Le seuil des 1.500 cas confirmés de Covid-19 au sein des armées a été atteint
Dire qu’il y a « X » cas de Coronavirus est imprécis. En effet, l’Agence nationale de la santé publique [Santé France] a établi une classification des d’infection au SARS-CoV-2 [le virus responsable de l’épidémie].
Ainsi, il a été défini trois niveaux. Un « cas possible » correspond à une personne qui présente des signes d’infection respiratoire aiguë avec une fièvre [ou la sensation de fièvre]. Un « cas probable » concerne une personne qui présente soit des « signes cliniques d’infection respiratoire aiguë et des signes visibles en tomodensitométrie thoracique évocateurs de COVID-19 », soit des « signes cliniques d’infection respiratoire aiguë dans les 14 jours suivant un contact étroit avec un cas confirmé de COVID-19 ». Enfin, on parle de « cas confirmés » pour « toute personne, symptomatique ou non, avec un prélèvement confirmant l’infection par le SARS-CoV-2. »
Au sein des armées, il existe une quatrième catégorie : celle des « cas signalés », laquelle correspond aux « militaires en arrêt de travail qui signalent leur cas à leur commandement », avait expliqué Mme le médecin général des armées [MGA] Maryline Gygax Généro, la directrice du Service de santé des armées [SSA], lors d’une audition par la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, le 17 avril dernier.
À cette date, et selon la MGA Gygax Généro, il y avait exactemement 1.450 cas confirmés et 4.480 cas probables parmi les militaires des trois armées, « y compris les marins du porte-avions ».
« Le nombre de cas signalés au commandement est de 1.520, ce nombre recoupant partiellement […] les données du SSA », avait-elle ajouté, précisant qu’il s’agissait bien des « cas cumulés depuis le début de la crise. »
« Pour les gendarmes, les nombres sont respectivement de 120 [cas confirmés] et de 1.900 [cas probables] », avait-elle continué.
« Aucun décès n’est à déplorer chez les militaires du ministère des armées, mais un civil de la défense est malheureusement décédé, ainsi qu’un militaire de la gendarmerie », avait encore souligné la directrice du SSA.
Justement, s’agissant du Service de santé des armées, « en cumulé, 180 cas confirmés et 218 cas probables ou possibles de médecins, infirmiers ou techniciens ont été dénombrés » et le « nombre cumulé de soignants hospitalisés depuis la fin du mois de mars [était] de 14, dont 3 en réanimation. »
Par ailleurs, toujours au 17 avril, 63 militaires étaient [ou avaient été] hospitalisés, dont 12 en réanimation. Et, au total, 972 militaires ont été déclarés guéris.
Près d’une semaine plus tard, le MGA Gygax Généro a livré de nouveaux chiffres, cette fois lors d’une audition par visio-conférence organisée par la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale.
Ainsi, au 21 avril, et d’après un communiqué publié à l’issue de cette audition, le nombre de cas confirmés au sein des armées est passé de 1.450 à 1.500. Et 15 militaires ont été placés en réanimation.
Le nombre militaires hospitalisés n’a pas été précisé, hormis pour les 1.082 marins du groupe aéronaval testés positifs au Covid-19. Ainsi, 24 d’entre-eux ont été admis l’hôpital d’instruction des armées [HIA] Saint-Anne de Toulon et 15 y suivent encore des soins.
« Tous les marins du groupe aéronaval font l’objet d’un suivi médical attentif par les médicins et infirmiers du SSA. Ils bénéficient également d’un accompagnement psychologique renforcé », a précisé le MGA Gygax Généro.
S’agissant des militaires engagés sur un théâtre extérieur, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, qui a également été auditionné par la commission, a évoqué de « quelques cas » au sein de la force Barkhane, au Sahel. Des cas qui « n’ont pas eu d’impact sur les opérations », a-t-il précisé.
