Un « éclairage » serait à l’origine de l’incendie du sous-marin nucléaire d’attaque « Perle »
Aucune hypothèse n’était exclue au lendemain de l’incendie qui venait de ravager le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Perle, alors en cale sèche, à Toulon, dans le cadre de sa dernière Indisponibilité pour entretien et réparations [IPER].
Pour rappel, il était environ 10h30, le 12 juin dernier, quand un incendie se déclara dans un compartement situé à l’avant du sous-marin. Et il fallut 14 heures aux marins-pompiers de Toulon et de Marseille, au pompiers du SDIS 83 ainsi qu’aux marins de l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque [ESNA] et de l’École de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire [ENSM-BPN], pour venir à bout des flammes, dans des conditions extrêmement difficiles.
Il « faudra maintenant des semaines d’expertise(s) technique(s) pour comprendre l’ampleur des dégâts et probablement des mois pour en tirer les conséquences », avait alors estimé l’amiral Christophe Prazuck, alors chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], qui vient de faireses adieux aux armes, ce 1er septembre.
A priori, la Marine nationale a une idée de ce qui s’est passé à bord du SNA « Perle ». En effet, le successeur de l’amiral Prazuck, l’amiral Pierre Vandier, a évoqué une hypothèse selon laquelle un « éclairage » serait la cause de l’incendie.
« On pense que l’incendie est né d’un éclairage qui a commencé à consumer une feuille de plastique en vinyle qui était dans un coffret en bois », installé pour « éviter de contaminer le bateau » avec « des restes d’amiante » que la coque était susceptible de contenir « pendant des opérations de sablage et de peinture », a ainsi expliqué l’amiral Vandier à la presse, à l’issue de la cérémonie de passation de commandement organisée à bord du porte-avions « Charles de Gaulle ».
« Comme c’était une boîte […] la constatation du départ de feu a été tardive et ensuite le feu a été extrêmement puissant » à un endroit où « beaucoup d’air » circulait, a continué l’amiral Vandier, citant les résultats d’une expertise technique.
Cependant, rien n’est encore définitif, les résultats complets des expertises techniques devant être présentés d’ici quelques semaines à Florence Parly, la ministre des Armées. « Courant octobre, on décidera si on peut reconstruire ce navire et dans quelles conditions, ou si le coût et les aspects techniques font qu’il faudra trouver d’autres solutions », a conclu l’amiral Vandier.
Sur ce point, l’état de la coque du SNA, dont l’intégrité a probablement été atteinte sous l’effet de la chaleur, sera l’un des éléments déterminants. Il était prévu de maintenir la « Perle » en service jusqu’en 2030, soit le temps d’attendre l’arrivée du « Casabianca », un SNA de type Barracuda.
Alors que le SNA Saphir a déjà été désarmé et que le SNA Suffren, premier de la série des Barracuda, poursuit ses essais en mer, la Marine nationale, qui doit disposer de six SNA, aura sans doute à redéfinir ses priorités opérationnelles, notamment à partir de 2021.
Dans ce cas de figure, l’entreprise publique qui fait les travaux peut-elle être déclarée responsable d’un point de vue financier ?
Vu les sommes en jeux je me pose la question. Du mal à croire que quelque soit l’entreprise elle puisse paye les préjudices subis…
Bof, le contribuable sortira son chéquier ou son portefeuille. Il en a pris l’habitude. Du moment que la cotation en bourse de Naval group ne souffre pas…
Les responsables financiers, c’est nous.C’est Naval qui fait les travaux (je suppose),Naval c’est à majorité l’Etat,et l’Etat c’est nous.
Je suppose qu’il y a des assurances pour ça.
Pas vraiment non: l’Etat est son propre assureur.
l’entreprise non,son assurance peut être(à hauteur de la somme prévue contractuellement), aprés une longue bataille d’experts et sans doute une action en justice.
Cette question est en effet brûlante. La responsabilité de l’industriel semble évidente, dans la mesure où c’est un éclairage de chantier qui est à l’origine de l’incendie. Dans ces conditions, et s’il s’avérait que la Perle soit irréparable (malheureusement probable), le préjudice opérationnel et financier subi par la Marine sera énorme et l’industriel devra être mis face à ses responsabilités.
