en.wikipedia.org/wiki/Dilithium_(Star_Trek)
    https://cdn.shopify.com/s/files/1/2256/1635/products/4363_l-01_b71b8de6-8810-4d98-8c0a-0f8dff393508.jpg?v=1510506862

    Mais d’un autre côté, il reste aussi à (re-)découvrir l’éther de Nikola Tesla de 1890, le « Vrill », ou tout autre nom « macronesque » comme le « champ de Higgs » (contemporain) ou encore l’EEMG de 1970 (Energie Electro Magnétique, Matérielle et Gravitationnelle de René-Louis Vallée) … L’avantage de cette théorie (éther ou EEMG), c’est que les armes (ou sources d’énergie contrôlées) n’ont pas besoin de matière pour libérer l’énergie 😉
    Mais apparemment, si l’on en croit les autres ouvrages de JPP, les américains ont déjà des bombes à antimatière confinée dans des cristaux (les fameuses « canettes de bière », et testées sur Jupiter à cause de leur puissance, cf. JPP dans « OVNI et armes secrètes américaines »).

    Maintenant, si c’est juste pour faire de la guerre « classique » sur le champ de bataille, on peut en rester aux « grenades » atomiques des années 60, quand Los Alamos produisait des têtes nucléaires compactes ‘Davy Crockett’ utilisables depuis des bazookas… 😉
    https://3.bp.blogspot.com/-hOCiWyaElJA/VyviGDfRIXI/AAAAAAABIyk/ycKaDf6Cx1oExKzgQoiTy-QlWEU4Np_tgCLcB/s1600/Recoilless_gun_155mm_Davy_Crockett3.jpg
    « Les Enfants du Diable – La Guerre que nous Préparent les Scientifiques Broché – 3 mai 1995 » (écrit en 1985) :
    https://www.amazon.fr/enfants-diable-guerre-pr%C3%A9parent-scientifiques/dp/2226076328

    • Lothringer dit :

      Une différence de problématique entre une étoile et ITER, c’est que l’Étoile de par sa masse, dispose d’une gravité importante qui attire les gaz (hydrogène , hélium) vers le centre et provoque la forte compression. Pas besoin de champ magnétique. Le champ magnétique d’une étoile est une conséquence et non une cause. Quand l’Étoile arrive en fin de vie, elle a consommé prioritairement son hydrogène, partiellement transformé en hélium, et surtout perdu beaucoup de sa masse , en raison de la formule E=m.c2 : la perte de masse correspond à la quantité d’énergie dispersée par l’étoile pendant tout sa vie (exactement comme dans un réacteur nucléaire). A l’instant où j’écris ces lignes, notre Soleil perd donc en permanence une partie de sa masse. Pour l’instant les forces de gravitation du soleil (liées à sa masse) compensent la tendance à la dilatation liée à la chaleur. Lorsque le Soleil sera en fin de vie et qu’il aura « brulé » une bonne partie de son hydrogène, il aura perdu beaucoup de sa masse, donc ses forces de gravitation seront faibles et insuffisantes pour compenser les forces d’expansion-dilatation liées à la chaleur : le Soleil va considérablement gonfler, tout en continuant de « bruler » un mélange hydrogène/hélium. La chaleur va progressivement baisser avec pour corolaire une violente contraction qui provoquera une poussée de température au centre , nécessaire pour « bruler » l’hélium puis le lithium, et ainsi de suite de contractions en contractions jusqu’à l’extinction finale des réactions de fusion nucléaires.

      Dans le cas d’ITER, une problématique est constituée par des « fuites » magnétiques qui représentent des pertes (coûteuses) d’efficacité de l’énergie apportée et peuvent provoquer de fuites de « carburant ». Çà peut être très gênant aux entournures.

      • farragut dit :

        @Lothringer
        Certes, tout ce que vous dites est correct, mais le sujet ne concerne pas le confinement du plasma par gravitation (du moins dans l’état actuel de notre science terrienne) mais la difficulté du confinement par champ magnétique.