La grande muette …. Les chiffres sans tests systématiques ne veulent pas dire grand chose.
Debut avril, la ministre nous annonçait 600 cas confirmés dans les armées (depuis le virus à eu le temps de se propager encore un petit peu malgré les mesures…), sur le PA on déclare plus de 1080 cas confirmés. Je sais encore faire une addition mais la on dépasse largement les 1500 cas confirmés … Pourquoi sous-estimer à ce point ?
Vous oubliez simplement les cas initiaux déclarés guéris. Une simple soustraction en somme.
Sauf que le SSA parle cas cumulés.
Auxquels il faut soustraire les patients guéris, notamment sur les cas initiaux. Le problème vient d’un manque de clarté… Un Sitrep COVID, c’est : cas cumulés / patients guéris / nombre de patients en traitement / nombre de contacts suivis / nombre de décès. Les cas cumulés correspondent alors à la somme « guéris + traitement + décès ». Enfin, c’est comme cela qu’ils sont faits là ou je bosse. Et ça évite les incompréhensions.
Il faudrait être plus que naïf pour imaginer que le gouvernement ne profite pas de l’épidémie pour faire avancer ses idées irrémédiablement, les « progrès sociétaux » n’étant selon le système des cliquets jamais remis en cause, et tenir des discours contradictoires pour augmenter l’insécurité mentale des citoyens qui ne trouveront l’apaisement qu’en suivant les mots d’ordre du pouvoir.
Complotisme, brailleront certains, histoire constante de la psychologie humaine dans des pays ou le peuple est « souverain » c’est à dire dirigé par des oligarchies qui prétendent parler en son nom et agir pour son bien.
J’ose espérer que sortis de cette crise morale nous puissions réclamer des comptes et mettre sur la table tous les éléments nécessaires à une véritable réflexion.
Ok pour vous explications ci-dessous. Il manque un chiffre alors, celui de personnes contaminées au total (guéris, en soin,… ) en rapport aux effectifs totaux des armees sinon in fine on pourrait croire que les armees ont été peu touchées ce qui a mon sens fausserait l appreciation qu on pourrait s en faire.
Ça c’est possible…
Tous ces chiffres sont sous-évalués volontairement. C’est là où l’on constate que même le Parlement, qui doit pourtant savoir exactement l’état de nos forces pour voter ou non la guerre, par exemple, est dans le flou également…
Preuve?
Prenons l’exemple de ces dernières semaines :
https://lemamouth.blogspot.com/2020/04/letendue-du-covid-19-se-confirme-au.html
Plus de 3 800 « cas probables » et c’était avant l’aveu de l’étendue de la contamination du GAN…
Pour l’instant la guerre est dans les hôpitaux et les EHPAD. Quand au parlement, nous sommes en France et le président de la République a tous les droits y compris pour le bouton nucléaire !
Debut avril, la ministre nous annonçait 600 cas confirmés dans les armées (depuis le virus à eu le temps de se propager encore un petit peu malgré les mesures…), sur le PA on déclare plus de 1080 cas confirmés. Je sais encore faire une addition mais la on dépasse largement les 1500 cas confirmés … Pourquoi sous-estimer à ce point ?
Parly nous a habitué à ses mensonges par omission , elle n’était pas informée , ne savait pas , les chiffres transmis n’étaient pas les bons etc…
Tous les cas devraient ètre testés par PCR et par sérologie. Pour les cas positifs, un scanner thoracique doit ètre fait. Ainsi, les chiffres seraient clairs,sans celà il y a des sous déclarations, et de la contagiosité.
Les cas déclarés en opérations devraient ètre aussi testés et rapatriés impérativement en cas de positivité, pour limiter la contagiosité.