La question de la responsabilité financière de l’industriel se pose d’autant plus qu’il serait très choquant d’apprendre que celui-ci « bénéficie » des conséquences de l’incendie qu’il a provoqué, soit par le biais d’une commande de lourds travaux de remise en état de la Perle, soit par la commande en avance de phase d’un SNA Suffren.
Si les conséquences opérationnelles sont malheureusement inévitables, on espère vivement que la Marine saura défendre ses intérêts financiers et que des négociations « musclées » seront engagées avec l’industriel pour que des compensations financières équitables soient trouvées, sous une forme ou une autre.
Dossier à suivre !
Les risques liés à ce type de travaux est probablement couvert par des compagnies d’assurance.
En tous les cas, la personne à l’ origine de ça est loin d’être une lumière …
Il me semble qu’à notre époque, il faut cesser de s’éclairer à la bougie !!
« d’autres solutions », a conclu l’amiral Vandier. »
Sans blague ! Si vous ne reconstruisez pas il n’y qu’une solution, la casse…
Faut-il être amiral pour se poser ce genre de question ?
Quand on montre la lune et que tu regardes mon doigt.
D’autre solution pour la marine pas le batiment !
« d’autres solutions »?
Faut-il être Phytostar pour être aussi c.n, et ne pas comprendre le Français à demi-mots?
Si la Perle ne peut pas être reconstruite, il faudra prévoit le prolongement d’un autre SNA de sa classe, et accélérer sans doute la sortie des types Barracuda. Voilà ce qu’il voulait dire. Mais compte tenu que les options possibles n’ont pas été toutes examinées, que le rapport d’expertise définitif n’a pas été rendu, et que c’est aux politiques de donner leur aval à la solution choisie, il ne peut actuellement s’avancer…
Voilà pour votre petit esprit bébête, plusieurs pistes de réflexion…
D autres solutions pour la flotte pas pour la coque. Et la, il y a beaucoup de question a ce poser.
Il faut lire avec un peu d empathie, ce sont des communiqués par des rapports. Ça doit tenir en quelques lignes.
« L’autre solution » pourrait consister à remettre en service le « Saphir » avant le démantèlement de son combustible nucléaire ou à le réapprovisionner en combustible avec celui du Perle si cela à déjà été effectué .
Il parle clairement du remplacement du sna.
Non il n’y a pas besoin d’être amiral, par contre il peut être utile de prendre 5 secondes pour réfléchir avant de commenter…
La question que va devoir se poser la Marine et (donc l’amiral Vandier) si la Perle n’est pas réparable est : comment tenir le contrat opérationnel avec un sous-marin en moins et une date de livraison du prochain Barracuda difficilement décalable… Et ça c’est tout sauf évident à résoudre comme problème.
ainsi tout s’éclaire
Accelerer la mise en service actif du Suffren si possibilité (Si tous les essais et équipements sonts opérationnels et a l’état nominal). c’est une autre éventualité)…..
La France, minimun 1 sna en mer du nord, 1 en méditerranée orientale soit 9 sna minimum pour contenir la marge ailleurs.
@Marcel
Et pourquoi pas 15 SNA, 10 SNLE, 4 PA, 50 frégates ? Tant qu’on y est après tout…
Prenez exemple sur les data centers…
https://www.firesuppression.co.uk/fire-suppression-systems-server-rooms.aspx
Moi, si j’etait CEMM, je dirais « ce sous-marins ne sera pas remplacer avant 2072 » mais je réarmerai vite fait le SNA Saphir ou je mettrai en service au plus vite le Suffren
Est il possible de récupérer la section avant du Saphir et de la monter sur le Perle ?
Voire de réarmer le Saphir ?
Oui pour les deux. Reste à établir le cout et à décider si c’est pertinent en fonction de celui ci.
Tout d’abord le chantier était confié à Naval-group du coup c’est lui le responsable.
