Début de l’exercice franco-britannique Flandres 2011

Parmi les accords de Lancaster House signés le 2 novembre dernier par Paris et Londres figurait la création d’une force terrestre commune projetable (Combined Joint Expeditionary Force, CJEF) franco-britannique, composée par deux brigades

Pour mettre sur pied une telle unité, il faut d’abord évaluer l’interopérabilité entre l’armée de Terre et la British Army et penser à des procédures communes d’état-major afin de pouvoir faire évoluer ensemble les militaires des deux pays. Tel est l’objet de l’exercice Flandres 2011, qui se déroule du 22 au 29 juin au Centre d’entraînement des postes de commandement (CEPC) de Mailly-le-Camp.

En tout, 1.500 militaires, dont 450 britanniques, sont mobilisés pour ces manoeuvres, qui seront évaluées par une équipe de 40 officiers, placée sous le commandement d’un général français et formée par des éléments du Land Warfare Center et du Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces (CDEF).

Les unités impliquées dans cet exercice sont l’état-major de force n°3 (EMF 3) de Marseille, qui armera le PC de l’unité franco-britannique, ainsi que la 3e brigade mécanisée (BM) (dont l’état-major est en cours de transfert de Limoges vers Clermont-Ferrand) et la 7e brigade blindée (AB) de la British Army. L’ensemble est soutenu par un groupe de soutien binational (BNSG) formé par les états-majors des deux brigades logistiques (la 1ere française et la 102e, venue d’outre-Manche).

Ces manoeuvres feront aussi appel au simulateur SCIPIO (Simulation de Combat Interarmes pour la Préparation Interactive des Opérations) du CEPC ainsi qu’au programme conjoint de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la Defence Science and Technology Laboratory (DSTL) appelé SAFIR (Standard anglo-french Interoperability and Readiness) qui doit, selon l’armée de Terre, permettre « de progresser dans la distribution et le réalisme des exercices mais également l’intégration des simulations distantes ».

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