Parmi les marins du groupe aéronaval, il y a un major qui a été évacué par hélicoptère Caiman et par Falcon 900 médicalisé et qui est en service de réanimation
@ Buburoi
Il y a 15 pax du ministère en réanimation dont 2 du groupe aéronaval. La fin de la quatorzaine est d’ailleurs un sujet délicat en ce moment :
https://lemamouth.blogspot.com/2020/04/sortir-ou-ne-pas-sortir-la-quatorzaine.html
À Barkhane, il y a une dizaine de cas qui ont été pris en compte:
https://lemamouth.blogspot.com/2020/04/nouveau-cas-de-covid-19-barkhane.html
Un malade confirmé = entre 5 et 10 cas réels dont les asymptomatiques donc le chiffre est très minoré.
Pour un cas confirmé, on peut constater le même nombre de cas asymptomatiques (sauf le nombre de malades pour le groupe aéronaval où tout le monde a été testé).
Cela ferait entre 5 200 et 10 400 malades potentiels au minarm (c’est plus une fourchette d’estimation, c’est un râteau… comme un délai d’intervention d’un réparateur ou d’un plombier).
https://lemamouth.blogspot.com/2020/04/letendue-du-covid-19-se-confirme-au.html
50 cas en OPEX, pour le moment…
https://lemamouth.blogspot.com/2020/04/moins-de-50-cas-cumules-en-opex.html
Quel est l’intérêt de tester par sérologie les asymptomatiques , surtout si il se confirme que pour les coronas virus, le fait d’avoir été contaminé ne vaccine pas contrairement aux autres virus.
La preuve Mr Estrosi maire de Nice qui a eut la maladie,et en est totalement guéri , porte toujours un masque en public.
Mr Estrosi est une preuve sur à peu près rien.
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Cependant, c’est une maladie nouvelle. ça signifie qu’il y a plein de chose qu’on ne sait pas. On est pas certain que certains guéris ne soient en fait encore malade. On sait que la majorité des patients développe des anticorps. On ne sait pas combien de temps ça leur prend. Et on ne sait pas si ces anticorps seront très protecteurs, ni leur durée de vie.
Les cas déclarés en opération sont bien rapatriés.
En France, on fait des catégories, parce que parler ne coûte pas cher et qu’on ne peut pas agir.
Toutes les suspicions (y compris non asymptotiques) devraient être testées.
Problème : on est en slip côté test, comme côté masque.
Donc il reste l’agitation frénétique du muscle lingual, méthode pratique pour disperser le virus par projections postillonneuses… Mais heureusement, les-dits agitateurs du muscle idoine ont un masque.
Eux.
Les autres n’ayant pas de dents, ils pourront toujours se coudre les lèvres… un retour aux méthodes ancestrales africaines (qui ont toujours court) et qui raviront les féministes, en général friandes d’altérité, du moment que ça vient d’ailleurs des racines occidentales.
C’est ballot. En Afghanistan, on devait prendre du plaquenil (chloroquine) tous les midi pour éviter le risque de paludisme, alors qu’il n’y a pas de paludisme en Afghanistan (sachant qu’ils ont tout le reste, typhus, etc. !). Et là , pour le coup, on ne peut plus en prendre 🙂
Pourtant les médecins de l’Institut Curie qui ont attrapé le COVID-19 ont été soignées à la chloroquine (Interview du Pr. Dhonneur sur Cnews le 22/04 à 20h30)
Oups en Afga , le médecin chef des services, un marseillais … un certain Delta.Roméo
Arrêtez svp avec la chloroquine. Pour l’instant, il n’y a pas toujours pas de vraies études scientifiques prouvant son efficacité. Celles du Pr Raoult ne le sont pas (études biaisées, pas de groupes témoins).
Et pour info, cela n’empêche pas d’attraper le covid malheureusement.
Depuis les temps, les médecins détracteurs (ceux qui prennent de la chloroquine pour eux, mais n’osent pas l’avouer) auraient largement eu le temps de faire une étude comme vous dites pour détromper tout le monde des pseudo-délires de Raoult.
