Liban : Le Hezbollah revendique une attaque contre une patrouille israélienne

Le 5 octobre, le Hezbollah, la milice chiite libanaise, a perdu au moins 8 combattants dans des combats contre des jihadistes du front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, près de Nabi Sbat, une localité qui, située dans l’est du Liban, est proche de la région syrienne de Qalamoun.

Cette attaque fait suite à celle lancée en août contre les forces de sécurité libanaise par le Front al-Nosra et vraisemblablement des éléments de l’État islamique (EI ou Daesh) près d’Aarsal, une ville frontalière de la Syrie.

Que le Hezbollah ait été attaqué par les jihadistes n’est pas surprenant, dans la mesure où il est lui même impliqué dans les combats en Syrie, aux côtés des forces du régime de Bachar el-Assad.

Cela étant, déjà engagée sur un front, la milice chiite pourrait bien en ouvrir un second. Cette fois contre l’armée israélienne. En effet, ce 7 octobre, elle a revendiqué une attaque à la bombe contre une patrouille de Tsahal, sur les collines de Chebaa, dans un secteur montagneux de 25 km2 occupé depuis 1967 par Israël et dont le Liban revendique la souveraineté.

Toutefois, ce n’est pas le premier incident du genre. En mars dernier, une patrouille israélienne avait également été la cible d’une attaque près des Fermes de Chebaa. Seulement, à la différence de celle commise aujourd’hui, elle n’avait pas fait de blessés dans les rangs de Tsahal.

« La cellule du martyr Hassan Ali Haïdar de la Résistance islamique (Hezbollah, ndlr) a fait exploser une bombe sur les collines de Chebaa contre une patrouille israélienne, faisant des blessés parmi les soldats de l’occupation », a ainsi affirmé la milice libanaise, dans un communiqué.

Cette cellule impliquée dans cette attaque porte le nom d’un milicien du Hezbollah, tué par l’explosion d’un dispositif d’écoute israélien le 5 septembre dernier.

Pour rappel, près de 900 soldats français sont présents au Liban, dans le cadre de l’opération Daman, qui désigne la participation de la France à la Finul. Ces militaires arment la Force Commander Reserve, stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres au sud de Beyrouth, et viennent essentiellement de la 11e Brigade Parachutiste et du 152e Régiment d’Infanterie (RI).

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