L’armée de Terre envisage de [re]créer une école technique pour ses sous-officiers
Il fut un temps où l’armée de Terre disposait d’une « École nationale technique des sous-officiers d’active » [ENTSOA] qui, implantée à Issoire, formait des jeunes recrutés entre 16 et 18 ans dans des filières techniques [électronique, électrotechnique et mécanique notamment]. Leurs études, qui pouvaient les mener jusqu’au baccalauréat, étaient financées par l’État, en échange de sept ans à passer sous l’uniforme. Sa mission était donc de former des cadres dotés d’une double compétence : sous-officier et technicien.
Seulement, et alors que l’on était aux prémices de certains concepts innovants [« bulle opérationnelle aéroterrestre », « combat infovalorisé », etc], il fut décidé, en 1995, de dissoudre l’ENTSOA. Et cela, dans une logique de rationalisation, en concentrant les structures dédiées à la formation afin de réaliser des économies.
Cependant, cette décision politique fut difficile à avaler. Pas pour les élus d’Issoire qui, inquiets des conséquences économiques pour leur ville, eurent l’oreille du président Chirac et obtinrent l’arrivée du 28e Régiment de Transmissions, en provenance d’Orléans. Un article de presse publié à cette époque relatant le compte-rendu d’un congrès de l’Association de l’amicale des personnels civils d’enseignement des établissements militaires, assura que « plusieurs gradés » regrettaient la fermeture de l’ENTSOA dans la mesure où l’armée de Terre allaient devoir recruter ses spécialistes parmi les bacheliers techniques, avant de les envoyer à l’École nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent [ENSOA].
Reste que si le concept de l’ENTSOA était déjà pertinent, il l’est certainement davantage de nos jours, avec la mise en service progressive des matériels issus du programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation] et la perspective du projet capacitaire TITAN. Qui plus est, pour l’armée de Terre, il s’agit de gagner la « bataille des compétences », comme l’avait souligné le général Jean-Pierre Bosser, son ancien chef d’état-major [CEMAT].
« L’armée de Terre doit sa supériorité opérationnelle d’abord à la valeur de ses hommes, mais aussi à la performance technologique de ses équipements. Leur utilisation implique un effort de formation conséquent pour en avoir la parfaite maîtrise. Ainsi, les qualifications spécifiques à détenir, indispensables au combat moderne [cyber, renseignement…], nécessiteront une hausse du taux d’encadrement », avait-il expliqué, en septembre 2017.
Son successeur, le général Thierry Burkhard, ne peut que s’inscrire dans cette logique. Dans la « Vision stratégique » qu’il a présentée avant l’été, l’actuel CEMAT parle d’étudier la « créaton d’une nouvelle école technique » pour « approfondir les dispositifs de formation à but de recrutemement et faire face aux besoins de fidélisation dans les métiers techniques » ainsi que pour « répondre au défi de la techniciité qu’implique la transformation SCORPION ».
À l’occasion de la journée de présentation des capacités de l’armée de Terre, le général Burkhard a précisé ses intentions dans deux entretiens donnés à la presse. Le CEMAT a ainsi confié au Figaro que « kes chefs devront être encore mieux formés. » Aussi, « la maîtrise technique des outils nécessitera aussi un renforcement dans ce domaine sous peine de ne pas utiliser correctement le matériel. Nous réfléchissons à la création d’une école technique pour les sous-officiers », a-t-il indiqué.
Puis, à Air&Cosmos, le CEMAT a précisé que cette école technique qu’il envisage permettrait de former des sous-officiers « afin d’en faire des chefs et des cadres. » Et d’ajouter : « Dans ce domaine, nous souhaitons attirer les talents en les confortant dans leur vocation technique avant de les endurcir au sens militaire ». Un peu comme à l’ENTSOA, où les élèves obtenaient leur Certificat Technique du 1er degré [CT1] sanctionnant leur instruction militaire en fin de scolarité.
