Libye : Un Soko G-2 Galeb aurait été abattu par l’aviation française (MàJ)
« En réalité, leurs forces aériennes n’existent plus comme force de combat » a déclaré, au sujet de l’aviation libyenne, le général britannique Greg Bagwell, lors d’un déplacement effectué le 23 mars sur la base italienne de Gioia del Colle (Italie), où sont déployés les Typhoon de la Royal Air Force mobilisés pour l’opération Aube de l’Odyssée.
Si aucun signal radar de la défense aérienne libyenne n’a été détecté et que les frappes ont détruit la « majorité des forces aériennes » du colonel Kadhafi, ces dernières ont sorti de leur manche un Soko G-2 Galeb, un avion d’attaque au sol et de reconnaissance biplace de conception yougoslave, acquis à une centaine d’exemplaires dans les années 1960. Autrement dit, il s’agit d’une antiquité volante.
Selon la chaîne d’informations américaine ABC News, l’aviation française aurait abattu cet appareil dans les environs de Misrata. Cette information a été confirmée par l’Etat-major des armées à Paris.
L’appareil libyen a été détecté par un E3F AWACS qui a transmis l’information à une patrouille de Rafale de l’armée de l’Air. Cette dernière a confirmé la présence du Galeb et a procédé à une frappe air-sol avec un Armement Air Sol Modulaire (A2SM) alors que l’avion hostile venait d’atterrir sur la base de Misrata.
Par ailleurs, le raid contre un site militaire des forces du colonel Kadhafi, mené avec des missiles SCALP dans la nuit du 23 au 24 mars, a impliqué deux Mirage 2000D et deux Rafale de l’armée de l’Air, ainsi que deux autres Rafale de la Marine nationale.
Au total, pour la journée du 24 mars, l’opération Harmattan a mobilisé deux Mirage 2000D et quatre Rafale de l’armée de l’Air pour des missions d’interdiction ainsi que deux patrouilles mixtes Rafale/Super Etendard. Deux autres Rafale de Saint-Dizier ont effectué une mission de reconnaisance. Enfin, ces élément ont été soutenus par un E3F AWACS, des avions ravitailleurs C135FR et un Hawkeye de la flotille 4F.
