L’édition 2016 des Invictus Games est lancée

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Le prince Harry, la reine Elizabeth II, le président Obama (avec son épouse) et Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, ont fait le « buzz » sur les réseaux sociaux en diffusant des vidéos pour se défier (avec humour) et assurer la promotion de l’édition 2016 des Invictus Games, une compétition sportive internationale au cours de laquelle des militaires blessés se mesureront dans plusieurs disciplines à Orlando, en Floride.

Dommage que le style de la communication officielle en France soit trop compassé pour se prêter à ce genre d’exercice. Car les 31 athlètes français qui seront présents aux Invictus Games ont de sérieux arguments à faire valoir.

Lors de la première édition, il y a deux ans, l’équipe de France avait remporté 20 médailles avec seulement 18 athlètes engagés.

L’idée des Invictus Games est de permettre aux militaires blessés de se reconstruire par le sport. Il s’agit ainsi d’inspirer ceux qui ont été meurtris dans leur chair à reprendre une pratique sportive, ce qui est important pour leur réadaptation, mais aussi de donner l’occasion au grand public à montrer son soutien à celles et à ceux qui ont tant donné pour leur pays.

Au total, cette année, 500 militaires « invaincus », venus de 15 pays, participeront aux Invectus Games, qui ont vu le jour grâce à l’énergie et à la volonté du prince Harry, qui a servi en Afghanistan en tant que pilote d’hélicoptère d’attaque.

« L’édition 2016 apportera un éclairage particulier sur la récupération globale et la réhabilitation par le sport pour les malades et les blessés qui y participent. Bien qu’il n’y ait ‘que’ 500 participants, ces hommes et ces femmes représentent les dizaines de milliers de personnes à travers le monde qui font face aux défis quotidiens de leurs blessures, maladies ou leurs plaies à la fois visibles et invisibles », explique le ministère de la Défense, dans son dossier de presse dédié à cette compétition.

Parmi les 31 athlètes français, beaucoup ont été blessés par des engins explosifs improvisés (IED) en Afghanistan. On y retrouve notamment le major Franck Robin, un gendarme gravement blessé lors d’une mission contre les orpailleurs clandestins en Guyane et qui avait fait l’objet d’un article dans ces colonnes en septembre 2011. Lors de la première édition des Invictus Games, il avait remporté deux médailles d’or en cyclisme. Mais tous sont dignes d’admiration pour leur courage et leur détermination.

Pour suivre les Invictus Games : http://invictusgames2016.org/ ou via Twitter

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