Puis il ne fait pas sortir de Saint-Cyr que tout le troncon avant du bateau est voué à la ferraille.
Lumière est faite… ou pas !
On cherche encore l’interrupteur …..
Je ne suis pas sur que toute la lumière soit faite dans cette affaire.
Tout le monde reprend la brève de l’afp. Son journaliste n’a mon avis rien compris aux propos de Vandier ou alors c’est lui qui n’a rien compris.
Note: si un journaliste défense pouvait son travail ou si un bloggeur volontaire pouvait creuser sur cette histoiire de boitier et d’amiante.. Merci d’avance
Il y a de l’amiante dans le perle? C’est dommage qu’il n’a pas servi à le protéger de l’incendie à défaut de tuer les salariés.
Donc, l’acte de sabotage ou de destruction par une puissance étrangère est écartée, tout va bien.
La France va cruellement manqué de SNA, c’est moche avec les coups de menton de Jupiter. Il faut attendre octobre pour connaître l’état de la coque et prendre une décision pour savoir si le perle est capable de prend le fond? Je ne comprends pas pourquoi ce délai est si long surtout face une urgence. Il y a une batterie de test à faire pour savoir in fine que nous ne savons pas? Il faut en refaire un maintenant, la grandeur de la France en a besoin et nos ennemis prolifèrent telle une épidémie de corona. Cela donnera du job aux fainéants de chômeurs français hâlés et permettra de repasser devant le budget militaire des deutschs.
» l’acte de sabotage ou de destruction par une puissance étrangère est écartée, tout va bien. » ouf
Reste l’incompétence et ou la mémoire de poisson rouge de certains intervenants sur les mesures à bord
Une « boite » avec une lampe allumée à l’intérieur, donc branchée, du vynil dans la boite… C’est un dispositif pyrotechnique à retardement d’opportunité que j’ai déjà vu ! Il n’y avait pas une fin de cours avec exercice de sabotage chez les fusiliers-marins par hasard ?
Stage Sabotage Niveau 1 phase 2
mais puisque l’on vous dit que c’est la 5ieme colonne voyons ….
Enfin un « éclairage sur cette affaire » , mais peut être pas sous la bonne incidence
En tout cas, cet accident montre qu’il faut augmenter le format des armées pour plus de résilience en cas d’accident ou de conflit. On est en période de tension dans le monde du fait du retrait américain et cela ne risque pas changer à moyen terme. Pour faire une analogie historique, on est aujourd’hui à mon avis quelque part dans les années 30.
Il faut d’urgence se préparer à un conflit symétrique conventionnel.
Par exemple:
– 2 SNA nucléaires en plus
– 6 sous marins modernes AIP non nucléaires (pour la méditerranée)
– Quelques frégates en plus
– Arrêter de retarder les tranches de rafale supplémentaire
– Lancer sérieusement et *immédiatement* un programme de drone armés.
– booster sérieusement la défense anti-aérienne et anti-drone (courte et longue distance)
– Accélérer le programme de renouvellement des blindés
La perte d’un tel matériel étant donné son coût et son importance stratégique est une catastrophe. Espérons que le gouvernement trouvera malgré tout des solutions pour accélérer la remise à disposition d’un tel engin pour notre marine. Je reste interrogateur toutefois sur comment un tel incident peut arriver à bord d’un tel matériel ? Le MRO porte autant que le reste une part de risque mais quand même.
Lorsque vous confiez votre voiture au garagiste pour une révision et qu’il survient un incident, il incombe au garagiste de prendre en charge les dommages, en d’autres termes la Perle était sous la responsabilité de Naval Group, ils sont donc responsable de l’accident. Maintenant ils sont assurés pour, alors on va commander un nouveau SNA de la même valeur que la Perle et on paiera le delta pour avoir un Barracuda en plus 🙂
Ce serait mal connaître les assureurs. Si assureur il y a, le contrat prévoit certainement un montant maximum d’indemnisation. Montant qui est certainement très inférieur à la valeur réelle du SNA. Ce qui nous ramène à la question de la responsabilité financière de l’industriel.