Pour information, ces études préconisées sont basées des essais imposés par les labos pharmaceutiques qui s’appliquent mal ou pas du tout à des cas viraux comme celui du COVID-19 (mais ça, on évite bien d’en parler).
C’est le cas. Et les résultats ne sont pas très bons.
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Certains ont arrêté l’étude en cours (car les résultats étaient franchement mauvais). On a une étude terminée qui dit que ça a un effet délétère. d’autres sont encore en cours.
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Désolé, pas de traitement miracle en vue.
Non, ce n’est pas le cas : à chaque fois, le traitement a été donné sur des malades en état critique, ce que dénonce le Pr. Raoult lui-même, qui prétend que ça fonctionne bien AU DÉBUT de la prise en charge.
Sur des personnes en difficulté respiratoire, donner de la chloroquine revient à empirer les choses (ce que tout le monde sait depuis 70 ans) et ce que prouvent les débiles qui font des tests à ce stade.
Des groupes témoins en situation d’épidémie ! Vous êtes voontaires ?
Et oui des groupes témoins comme pour tous les essais cliniques dans le monde, y compris ceux actuels contre le covid, sauf pour le Pr Raoult ce qui est ahurissant pour le poste qu’il occupe.
OUI. Clairement, je préfère un traitement « state of the art » plutôt qu’un traitement vendu par un gourou déguisé en Jesus.
Rien à voir… Traitement thérapeutique vs recherche. L’un cherche à soigner des patients (et même si les résultats sont à 70%, c’est mieux que 0), l’autre fait de la recherche. Protocoles différents, résultats différents.
On peut aussi penser que la Pharmacie aux Armées est pleine d’incompétent, mais j’en dote fort…
Et on a une étude sérieuse qui donne des résultats qui confirme les données (mais pas ses « résultats ») de Raoult: moins de survie avec son traitement.
Qui reste appliqué en Afrique francophone sans qu’il y ait une envolée des décès… Différence entre traitement médical et recherche ?
un liens vers cette interview introuvable ?
Cette com c’est un peu comme celle de José dans scènes de ménage : on ne sait, pas on ne sait plus !
« Si tous ceux qui croient avoir raison n’avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin. » Major Général Pierre Dac
Au Royaume-Uni, l’épidémie de Coronavirus remet même en question la dissuasion nucléaire :
https://www.meta-defense.fr/2020/04/23/la-dissuasion-nucleaire-britannique-menacee-par-lepidemie-de-covid19/
INFO FRANCEINFO. Coronavirus : l’armée confirme avoir acquis de la chloroquine, « un achat de précaution »
Le ministère explique à franceinfo avoir réalisé cet achat au cas où « la chloroquine se révélait validée par les autorités de santé comme étant utile pour lutter contre le Covid-19 ».
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/info-franceinfo-coronavirus-l-armee-confirme-avoir-achete-de-la-chloroquine-un-achat-de-precaution_3932585.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-
70 kg = 350 000 x 200mg = 10 000 traitements (Hydroxychloroquine / 10 jours soit 3x200mg/jour x 10 jours + Azythromycine / 3 jours soit 500 mg le premier jour + 200 mg les deux jours suivant, si j’ai bien compris).
Bon, malgré la comm’, ça va être dur comme pilule à avaler pour l’Elysée.
Cordialement,
Félix GARCIA
PS : Mais reste à voir si c’est de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine …
PPS : Cette commande montre autre chose : on ne fabrique pas/plus nos médicaments et composés médicamenteux …
PPPS : Pas du tout stratégique, vu la pyramide des âges et les stratégies de santé publique, de produire nos propres médicaments …
Pour l’instant la guerre est dans les hôpitaux et les EHPAD. Quand au parlement, nous sommes en France et le président de la République a tous les droits y compris pour le bouton nucléaire !
Les retours d’OPEX sont confinés à Creil :
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/covid-retour-barkhane-qui-ne-passe-pas-216577