Les commandos de montagne vont disposer d’un nouveau moyen pour leurs transmissions
Le Groupement de commandos de montagne [GCM] de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne [BIM] pourra utiliser un nouveau moyen de transmission lors de ses prochains déploiements opérationnels.
En effet, à l’occasion du dernier stage « opérateur transmissions », organisé en décembre, et après trois semaines de théorie, les futurs « chefs de cellule radio » des groupes commandos de la 27e BIM ont pu tester le logiciel TEMEV2 lors du volet pratique de leur formation, lequel a notamment consisté à réaliser deux types de mission, à savoir le « renseignement sur axe » et l’observation sur objectif.
L’une des particularité du logiciel TEMEV2 est qu’il a été développé au sein de l’armée de Terre, dans le cadre d’une initiative lancée par les bureaux Innovation et Chiffre.
Ce logiciel est en réalité une « messagerie de terrain », qui « automatise les procédures » et « identifie automatiquement les médias de communication », ce qui réduit la charge cognitive de l’opérateur dans la mesure où il pourra rédiger ses messages « sous pression, dans l’action et dans des conditions climatiques extrêmes grâce à cette astucieuse solution », explique le SIRPA Terre.
Lors de leur stage pratique, les futurs « opérateurs transmissions » du GCM ont donc testé cette messagerie, que l’on suppose évidemment sécurisée, et cherché d’éventuels dysfonctionnements. Et « après plusieurs semaines de tests, tout fonctionne! », s’est félicitée la 27e BIM, via Twitter.
#TEMEV2 Après plusieurs semaines de tests, tout fonctionne ! Le groupement commandos montagne de la @27bim l'expérimente déjà sur le terrain 🏔
De quoi parle-t-on ? D'une avancée de plus pour la #PrépaOps.
Pour tout comprendre 👉https://t.co/d6RIn9MwAM#NotreDéfense #Innovation pic.twitter.com/jyzsx8lwo5— Armée de Terre (@armeedeterre) January 28, 2021
Pour l’armée de Terre, cette approche consistant à impliquer les soldats dans le processus d’élaboration de nouveaux équipements a l’avantage d’adapter ces derniers « aux besoins réels des combattants », ce qui rend « encore plus efficace » la préparation opérationnelle.
D’où, d’ailleurs, l’importance de l’innovation « participative », qui permet de trouver des solutions à des problèmes pratiques rencontrés sur le terrain [et qui n’ont pas été forcément identifiés lors de la conception des grands programmes d’armement]. L’une des innovations les plus emblématiques de ces dernières années est le poste Auxylum, qui a permis d’équiper les soldats de l’opération Sentinelle de téléphones 4G sécurisé, ce qui en a fait le premier système 4G tactique militaire du monde.