Au passage, sachant qu’il n’existe à ma connaissance pas de cotation « argus » ou équivalent pour les SNA, la question de la valeur du Perle promet certainement une belle bataille d’expert…
Il y a l’option de récupérer une partie de la coque avant d’un SNA Rubis désarmé comme le Saphir au cas où celle du Perle serait irréparable !
on peut en effet tenter de « bricoler » une réparation. Mais la solution la plus logique serait d’accélérer le planning de construction des SNA Suffren (ce qui aura logiquement un coût, à négocier avec l’industriel par ailleurs responsable de l’incendie…), tout en faisant durer au maximum les Rubis existants pour combler le trou opérationnel occasionné par la perte du Perle.
Tout dépend des couts ,des délais et du potentiel restant au Saphir .
Ils expliquent comment il y a pu avoir un départ de feu, mais pas comment le feu a pu tenir 14h. Le sous-marin est sensé être vide et la physique veut que pour avoir un feu il y a un comburant, l’air, mais également un carburant. Et là, il devait y en avoir en quantité de ce carburant pour que ça tienne 14h. La thèse de l’accident n’est pour l’instant pas très cohérente. Voudrait on nous cacher des choses comme, pourquoi pas, l’implication de marins démotivés ? Ou simplement un matériel secret défense est impliqué ? (ce deuxième cas serait légitime)
Non, le SNA était en travaux. ça signifie que les système incendie ont pour beaucoup été démonté avec le reste et qu’il était plein de matos inflammable habituellement absent. Il était tout sauf vide.
Il n’y a pas de véritable système anti-incendie sur SNA. Le système anti-incendie, c’est l’équipage, ses qualifications, sont entrainement…et croiser les doigts en provoquant la chance! Lorsque le chantier récupère le bâtiments, si j’ai bien compris, on a adopté le système américain, faute de personnel. et on a simplement remplacé les marins qualifiés par des civils diplômés, peux voir pas du tout réellement qualifiés pour cocher toutes les cases qui permettent d’échapper aux contraintes de qualité et aux juges en cas de problèmes.
L’amiral ne donne pas assez d’informations pour se faire une idée pour les anciens. J’ai envoyé un message il y a une quinzaine à mon député, membre de la commission de défense à sa permanence en lui posant trois questions. Je résume.
– Que c’est-il réellement passé sur le SNA Perle ? L’absence d’expertise des experts me faisant penser à une opération d’enfumage présentable pour la représentation nationale.
– Pourquoi les SNA n’ont pas été immédiatement rappelés comme pour l’accident de L’Emeraude par principe de précaution. L’étude de sureté devant la violence de l’incendie qui n’a pas été documenté étant manifestement Caduque.
– L’ énorme prime de responsabilité attribué sous condition récemment à l’amiral responsable de » IRSN militaire » n’est t’elle pas de nature à fausser la sincérité de son jugement théoriquement indépendant.
A ce jour, pas de réponse, mais c’est seulement les retours de congé et je l’ai informé que je rendrais publique sa réponse.
Aujourd’hui j’en ajouterai une quatrième et une cinquième suite à la déclaration du Chef d’état-major de la marine.
1-Pendant onze ans, on m’a affirmé qu’il n’y avait pas d’amiante sur ces sous-marins en dehors de quelques installations bien particulières et les recherches documentaires que j’ai moi-même effectué à la demande de mes officiers lorsque l’amiante a été interdit n’en faisait pas mention. Pourquoi ce fait a été caché au personnel militaire par DCN ?
2-Qui a fait pression au plus haut niveau pour que les militaires ne bénéficient pas des mêmes droits que les civils concernant l’amiante, le nom de ces individus mérite de passer à la postérité.
Votre député a autre chose à faire que répondre à ce genre d’absurdité.
Le comburant, c’est le matériau à l’intérieur du SNA, et il ne manque pas. L’air étant confiné rapidement, le feu est resté à l’état larvé : très chaud (car non refroidi), il lui manquait juste un élément du triangle du feu (l’air).