        Or, celui du Soleil se manifeste dans les « arches » de plasma reliant deux sources d’éjection de gaz et de particules ionisées (« éruptions »). Le champ magnétique, apparemment stable pour confiner au début une arche de gaz à la surface de la couronne solaire, peut devenir instable, et laisser s’échapper ce plasma dans l’espace. C’est ce que l’on appelle une CME (Coronal Mass Ejection), qui peut éventuellement atteindre la Terre.
        https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89jection_de_masse_coronale

        Dans le cas d’ITER, JPP met en évidence la notion de « disruption », qui est l’équivalent de cette instabilité du champ magnétique solaire, et qui peut provoquer une décharge de plasma sur l’enveloppe du réacteur, et provoquer des dégâts considérables, et la rendre radioactive, donc difficilement réparable. C’est ce qu’il décrit comme risques et dangers de cette formule de confinement magnétique, instable par conception.
        Or, les CFR, Compact Fusion Reactors, de LM, sont malgré tout eux aussi basés sur ce principe de confinement magnétique, comme un vulgaire Tokamak…
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokamak

    • Ashanti dit :

      Excellent commentaire… Au début, je me demandais mais pourquoi cite-t-il Jean-Pierre Papin (JPP) !! La « démonstration » de JPP (Petit, en fait) sur la MHD du B1 et basée sur l’idée que les Américains ne pouvaient pas avancer le prix de 4 milliards de dollars pièce pour les B1 autrement que par l’existence et l’installation d’une propulsion MHD ultra-secrète, montre sa méconnaissance du système militaro-industriel US… Plus c’est cher et moins l’intérêt est public et mieux cela passe… Quand on voit que le prix unitaire d’un NGAD est avancé à « plusieurs centaines » de millions de dollars, 4 milliards pour un B1 de rupture technologique à l’époque sont hélas parfaitement plausibles.

      • farragut dit :

        @Ashanti
        La « démonstration » de JPP sur la propulsion MHD du B-2 « hypersonique » (version « cachée », et satellisable) est dans la video de sa conférence de Cavaillon de… 2003.
        Ci-dessous, la version intégrale de la video sur YouTube:
        « Jean-Pierre Petit – Conférence 2003 – Cavaillon (Version Intégrale) »
        https://www.youtube.com/watch?v=-cFqkI1LFMk

        Maintenant, pour le fonctionnement des SSP américains, et les financements occultes de ces programmes à accès restreint, vous avez la chaîne exopolitics.org de Michael Salla (et ses ouvrages sur Amazon), et certaines autres videos intéressantes de YouTube sur la classification des niveaux de secret (mot-clé « SSP » Secret Space Programs).
        Rien de complotiste là dedans, juste la description du CMIE (Complexe Militaro-Industriel Extraterrestre) ! 😉
        Bonne lecture!

  10. Raymond75 dit :

    Un mini réacteur pulvérisé par un obus de 105 ou un drone facilitera la prise de décision d’une évacuation (très) rapide de la base.

  11. VinceToto dit :

    Je propose une lune artificielle avec un rayon énergétique: la Life Star (pour ne pas confondre avec la Death Star, là c’est les méchants).

  12. Lothringer dit :

    Effectivement, de nombreux équipements contiennent de l’électronique et/ou de l’électromécanique.
    Il convient donc d’avoir de l’électricité à disposition .

    (1) Soit un stocke sous forme de batteries, avec la problématique de l’accès au lithium en période de guerre. Mais une solution existe : le sodium abondant (sel de cuisine = NaCl) qui a l’avantage de se trouver dans la même colonne que le lithium, donc possède des caractéristiques physico-chimiques proches. Il est un peu plus lourd (et donc fournit moins d’ampérage immédiat car ses ions sont plus lourds donc moins mobiles) que le lithium, mais il fait parfaitement l’affaire dans le cas d’un stockage stationnaire ou semi-stationnaire. La recherche avance dans ce domaine, les labos commencent à plancher sur le stade pré-industriel.

