Peut-être une solution en vue pour que l’A400M puisse ravitailler les hélicoptères en vol
La semaine passée, la Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le premier avion de transport A400M « Atlas » dotés de capacités tactiques, dont l’aérolargage, l’autoprotection, l’utilisation de terrain sommaires et le ravitaillement en vol des avions de combat et de transport… mais pas encore celui des hélicoptères, un point pourtant crucial qui a justifié la commande de deux KC-130J Hercules pour les besoins de l’armée de l’Air.
Pour le moment, en raison des turbulences créées par son déplacement et ses stabilisateurs horizontaux, l’A400M n’est en effet pas en mesure de ravitailler en vol les hélicoptères, manoeuvre qui, en temps ordinaire, est déjà très délicate à réaliser.
Pour autant, une solution a peut-être été trouvée par Airbus, en collaboration avec l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA), à en croire le responsable de l’ingénierie de l’industriel, Miguel Angel Morell.
Ainsi, l’idée consiste à utiliser un tuyau moins rigide et plus long (37 mètres) que celui ayant servi lors des précédents essais de ravitaillement en vol, lequel mesurait 24 mètres.
Seulement, comme il doit avoir le même encombrement que le précédent pour pouvoir loger dans le pod Cobham, ce nouveau tuyau a un diamètre plus petit. En clair, le débit sera plus long et les hélicoptères devront rester au contact plus longtemps.
Pour le moment, une évaluation des résultats des tests effectués en soufflerie est en cours. En fonction, un programme d’essais en vol avec un H225M Caracal devrait suivre d’ici la fin de cette année.