Toute la difficulté consiste pour les SP à supprimer la source de chaleur sans apporter de l’air au passage. Beaucoup d’eau. Opération longue, pendant laquelle la chaleur baisse peu à peu. Mais le mal est fait par la chaleur : ce n’est pas parce que les matériaux ne « brûlent » pas qu’ils ne subissent pas de transformations : fonte pour les plastiques, changement des caractéristiques mécaniques pour les métaux…
Bref, c’est un cas très classique d’intervention en milieu confiné : très merdique à gérer, épuisant pour les SP (chaleur épouvantable, notamment risque de brûlure importante par le retour de vapeur, port de l’ARI pendant des heures, etc.)) et donc très long sur la durée.
Honnêtement, 14h pour ce type d’inter, c’est très très raisonnable.
Si le soum était doté de trous partout sur la coque, il aurait été très simple de noyer les caissons impactés. Mais les soum ne sont pas réputés pour leurs trous 😉
Un éclairage dans une boîte en BOIS plus une feuille en plastique on se demande à quoi cet éclairage pouvait servir
L’amiral pourrait pour le moins s’abstenir de telle révélation
Cela prouve la grande expertise de tous y compris les officiers
Merci Messieurs et Bravo
Des feuilles plastiques ? Des coffrets de bois ? Dans un chantier militaire sur un « outil » de plusieurs milliard…
Ils font bosser des travailleurs détachés roumains ou quoi ?!?
OK pour l’hypothèse de l’éclairage…mais bizarrement le communiqué précise que ‘beaucoup d’air circulait’.
Or dans un chantier en mlieu amianté c’est précisément le contraire qui est recherché, empêcher la circulation d’air pour restreindre la diffusion des particules d’amiante dans l’atmosphère ambiante.
Si le SNA Perle a souffert les experts évoquent une piste possible parmi d’autres, cannibaliser l’avant d’un SNA désarmé (le Saphir) pour le mettre sur le Perle. Dans tous les cas, le délai sera long, ça revient quasiment à requalifier entièrement le Perle. Même si on accélère la mise en service du Suffren, il y aura un trou capacitaire pour la marine.
Challenge important pour Naval Group, qui a perdu des points sur son image de marque de maintenancier industriel de sous-marins. ça doit bien se gratter les méninges en ce moment chez eux.
rien compris à l’explication de la feuille vinyl dans une boite en bois (???) , installé pour « éviter de contaminer le bateau » avec « des restes d’amiante » que la coque était susceptible de contenir « pendant des opérations de sablage et de peinture »
C’était peut être la consigne de sécurité pour l’éclairage
Bizarre, je pensais qu’on utilisait de l’éclairage LED basse tension sur ce type de chantier
Autrefois des guirlandes d’ampoules basse tension dans des verrines en verre épais comme dans les mines pour éviter les explosions et des ampoules qui ne provoquaient pas d’étincelles (hydrogène batterie, gaz divers ) en claquant -souvent remplacé par du standard, les ampoules étant introuvables. Le verre a été remplacé progressivement par des matières modernes, plus résistantes et légères qui ne chauffent pas vers le milieu des années 90 (polycarbonate ?). Ce matériel coûtant un bras, c’est probablement ce qui est encore en service. Pour renforcer l’éclairage de chantier ponctuellement, il y avait des projecteurs de chantier BT, eux aussi remplacés par des matériels plus léger avec lampe fluo-compactes.
L’éclairage standard de la perle lorsqu’il était neuf était constitué de lampes fluocompactes qui chauffaient peux et de néons. Pratiquement plus d’ampoules classique, déjà à cette époque. En fait, l’amiral répète ce qu’on lui a dit, ne veux rien dire et n’en sait manifestement pas beaucoup plus. Son problème a lui c’est l’avenir avec le matériel qui reste pas ce qui est arrivé et d’une certaine façon cela simplifie son problème ressources humaines.
