Un avion Atlantique 2 de la Marine nationale a effectué un vol de reconnaissance en Irak

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Après une première mission de reconnaissance dans le nord de l’Irak effectuée le 15 septembre par deux Rafale de l’Escadron de chasse 3/30 Lorraine dotés chacun d’une nacelle RECO NG, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 a passé, deux jours plus tard, près de 10 heures dans le ciel irakien à des fins de renseignement.

Deux Rafale ont également été engagés, en même temps que l’Atlantique 2, dans une nouvelle mission de reconnaissance dans le nord irakien. Il s’agissait de la troisième de ce type pour les avions du 3/30 Lorraine, un second vol – d’une durée de 5 heures – ayant eu lieu le 16 septembre.

Cette mission « a été effectuée en étroite coordination avec tous nos alliés présents dans la région », a précisé la Marine nationale, qui explique que « les Rafale et l’Atlantique 2 agissent en complémentarité dans le recueil de renseignement sur les positions tenues par » les jihadistes de l’État islamique (EI), contre lesquels une coalition est en train de se constituer afin de les chasser du nord de l’Irak.

Très endurant avec un large rayon d’action, l’Atlantique 2 est équipé de différentes sortes de capteurs qui lui permettent de recueillir des informations, en interceptant des communications radio ou en détectant des émissions radar. Il dispose également de 3 postes (sur les côté et dans son nez vitré) à partir desquels des observateurs scrutent la zone à surveiller.

En outre, il peut aussi assurer des frappes avec des bombes GBU-12 à guidage laser. Il a déjà montrer cette capacité lors de l’opération Serval, au Mali.

L’avion engagé le 17 septembre appartient à la Flottille 23F, basé à Lann-Bihoué. Il a été envoyé à la base aérienne 104 d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, depuis le début du mois. En temps normal, les missions de ce appareil consistent a effectuer des patrouilles maritimes dans le golfe arabo-persique et au nord de l’océan Indien.

Un équipage d’Atlantique 2 compte 2 pilotes, 1 mécanicien de bord, 1 officier coordinateur tactique (TACCO) qui supervise le travail de 5 opérateurs et de 1 à 3 observateurs.

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