Quant aux militaires du rang, le général Burkhard n’a pas d’inquiétude. « Ceux qui s’engagent aujourd’hui ont déjà un smartphone dans leur poche. Je ne suis pas inquiet même s’il faut
veiller à développer des outils simples et logiques d’utilisation », a-t-il estimé dans les colonnes du Figaro.
Photo : © armée de Terre
Avec la maintenance prédictive, que restera-t’il au comme intérêt de travailler au NTI 1 ou encore dans les régiments du Matériel?
Revoir la copie de l’arme blindée qui est d’une paresse intellectuelle affligeante ne serait pas du luxe.
Car ce qui est étudié c’est la suppression des 4 escadrons de reconnaissance qui sont les unités les plus employées en opération actuellement… L’après COVID-19 ressemble trait pour trait à la RGPP.
Tout cela pour conserver coûte que coûte le format 4 chars, 4 vbl pour les escadrons Jaguar, copié/collé des escadrons Leclerc.
Cela n’a aucun sens, car la DÉP s’appuie sur le fantasme de la polyvalence du char vers le combat l’anti-char, on le voit avec le Haut Karabakh ce n’est plus trop d’actualité.
Mais cette confortable et ronronnante vision s’oppose à la création de filières spécifiques pour la formation des soldats, des sous-officiers et des officiers.
Cette création de corps spécifiques serait la solution.
Pour cela, il faudra supprimer l’ensemble des ERI dans les régiments blindés, fusionner certains régiments et créer des régiments de reconnaissance dans chaque brigade ou au niveau de la division.
Mais ce serait une prise en compte du réel.
Ce que j’aime avec les colos c’est que la lutte ne prend jamais fin alors je pense qu’éclaireur est antinomique de colo et matériel bien entretenu également alors lâcher l’ABC qui sait ce que c’est de s’entrainer et de soigner son matériel !
@ Sentinelle
L’ABC voit sa disponibilité constamment decliner, la gestion des parcs n’y étant pas pour rien et tous ses chefs ont opiné à la mise en place de ce désastre.
On continuera d’être au Sahel en VBL.
@ éclaireur de marine
Bientôt en VBL Ultima:
https://forcesoperations.com/premieres-perceptions-en-vue-pour-le-vbl-ultima/
On a pas fini de compter les morts et les blessés avec ce véhicule blindé:
https://www.ladepeche.fr/2020/07/31/la-famille-dun-des-soldats-gravement-blesses-au-mali-se-confie-depuis-paris-9001590.php
et si les Armées du Président avaient idée de poser des questions à ses sous Offs au lieu tout le temps poser des questions à des carriéristes officiers qui survolent les Problèmes sans les résoudre en se forgeant de fausses bonnes idées !
le stratégique n’est pas seulement l’affaire de pseudos stratéges former à sciences po ou autres Grandes écoles !
ce n’est pas suffisant ,
en temps de guerre il faut des chefs qui écoutent la base mais qui décident à la fin sans faiblir
au débarquement de 1944 ,des équipes du génie ont vu leurs officiers décimés et ce sont les sous offs ou des troupiers qui trainaient par là qui ont fait sauter des blockhaus parfois donc parfois pas besoin d’officiers !
Staline bien que ce soit pas une méthode orthodoxe a fait une purge de ses généraux lors des grandes purges et lors des premiers combats de 1941 pour le Barbarossa allemands qui laminent tout sur son passage ,les nouveaux chefs apprennent sur le tas
reconstruite en Oural au delà ;les usines ont fabriqué tranquillement des chars à l’abris de la Luftwaffe et les T34 de Joukof et ont fait reculer Hitler et ses nazis ensuite de façons décisive! comme quoi nul n’est irremplaçable ,il faut un décideur qui assume !
tout ce qu’on fait à affaiblir la maintenance ,on prépare la défaite des premiers combats
Laurent
Faire et défaire. L’ ENTSOA une très belle école dissoute en 1995 pourquoi? Faire des économies…
Petite précision !
