Quatre ressortissants américains tués par des pirates somaliens

Le 18 février, le yacht S/V Quest, avec à son bord deux couples de ressortissants américains, a été capturé par des pirates somaliens alors qu’il naviguait à 240 milles nautiques au sud-est de la côte d’Oman.

Dès l’annonce de cette attaque, le yacht a alors été surveillé par pas moins quatre bâtiments de l’US Navy présents dans le secteur, dont le porte-avions USS Enterprise. Seulement, les événèments ce sont dramatiquement accélérés lundi dernier. En effet, deux des pirates auteurs de l’attaque ont été reçus à bord de l’USS Sterett afin de négocier la libération des otages. Auparavant, le président Obama avait autorisé une opération de « vive force » dans le cas où la vie des quatre ressortissants américains auraient été menacée.

Le lendemain, et « sans aucun avertissement », les ravisseurs ont tiré une roquette sur le yacht, ce qui a provoqué l’intervention immédiate des forces spéciales. Seulement voilà, les militaires ont fait une macabre découverte sur le bateau, avec les corps sans vie des personnes qu’ils étaient censés libérer.

Selon un communiqué du Pentagone, les quatres otages ont été abattus avant l’intervention du commando américain. Deux pirates ont été tués lors de l’assaut du commando américain, dont un à l’arme blanche. Les corps de deux autres ravisseurs ont été également trouvés à bord du yacht mais la circonstance de leur mort n’a pas pu être précisée.

En outre, 13 pirates ont été capturés, puis emmenés à bord d’un navire américain. Ils devraient être poursuivis en justice. La semaine passée, un jeune ressortissant somalien a été condamné à 34 ans de prison par un tribunal américain pour sa participation à la capture du Maersk Alamaba, dont le capitaine avait été libéré par l’US Navy.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]