Les feuilles de vinyl??? La je ne comprend pas, à la basse c’est du PVC qui dégage du chlore en brûlant, c’est donc prohibé comme certains produit chimiques, même au bassin pour ne pas gazer tout le monde au moindre problème. Le « Vinyl » pour les travaux réacteur coûtait très cher et n’était pas du vinyl d’après mes souvenirs, c’était juste un élément de langage que l’amiral a sans doute repris. Le « vinyl » ne résiste pas à la chaleur et il se soude très bien avec une pince a souder. En cas d’incendie, s’il brûle, il dégage brutalement une énergie considérable et c’était la première chose qu’on déménageait lors des exercices incendie ou d’odeur de brulé dans les tranches ou il y avait les rouleaux.
L’amiante, la, je ne comprend pas du tout, ou plutôt trop bien, c’est du niveau du sang contaminé. La Fédération nationale des officiers Mariniers est trop polis pour faire avancer les choses.
Le bois ? il y en a beaucoup trop à bord par rapport aux SNLE type Redoutable. Mais en faire des caissons pour de l’éclairage ??? Je n’ai pas oublié les difficultés pour obtenir un caisson particulier, tout devait être métallique. Le bois en chauffant dégage une odeur caractéristique qui inquiète immédiatement, le sauve qui peut de l’évacuation devant la soudaineté du sinistre démontre que les experts se trompent, et si ce n’est pas le cas, il y a un grave problème de formation et de mentalité au chantier !
Donc effectivement bizarre !
Les gens informés savent qu’il s’agit d’une petite explosion (nucléaire donc) du coeur (suite à neutrons relativistes, cf mes publications scientifiques et mon blog, il y a des événements cosmiques à neutrons relativistes très régulièrement (supernovas, collision d’étoiles à neutrons par exemple), en général de petite intensité et alors ce sont seulement les réacteurs à neutrons rapides ou les réacteurs refroidis au gaz (coef de vide positif ou nul) qui risquent l’explosion), j’avais déjà recommandé avant l’accident aux plus hautes autorités de l’exécutif la transition au sous-critique (installation d’une source de neutrons pour le contrôle à distance du coeur rendu sous-critique, le gain en efficience compense largement la perte de puissance brute), tous les réacteurs peuvent (et doivent) être transformés en appareils sous-critiques pour supprimer le problème des accidents liés à l’aléa cosmique, économiser de l’uranium (en augmentant, donc, le % du thermique rendu utile) etc.
Il sort d’où l’illuminé Monsieur Lagneau?
@vevert 250
Une rapide requête sur son profil des réseaux sociaux et ses livres en vente chez Amazon, donnent les résultats suivant, diplômé d’économie,aucune formation scientifique,delire monomaniaque apocalyptique concernant l’atome civil et militaire,vegan, converti à une église para chrétienne,bref malheureusement pour lui légèrement déséquilibré mais heureux ce qui est le principal n’est-ce pas ?
Putain, on a un concurrent à Gorët… C’est du lourd !
Ah non goret est très rationnel en comparaison.
Ah, quand même………
https://florentpirot.blog/author/pirotflorent/
https://www.instagram.com/florentpirot/?hl=fr
On avait hébergé ou vu passer quelques spécimens atypiques, mais là, Jackpot !
C’est vraiment en train de devenir la fête à neu neu!