Dissoute en 1998 en non 1995.
Je suis moi même issoirien.
Dès sa dissolution, le général Bachelet qui commandait le cofat me disait déjà en 1999, qu’il regrettait cette école.
Quid!
Faire et défaire … 25 ans de perdus ! Des économies débiles … avec un CEMAT qui autour de 1995 promouvait à tous instants une « armée de haute technologie ». Les jeunes formés à Issoire étaient d’excellents techniciens très appréciés dans les régiments. Nombre d’entre eux ont pu accéder ensuite au statut d’officier – via le corps de officiers techniciens (aujourd’hui disparu … il va peut-être renaître !)- et excellaient tout aussi bien comme officier mécanicien régimentaire voir chef des services techniques. L’armée de l’air a su conserver son école technique de Saintes. Dans les années 95, les généraux de l’armée de l’air ont très certainement mieux défendu Saintes que ceux de l’armée de terre Issoire. Le CEMAT actuel et son équipe semblent d’un meilleur gabarit.
….Oui 25 ans de perdus mais pas que ! Avec il y avait le corps entier, profs civils et militaires, instructeurs, chefs de sections etc…qui n’ont plus rien à voir avec ce qui se fait de nos jours. Quelle joie et serrement de coeur de les retrouver lors du 40e anniversaire de la 2e promo. Il y avait les cours c’est sûr, théoriques mais aussi pratiques, et il y avait ce qui est inestimable l’expérience transmise par TOUT ou preque le personnel enseignant . Cette école avait été développée et aménagée surtout du temps de la 1ère promo en 63 en débordant un peu sur la 2e l’année suivante. Que sont devenus tous ces aménagements, ateliers, salles de cours spécialisés, la partie doc par élève et générale, l’outillage immense qui la composaient, devenus inutiles pour un régiment venu en remplacement ? Ca en fait des fonds ! Lorsque je compare avec le lycée technique proche de chez moi et sa faune qui écume les supérettes pour trouver des viennoiseries et bouteilles de sodas encore après 10h00…A 8h55 maxi on se trouvait en ordre et en silence entrain de présenter la section au prof qui commençait la journée, après avoir rangé et nettoyé les dortoirs et parties communes ! etc…et en final le jour de l’examen pour le diplôme civil devant couronner ces 2 premières années, les examinateurs qui voyaient passer les élèves de l’école mais aussi ceux venant d’autres écoles civiles ou d’autres centres d’apprentissage n’en revenaient pas du niveau obtenu au bout de ces 2 ans, dépassant largement celui de l’examen présenté. Par contre les avis sont partagés pour le passage dans le corps des off techniciens, car employés à d’autres taches….y compris à « l’ordinaire »
C était une très bonne école de sous officier d active, je connais très bien.
Pourquoi cette école à été fermée ?
Faire et défaire c’est toujours faire, allez après les mousse de la marine en refait les arpettes de l’armée de terre (je suis un affreux marin je ne sais pas si on les surnommés arpettes). Mais en lisant l’article, si je comprend avant on formé de A à Z à partir de 16 ans donc troisième /second avec des gamins qui avait pas et jusque à un deux ans de retard en scolaire, il les moulait à leur poigne. Maintenant on vas chercher des talents sur la même ligne de départ que le privé ?????? ha bon les soldes vont augmenter tant que cela???????
l’ équivalent dans l’armée de l’air existe toujours, a Saintes et oui c’est les arpètes.
https://eetaa722.fr/
C’est ce qu’il faut faire. Il faut une école technique de formation des sous officiers. Supprimer l’ENTSOA a permis de faire des économies de bout de chandelle, car on a perdu des sous officiers de qualité. De nos jours, le niveau de l’éducation nationale est de plus en plus bas, donc il faut investir dans la formation des jeunes, la formation militaire donne sa chance à ceux qui veulent des efforts pour réussir. Acompagner cette formation avec un contrat d’engagement, ce devrait ètre la priorité de l’armée de terre.
