La Marine nationale a porté secours à 270 personnes en 2011

Dans le cadre de l’Action de l’Etat en mer (AEM), laquelle comprend toutes les missions ayant un rapport avec le domaine maritime à l’exception de celles qui relèvent de la défense, la Marine nationale a connu une activité intense au cours de l’année 2011, alors même qu’elle a été en même en temps engagée au large de la Libye.

Ainsi, l’an passé, la Royale a consacré 150 jours de mer et 800 heures de vol pour les opérations de lutte contre la pollution marine, de secours et d’assistance en mer. En liaison avec les moyens de la Sécurité civile et la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et sous la direction des CROSS (Centre régionale d’organisation des sercours et du sauvetage), la Marine nationale a secouru 270 personnes en difficulté et porté assistance à 19 navires.

Pour ce qui concerne plus précisément la sauvegarde de l’environnement, ce sont 19 procès verbaux qui ont été dressés à l’encontre de bateaux indélicats et les marins ont réalisé « 22 détections de pollution ».

Toujours dans le domaine de l’environnement, la Marine nationale a, dans le cadre de sa mission de police des pêches, contrôlé 4.300 navires, dérouté 51 d’entre eux et dressé près de 1.500 procès verbaux.

Cette mission de police, qui vise à protéger les ressources halieutique, consiste notamment à observer les activités de pêches, contrôler journaux de bord ainsi que les matériels utilisés par les marins-pêcheurs ainsi qu’à examiner leurs prises.

Dans un tout autre domaine, la Marine nationale reste très active dans les zones connues pour être traversées par les routes de la drogue, notamment aux Antilles, en Méditerranée et dans le golfe de Guinée. L’an passé, ce sont 7 navires de trafiquants qui ont été interceptés, ce qui a permis de mettre la main sur plus de 9 tonnes de produits stupéfiants. Une mention particulière peut être adressée aux frégates Germinal (3,6 tonnes de cocaine saisie en février 2011) et Ventose (2,5 tonnes quelques semaines plus tard).

Enfin, l’Action de l’Etat en Mer concerne également la lutte contre l’immigration clandestine. Pour cela, la Marine dispose de ses systèmes de surveillance côtiers (sémaphores), de patrouilleurs hauturiers et d’avions.

Elle est amenée à intervenir en coopération, sous l’égide de l’agence européenne FRONTEX, avec les marines d’autres pays du sud de l’Europe (Espagne, Grèce, Italie) touchés par l’intensification des flux migratoires clandestins. « Les opérations de lutte contre l’immigration illégale en mer s’apparentent le plus souvent à des actions de sauvetage, au regard des moyens de navigation précaires utilisés par les migrant » tient à préciser la Marine. « Le respect de la dignité de la personne humaine est une préoccupation constante (…) dans la réalisation de ces missions » ajoute-t-elle. Au total, ce sont donc 80 embarcations, 2.000 migrants clandestins et 120 passeurs qui ont été interceptés en 2011.

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