    (2) les piles à combustible (silencieuses), dont le modèle « idéal » est basé sur l’hydrogène. Mais l’hydrogène pose un problème de stockage et de transport car il ne se liquéfie pas à température ambiante, et son stockage durable est impossible car la molécule H2 est trop petite et s’enfuit par porosité à travers les métaux et résines. Une solution pourrait résider dans l’ammoniac NH3, car se gaz, combustible mais faiblement, se stocke à l’état liquide par compression à seulement 8-10 bars à température ambiante soit comparable au propane (7-12 bars selon température) : une simple citerne de propane fera parfaitement l’affaire. L’ammoniac constitue de ce fait un excellent « vecteur » de l’hydrogène. Par réaction catalytique, on sépare facilement l’hydrogène de l’azote, et on peut ainsi utiliser l’hydrogène dans la pile à combustible.
    La fabrication de l’ammoniac utilisait traditionnellement un procédé vieux d’un siècle , le procédé Haber-Bosch, très gourmand en énergie. Mais de nouveaux procédés beaucoup moins énergivores ont été inventés au cours des 10-15 dernières années, qui laissent entrevoir l’utilisation de l’énergie solaire/micro-nucléaire pour réaliser la synthèse de l’ammoniac. De cette façon, il est possible de créer des micro-unités de production à l’échelle d’un double-conteneur 20/40 pieds, donc mobiles et faciles à dissimuler, donc potentiellement à l’abri des bombardements par missiles, et pouvant exister à des centaines/milliers d’exemplaires, permettant ainsi de poursuivre la production de cette énergie-chimique de façon disséminée et ainsi pouvoir poursuivre l’effort de guerre même lorsque les raffineries sont détruites par les missiles. Le 1er conteneur capte l’azote de l’aire et réalise l’électrolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène. Le second conteneur contient l’usine de synthèse de l’ammoniac. Et si on est au milieu du désert, il existe des technologies capables de capter l’humidité résiduelle (non-nulle) de l’air pour obtenir l’eau nécessaire.

    (3) l’idée des micro-usines d’ammoniac peut être dupliquée pour créer également des usines (toujours en conteneur 20/40 pieds) d’e-éthanol et d’e-methanol qui peuvent devenir des substituts à l’essence et au diésel. Le méthanol étant soluble dans le gazole, ont peut donc imaginer des moteurs diesel fonctionnant avec un mélange huile-végétale/méthanol. En terme de micro-usine, on peut imaginer une micro-usine constituée de 2 conteneurs. Le premier est chargé de capturer le CO2 de l’atmosphère , et de stocker de l’eau. Le second conteneur contiendrait l’usine catalytique pour combiner le CO2 et le H2O (moyennant apport d’électricité) pour synthétiser l’e-ethanol ou l’e-methanol, et rejeter de l’oxygène (usage médical ?) exactement comme la photosynthèse des plantes.

    Bon, comme je parle en contexte de guerre, on oubliera temporairement que l’ammoniac et le méthanol sont toxiques.

    Dans les 3 exemples cités ci-dessus, on peut imaginer des panneaux solaires déployables en quelques (5) minutes sur une surface de 100m2 (puissance-crête = 20kW), en zone hors des conflits, qui alimentent ces micro-usines. Les combustibles synthétisés peuvent alors facilement voyager pour approvisionner le front de combat, à l’identique de ce que ferait déjà le services des essences de l’Armée. On conserve donc une organisation logistique quasi-intacte. Pas de révolution.

    Mais j’imagine que personne au Ministère ne lit Opex360.

    • Aramis dit :

      Pourquoi pas si ça fonctionne. Mais « chargé de capturer le CO2 de l’atmosphère » il va falloir de l’énergie pour ça. La solution 2 paraît la plus appropriée.

  13. Czar dit :

    « le programme « PELE », qui consiste à developper un micro-réacteur nucléaire mobile d’une puissance de 1 à 5 mégawatts  »

    Rolls-Royce travaille sur le sujet, ça donne des frissons de désir aux gammons brexiters qui fantasment d’ailleurs pouvoir se priver des projets d’EDF sur place

    • Czar dit :

      en tous cas, ça laisse rêveur la façon dont la France qui était le pays de pointe sur cette question comme sur d’autres (usine marémotrice de la Rance) dans les années 60-70 avec le four solaire de Font-Romeu s’est laissé distancer

      on peut manifestement pas produire des sauciologues décoloniaux et des avancées techniques. A un moment il faudra choisir, avant que le réel ne fasse des choix pour nous.

  14. Sun Tzu dit :

    Les problèmes des mini ou micro- réacteurs concernent : 1) le choix du combustible nucléaire ; 2) le moyen de refroidissement du cœur ; 3) les moyens de protections à mettre en œuvre pour éviter toute dispersion radioactive : blindage… ce qui en fera un système très lourd !
    Quant à la fiabilité de l’hydrogène, il faut tenir compte de toute la chaine : production, stockage (qui consomme énormément d’énergie), distribution… ; des risques d’explosion… et aussi d’un rendement énergétique déplorable.