Je suis un électronicien de la 7 éme promotion ( bip pour les initiés). Je serai éternellement reconnaissant à cette école qui m’a formé. Dans cette école il n’y avait pas que la formation technique qui était de qualité, mais l’apprentissage d’un esprit militaire que l’on ne retrouve pas avec des techniciens formés dans le secteur civil. 25 ans après la fermeture alors que les derniers issoiriens sont en passe de quitter l’institution on se rend compte qu’il y a peut être un perte de compétences techniques. Bien sûr en temps de paix pour faire du soutien NTI 1, il n’est peut être pas nécessaire de disposer de techniciens très qualifiés.
La réduction du format des armées s’est fait au dépens du soutien L’industrie s’est fait un plaisir de réaliser ces travaux essentiellement NTI2 qui étaient réalisés dans les régiments de soutien. Par contre je reste persuadé que dans dans le cadre d’un potentiel conflit, la présence de cadres militaires compétents dans toutes les disciplines techniques sera incontournable pour réussir un engagement de haute densité et de longue durée.
Quelle ironie !!! Jetais un sous officier issu de l’ENTSOA et j’y ai appris mon métier de soldat et ensuite celui de technicien, rigueur et discipline q ui mont servi et me servent encore aujourd’hui.
Tullard de la 12, cette ecole, notre Ecole, formait des cadres de tres grande valeur, tant sur le plan technique que sur le plan militaire. Sa fermeture a ete une erreur sans nom.
Tullard, une erreur oui, mais cette erreur a un nom qui était imposé par l’ UE (critères de convergence budgétaires) et un surnom (RGPP).
Il faut des sanctions pour les chefs militaire de l’époque mais comme ils sont tous en deuxième section il convient de les placer d’office immédiatement en position de retraite pour le principe. Mais qui osera le faire ?
Et pourquoi pas aussi des délinquants qui arrêtent , jugent et mettent en prison d’autres délinquants !
Les loups ne se mangent pas entre eux ! 😉
Au nom de la variable d’ajustement budgétaire l’Armée de Terre a été privé de son école de formation des sous officiers techniciens, peut-être mal défendu par les responsables de l’époque? la Marine, l’Aviation heureusement n’ont pas subi le même sort, il n’est jamais trop tard pour bien faire: quel gâchis! C’est pour quand les décideurs responsables de leurs actes?
Issoire était et restera une école magnifique avec des instructeurs civils et militaires cadres dévoués qui avaient pour préoccupation essentielle former des cadres compétents ayant une conception saine de leur métier.
« décideurs responsables de leurs actes » : on ignore quels choix cornéliens étaient les leurs… Décider consiste toujours à choisir entre deux (ou plus) mauvaises solutions… Le budget en peau de chagrin (= qui rétrécit constamment) restreint le champ des possibilités. Aurait-on fait tellement mieux que ceux que nous critiquons ?
Le problème, me semble-t-il, c’est qu’à l’époque trop de Terriens confondaient « discipline » et « soumission ».
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Heureusement, grâce à Internet (les blogs comme celui-ci, mais aussi le réseau des Amicales) c’est en train de changer.
Une formation technique est nécessaire mais pas seulement pour avoir des sous-officiers mais également pour les soldats du rang qui utiliseront des matériels de plus en plus sophistiqués. La spécialisation est obligatoire il faut donc plusieurs écoles et filières réparties sur le territoire et ouvertes à de jeunes engagés sans diplôme avec une perspective d’une qualification et d’un poste à hauteur des compétences acquises.
Répétons le : les écoles d’enseignement genre école des mousses, arpetes et autres entsoa sont nulles et non avenues.
Juste de couteux joujoux qui ne servent a rien à part entretenir la nostalgie de vieux scogneugneux et la fénéantise des éleves et des enseignants affectés.
