La Corée du Nord accusée de détenir un arsenal d’armes biologiques

Le 30 septembre dernier, le général Walter Sharp, le commandant des forces américaines déployées en Corée du Sud, indiquait que l’armée nord-coréenne se dirigeait « vers un type de menace non conventionnelle ou asymétrique ».

Si l’officier a évoqué le développement des capacités en matière de cyberguerre et la mise au point d’engins explosifs improvisés qui pourraient être utilisés dans un conflit de type guérilla, il n’avait en revanche pas abordé la question de la guerre bactériologique que Pyongyang pourrait être en mesure de livrer.

Comme la Corée du Nord fait des efforts pour se doter de l’arme nucléaire, la perspective qu’elle puisse détenir des stocks d’armes chimiques et biologiques seraient somme toute assez logique.

Et d’aillleurs, le ministre sud-coréen de la Défense a confirmé, le 5 octobre, les soupçons de l’International Crisis Group (ICG) selon lesquels Pyongyang aurait un important arsenal de ce genre d’armes de destruction massive, beaucoup plus facile à mettre en oeuvre que des missiles nucléaires.

« L’Etat communiste possède l’un des plus importants stocks d’armes chimiques au monde » a-t-il affirmé dans un rapport remis au Parlement sud-coréen. Cet arsenal, évalué à 5.000 tonnes d’armes de ce type, serait en outre complété par une douzaine de souches de virus et de bactéries (choléra, fièvre typhoïde, typhus, etc…)pouvant être utilisées afin de mener une guerre bactériologique.

Dans son évaluation publié en en juin dernier, l’ICG estimait que les missiles nord-coréens pouvaient revevoir des charges biologiques ou chimiques, tels que les gaz sarin, tabun et autres agents neurotoxiques.

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