Irak : Daesh a subi de lourdes pertes lors d’une offensive contre les combattants kurdes
L’État islamique (EI ou Daesh) a engagé des moyens relativement importants, le 16 décembre, pour s’emparer de positions tenues par les combattants kurdes irakiens (Peshmergas) dans la province de Ninive, dont il contrôle déjà la capitale, à savoir Mossoul.
Ainsi, les positions kurdes ont été attaqués de façon coordonnée par un « bataillon » d’environ 500 combattants de Daesh. Dans un premier temps, les jihadistes ont réussi à pénétrer les lignes des Peshmergas dans les secteurs de Tal Aswad, Bachiqa et Nawaran.
Mais leur assaut n’a pu aller plus loin. Les Forces de sécurité kurdes (FSK), « conseillées » par des militaires des forces spéciales canadiennes, ont tenu le choc, grâce notamment à l’appui aérien fourni par la coalition anti-Daesh emmenée par les États-Unis.
Le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan, a précisé que les forces spéciales canadiennes « ont conseille les FSK et les ont aidées à lancer une contre-attaque et à rétablir leurs lignes défensives ».
Dans le même temps, a indiqué le colonel Steven Warren, le porte-parole de l’opération Inherent Resolve, des chasseurs-bombardiers de « cinq nations » de la coalition » ont ainsi largué « près de 100 munitions de précision » pendant les combats. Ces frappes auraient, à elles-seules, tué « environ 187 jihadistes selon un dernier décompte ».
« Nous ne disposons pas encore du bilan des pertes infligées par les peshermegas au cours de ce long combat [il a duré 17 heures]. Mais nous savons qu’elles ont été importantes », a ajouté le colonel Warren.
Il s’agit du second revers subi par Daesh face aux combattants kurdes en un peu plus d’un mois. En novembre, les peshmergas, avec l’appui aérien de la coalition, ont en effet repris la ville de Sinjar, alors tenues par les jihadistes. Cette offensive a permis de couper les lignes d’approvisionnement de ces derniers entre Mossoul et leurs fiefs syriens de Raqqa et de Deir Ez Zor.