  15. Le sicaire dit :

    Cet appel à projet me laisse perplexe. Il me fait penser à tout ces appels d’offre concoctés par des acheteurs qui sont avant tout des administratifs et des juristes et non pas des techniciens. Vous vous retrouvez alors avec des appels d’offre complètement incongrus auxquels « les hommes de l’art » concernés se refuseront à répondre afin de ne pas perdre inutilement leurs temps. L’appel à projet parle de « technologie de rupture », de « technologie émergent » ou « votre projet n’existe pas à l’heure actuelle » et de « les différents intervenants du projet (industriels, experts…) », « Attention à bien signer un accord de confidentialité »…
    C’est comme si on était, en même temps (je sais c’est à la mode… 😉 dans la recherche fondamentale et appliquée.
    Je ne mets pas en doute le génie du personnel du ministère des Armées mais n’y-a-t’il pas une erreur de casting ?

  16. Félix GARCIA dit :

    Capteurs solaires thermiques pour l’eau chaude.

    Photovoltaïque pour l’électricité (en sus des générateurs et raccordements habituels) : avec quel système de stockage ?
    –> Volants d’inertie cinétique : type Energiestro ?
    –> Batteries : Lithium-Ion, etc …
    –> Conversion de excédents en air comprimé et générateurs à air comprimé ?

    Concentrateurs solaires :
    –> Cuisine : fours solaires, « autoclaves solaires », etc …
    –> Chauffage de l’eau
    –> Génératrice électrique à vapeur
    –> Machine à vapeur (en cycle fermé [moteur Stirling ?]) pour la génération d’air comprimé (stockage d’énergie) ?
    –> Forge solaire ?

    Utilisation des « Rocket-Stove »/ »Poêles-fusées » (qui ont l’avantage de fonctionner même au bois mort) :
    –> Cuisine
    –> Chauffage (dans la version « masse » : avec une masse réfractaire et radiative autour [dans un baril rempli de béton blindé et d’aiguilles métalliques par exemple …])

    Dans la construction (pour « les économies d’énergie) :
    –> Utilisation du torchis, de la terre, de la paille, du terre-paille, du chaux-fibre(chanvre, pailles, etc …), etc …
    –> Conception « bioclimatique » des bases

    Près des cours d’eau :
    –> Hydroliennes type Turbulent

    Géothermie :
    –> « Puits canadiens » pour les bases, surtout celles dans les climats chauds
    –> Constructions partiellement enterrées (pour profiter de la fraicheur du sol dans les climats chauds)

    Voilà, quelques idées pour ne pas tout mélanger et, comme le dirait le DGA CHIVA :
    « Ne pas chercher un couteau suisse pour découper une entrecôte »

    • Félix GARCIA dit :

      * béton réfractaire blindé/rempli d’aiguilles métalliques

    • Félix GARCIA dit :

      ** –> Génératrice électrique à vapeur (moteur Stirling ?)
      *** –> Machine à vapeur/compresseur (en cycle fermé) pour la génération d’air comprimé (stockage d’énergie) ?

    • Félix GARCIA dit :

      Et évidemment, des modules HACEWave pour les bases maritimes.

    • farragut dit :

      @Félix GARCIA
      Toutes les solutions « propres » que vous citez pour la production ou la récupération d’énergie sont basées sur la chimie, c’est à dire l’échange d’électrons entre matériaux, et donc nécessitent beaucoup de masse à transporter là où on en a besoin (comme dirait Total « Les ressources sont là, les clients là-bas »).
      Si l’on veut réduire la masse des atomes et des électrons à transporter pour produire de l’énergie, il vaut mieux utiliser la production d’énergie via la fission ou la fusion des noyaux d’atomes, qui permet de réduire par un facteur mille (ou plus) la masse à transporter.
      Si c’est le but de « l’appel à idées » de l’AID, il faut savoir que les réactions nucléaires ne sont pas sans danger, à cause des éventuelles radiations des éléments produits, suivant le type de réactions envisagées. La « propreté » n’est pas toujours au rendez-vous…
      Si l’on parle de réacteurs nucléaires traditionnels, même compacts (je ne parle pas des RTG utilisés sur les sondes spatiales), il faut transporter aussi le confinement et la protection, ce qui annule l’intérêt de la solution.
      Si l’on veut parler de fusion (chaude), alors on retombe dans la problématique du confinement, qui est actuellement réalisé par le biais de champs magnétiques (si l’on avait pas le problème des disruptions soulevé par JPP pour ITER), et donc d’aimants lourds à transporter. Re-même problème…
      Par contre, la fusion « froide » (LENR), c’est à dire le confinement par le réseau cristallin du palladium, serait l’idéal. Pas d’émission de neutrons rapides (pas de radioactivité), et simplicité des dispositifs, qui peuvent être aussi compacts qu’on le souhaite.
      L’inconvénient réside dans la régénération du palladium transmuté, et donc l’accès à cette ressource rare. Un peu comme les cristaux de dilithium, qui ne se laissent pas facilement recycler (d’après Scotty!) 😉
      Bon, pour moi, le nec plus ultra serait de revenir aux dispositifs ZPE (Zero Point Energy), c’est à dire à la récupération de l’énergie du vide, ou de tout autre « machin » que l’on appellerait Ether, Champ de Higgs ou Vrill (peu importe le nom, du moment que c’est sur un PowerPoint de McKinsey, et que le nom -américain- choisi convient à Macron).
      Je me souviens d’une conférence réalisée par des collègues du Professeur Renée Louis Vallée, qui parlait de la réalisation d’une bombe EEMG (donc sans matière fissile). Comme dirait JPP, chez les militaires, c’est « La bombe d’abord, la production ‘contrôlée » d’énergie pour la suite… ».
      Est-ce que la DGA en est à la phase « pour la suite… » ??? 😉