Stop a ce merdier ! Que l’état construise ses 6 Barracudas prévus et passe rapidement a autre chose en lançant rapidement en parallèle un programme de rattrapage pour le soum perdu sur la base de 2 sous marins d’attaques supplémentaires mais qui seront assez « différents » du Barracuda, je m’explique …
Un autre programme de sous marin que le Barracuda est prévu et il se nomme le SNLE3G qui doit d’ailleurs commencer vers 2025 il me semble … Ma proposition si je pense qu’il n’y a pas de réelle urgence a remplacer nos SNLE-NG actuels qui vont très bien et ne sont pas spécialement si hors d’age que ça d’autant qu’ils ont tous connu une belle modernisation il me semble pour le M51 (sauf évidemment le Terrible car lui ce fut de naissance bien entendu)
Sur la base de ce programme SNLE-3G développons un autre type de soum’ dont on sait que de toute façon nous n’échapperons pas tot ou tard au besoin d’en disposer pour modérer les couts de la guerre, car nous participons régulièrement a des guerres et donc pensons modération de ses couts dès maintenant et a ce petit jeu la, j’estime que le Barracuda et ses vecteurs a changement de milieu emportés par 20-24 ‘(si on compte ceux montés en tube) en mode horizontal n’est pas du tout un sous marin économique pour la guerre …
D’un il n’emporte pas assez de vecteur avec lui, de 2 il serait je pense bien + confortable pour un soum’ même d’attaque de pouvoir tirer ses vecteurs de façon vertical en VLS et la vous avez de suite compris de quoi je parle : Construisons une paire de SSGN pour compenser la perte du Perle + un soum de + parce que nous savons très bien que 6 SNA ce n’est vraiment mais alors vraiment pas assez ! La solution ? Construire un programme de SSGN au minimum de 2 sur la base du programme du SNLE-3G avec au lieu du M51 dans les soutes de tir verticales : Des grappes de missiles a changement de milieu en VLS et emportés en nombre bien supérieur a ce qu’il sera possible avec le Barracuda
Tout en réfléchissant a comment différencier a minima ces soums avec nos futurs SNLE3G pour éviter de futurs confusions dangereuses en leur donnant un son de cavitation différent, un écho d »écoulement sur la coque différent aussi , des machines qui ne feront pas le même son ect ect , simplement pour que les marines russes & chinoises puissent pouvoir faire a minima une différence et ne s’affolent pas au moindre tir d’un MDCN en le prenant pour un départ de tir non annoncé de M51.3 si vous voyez ce que je veux dire … Qu’ils aient des moyens de savoir qu’un vecteur est simplement parti d’un batiment considéré a armement conventionnel et non un missile portant des têtes nucléaires et en + qui serait souvent tiré en direction hélas de l’Orient vu ou nous faisons nos guerres …
Nous avons besoin de + de SNA que ça ! 6 c’est totalement insuffisant et encore + dans le monde post covid qui va devenir hélas de + en + dangereux avec les pertes internationales colossales que cette maladie a provoqué, les nations vont être de + en + a cran au vu des aisances financières perdues et ce pour au moins 20 ans facile pour rattraper tout ça
Mais au de la de nos besoins de + de SNA , nous avons aussi besoin de SSGN car le modèle du Barracuda si on va vers des guerres au moyen orient ou il serait souvent employé pour tirer du MDCN : Risque de couter exceessivement cher chaque tir (2 a 3 millions d’euros le moindre tir MDCN …) au point ou on peut se demander de la réelle employabilité des MDCN sur Barracuda lors d’une longue guerre ou il faudra tirer relativement souvent ? Une ruine …
Disposer de 2 SSGN dans notre sous marinade d’attaque libèrerait déja de la place pour que nos Barracuda n’aient pas a se coller la dillution de nos SNLE : Cette mission serait je pense confié la plupart du temps une fois construit a nos 2 SSGN qui seraient assignés a l’Ile Longue pour faire des économies
Et faire aussi d’importantes économies sur chaque missiles MDCN qu’on tirera en réel durant des guerres au moyen orient car les SSGN pourront en embarquer au moins 80 et donc permettre des campagnes d’achat a prix bien + bas par vecteur et ainsi permettre de tirer + souvent et + copieusement
Concernant après la taille du navire et sa capacité a pouvoir jouer le jeu d’un SNA, j’aimerais rappeler que les sous marinades US & Russes ont des SSN si importants en taille, qu’un SSN chez eux est aussi gros que nos SNLE, de la je pense pas qu’il y ait besoin d’un débat … Ceci dit évidemment il y aura des adaptations techniques a faire
Voila ce qu’il nous faut, commander du Barracuda en + ? Je pense pas que ce soit si utile, le design de ce SNA est hélas compliqué avec nos moyens car ses vecteurs seront hélas très cher a l’emploi et c’est ça le problème direct que je vois avec le Barracuda d’ou pourquoi je pense que nous devons réfléchir rapidement a acquérir du SSGN sur une base d’environ 100 vecteurs embarqués (70 mdcn mini, le reste en gadject volant & anti missile & Exocet, les torpilles en tubes horizontaux)