Les bombardiers américains B-52, B-1 et B-2 réunis pour la première fois en Europe

Par le passé, les États-Unis ont déjà envoyé des bombardiers stratégiques B-52H Stratofortress, B-1B Lancer et B-2 Spirit pour participer à des exercices de l’Otan en Europe. Mais jamais ces trois types d’appareils n’avaient jusqu’à présent été déployés ensemble sur le Vieux Continent. C’est désormais chose faite.

En effet, le 9 juin, l’US Air Force a annoncé l’arrivée de deux bombardiers furtifs B-2 Spirit au Royaume-Uni. Ces appareils ont décollé de leur base de Whiteman (Missouri) pour rejoindre celle de la Royal Air Force implantée à Fairford, en Angleterre.

Ces deux B-2 Spirit ont ainsi rejoint des trois B-52 Stratofortresses et trois B-1B Lancer, envoyés en Europe pour participer aux exercices Baltops et Saber Strike, menés sur le flanc oriental de l’Otan.

Cependant, les bombardiers furtifs ne seront pas engagés dans ces manoeuvres, leur déploiement , qui doit être bref, s’inscrivant dans une posture dissuasive prévue par les mesures de réassurance le l’Alliance au profit des pays baltes et de la Pologn, inquiets des intentions russes à leur égard.

L’exercice Baltops, qui a commencé le 1er juin à Szczecin, en Pologne, mobilise des moyens aériens, maritimes et terrestres provenant de 14 pays. Cette année, il mobilise 4.000 marins, 50 navires et sous-marins et plus de 50 aéronefs. L’an passé, les B-52H engagés dans ces manoeuvres avaient largué des mines factices.

C’est probablement dans le cadre de cet exercice qu’un B-52H a été intercepté, cette semaine, par un avion de chasse Su-27 Flanker russe.

Et, visiblement, il n’a pas été le seul : le Pentagone a en effet diffusé une photographie sur laquelle on peut voir un Su-27 accompagner deux B-1 Lancer etun B-52H au-dessus de la Baltique.

Quant à l’exercice Saber Strike, il vise à vérifier la capacité de réaction rapide des troupes de l’Otan ainsi que l’aptitude de ces dernières à travailler ensemble en cas d’agression.

« J’engage les Etats-Unis sur l’article 5 », a dit M. Trump, qui avait laissé entendre, durant la course à la Maison Blanche, qu’un engagement militaire américain pour défendre un membre de l’Otan attaqué ne serait pas forcément automatique. « Évidemment, nous sommes là-bas pour protéger. C’est l’une des raisons pour lesquelles je veux qu’on s’assure d’avoir une force très, très puissante en payant le genre de sommes nécessaires pour avoir cette force », a-t-il insisté, lors d’une conférence de presse donnée aux côtés de Klaus Iohannis, son homologue roumain.

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