  17. Alfred dit :

    @Le sicaireOui et non. D’une façon générale les militaires sont les mieux placés pour établir leurs besoins et un cahier des charges sous l’angle opérationnel.
    Après, il est évident qu’il vaut mieux confier l’affaire aux gens dont c’est le métier. Sans oublier cependant que les armées disposent en interne via le DEMS et le BEMS de personnes qui ont de bons bagages scientifiques et techniques, (malheureusement très peu exploités au quotidient, et déprécies par rapport aux formations « litteraires »), sans compter les ingénieurs de l’armement. Par conséquent, il n’est pas dit qu’un éclair ne puisse se produire de ce côté là, même si les polytechniciens préfèrent depuis longtemps se tourner vers des débouchés dans le secteur civil pour des raisons matérielles.

  18. tartocitron dit :

    Le plus flexible et le moins onéreux est de produire de l’électricité en France et de l’envoyer dans l’espace (sous forme de faisceau laser ou de micro-onde). Un réseau de satellites équipés de miroir jusqu’à destination pourrait servir à produire de l’électricité sur place.
    Sinon, un drone remplit de matière négative (pvc par exemple) volant à la base des nuages pour capturer les charges négatives servirait de batterie.

  19. Félix GARCIA dit :

    Face-à-Face : Jean-Marc Jancovici – 14/09
    https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/face-a-face-jean-marc-jancovici-14-09_VN-202209140192.html

    Je l’avais dit ou pas ? JE L’AVAIS DIT OU PAS ?!

    « Crédits Carbone » = RATIONNEMENT ARBITRAIRE ET TECHNOCRATIQUE DE L’ACCÈS AUX RESSOURCES !!!

    MORT AU NOUVEL ORDRE MONDIAL !!!

    • Félix GARCIA dit :

      Conférence de presse sur la situation énergétique
      https://www.youtube.com/watch?v=7QUgm_4FqBk

      ILS FONT QUOI NOS SERVICES DE RENSEIGNEMENT ?!?!?
      IL N’Y A QUE MOI QUI BOSSE SUR LE SUJET DANS CE PAYS ?!?!?

      • Félix GARCIA dit :

        PS : À l’intention des services ;
        Demandez à monsieur LAGNEAU un PDF de mes interventions (si c’est techniquement possible), pi comparez-les à l’évolution de l’actualité géopolitique, et de la politique « intérieure ».
        Comparez-les surtout aux discours. Voyez le MOT POUR MOT.
        Voilà. Je m’arrête là. J’en ai marre. Je vous laisse entre vous.

        Merci pour tout monsieur LAGNEAU.
        Ce fut un plaisir de vous lire. Ce le sera toujours.
        Bonne continuation à vous.

  20. Félix GARCIA dit :

    Washington cherche à se positionner sur l’exploitation du cobalt et du lithium en RDC
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220913-washington-cherche-%C3%A0-se-positionner-sur-l-exploitation-du-cobalt-et-du-lithium-en-rdc?ref=tw

    C’est fou de voir comment tout le monde se fait truander par le narratif autour du carbone …
    Quel monde de psychopathes …