L’armée se casserait le cul à faire péniblement obtenir un diplome scolaire lambda à un quarteron de sous doués alors qu’elle peut obtenir autant de « diplomés » qu’elle veut d’un claquement de doigts ? Ridicule.
Rappelons qu’on parle de collégiens ou de lycéens. Pas d’études pointues.
Que les seuls a avoir chouiné à la clôture de leur chère (très chère) école soient les personnels civils d’enseignement en dit long sur les regrets de ces profs de l’éducation nationale qui pouvaient se la couler douce dans des établissements scolaires dotés de 20 fois plus de moyens que les écoles classiques avec l’armée qui veillait en plus à ce qu’aucun gamin ne les emmerde. Un vrai fromage.
On prend les mêmes et …
Le problème n’est pas d’obtenir des sous-officiers techniciens, on y arrive mais de les garder, la fidélisation !!! J’ai un gros doute sur le fait que notre armée stop dans l’avenir proche de gérer ses sous-off comme du consommable ou des appelés. Mise à part leur mettre un liens au service de 21 ans (humour ?) en sortie d’école je ne vois pas la plus-value de cette école pour le problème actuel et à venir de manque de sous-off technicien.
@son, il est vrai que dans les lycées militaires les enseignants sont beaucoup plus tranquilles que dans les ZEP et autres zones dites « de non-droit ».
De ce fait ils peuvent faire leur métier beaucoup plus efficacement et c’est pourquoi l’on y trouve les meilleurs, qui se bousculent pour y venir.
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Alors on peut parler de « coûteux joujoux » si, à l’instar de n’importe quel méprisable bercyman, on n’est pas capable de voir autre chose que la compta.
@ Ancien
Trop de gens sont incapables de voir le bénéfice social et surtout humain d’un système ou d’une institution.
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Des comptables, il en faut.
Mais soumis au pouvoir politique et non pas détenteurs du pouvoir politique.
Principe valable seulement dans la mesure où le pouvoir politique représente le Peuple.
Le problème des RGPP, MAP et autres « critères de convergence » c’est précisément le manque de représentativité (et par conséquent le manque de légitimité) de notre classe politique.
Un soldat dans notre société est comme un poisson volant dans les océans, il y en a mais ce n’est pas la majorité du genre.
Il y a des temps morts dans la vie militaire, moins qu’au temps des appelés, mais quand on s’ennuie il faut savoir trouver d’autres ressources que se plonger dans son smartphone :
https://www.vice.com/fr/article/v7ga8a/carnet-photographique-dun-jeune-soldat-francais
Quand on s’ennuie pas, ce n’est parfois pas bon signe non plus :
https://mars-attaque.blogspot.com/2019/06/operation-barkhane-petites-histoires-de.html
Cette école est une bonne nouvelle car ce genre de savoirs donne du boulot pour toute une vie.
26 éme Promotion, promotion Ambrosini
Et par tous les Saints , Vive les Issoiriens.
Une chose est certaine c’est que l’entente et la camaraderie avec les sous-officiers issus des autres écoles, St Maixent pour la plus part, était totale et sans la moindre animosité. Preuve, s’il en est que l’état d’esprit des Issoiriens n’était pas si mauvais que ça.
calbut vs clefs à molette pour ceux qui se souviennent des années 70 à St Maixent !
@Seven of nine
Quel commentaire particulièrement stupide .
Les gens issus de l’ENTSOA étaient d’abord des militaires
Rigueur, compétence, abnégation, discipline et savoir faire technique haut de gamme
Sans eux, il n’y aurait tout simplement pas eu d’opération Daguet
Et qui, et je l’ai vu, n’hésitaient pas a » tomber la cotte » pour prendre le Famas et remplir leur mission de soldat.
L’armée pourrait peut être » obtenir autant de « diplômes qu’elle veut d’un claquement de doigts » mais surement pas avec les qualités militaires et techniques des sous-off de l’ENTSOA