14 juillet : Le ministère de la Défense maintient sa garden party

Le 21 mars dernier, le défilé militaire traditionnel pour fêter l’anniversaire de l’indépendance grecque avait été considérablement réduit par souci d’économie, en raison du contexte budgétaire. En France, l’on n’en est pas encore rendu là. Encore que…

Mesure symbolique s’il en est (mais les petits ruisseaux font les grandes rivières), la garden party de l’Elysée, organisée tous les ans à l’occasion du 14 juillet, n’aura pas lieu cette année. Exit donc les 5.000 à 7.000 invités qui se pressaient tous les ans devant les petits fours du palais présidentiel.

D’autres ministères vont suivre cet exemple, en attendant d’autres mesures qui devraient limiter leurs dépenses de fonctionnement. Ainsi, celui de l’outre-Mer, la place Beauveau (Intérieur) et le Quai d’Orsay (Affaires étrangères) ont d’ores et déjà emboîté le pas. Pour ce qui concerne le ministère de la Défense, il n’est pour l’instant pas question d’en faire autant.

Explication donnée au Figaro par un conseiller du ministre de la Défense, Hervé Morin : « Cela coûte 80.000 euros. C’est moins cher qu’à l’Elysée. Cela permet à la Nation de rendre hommage aux militaires blessés sur les théâtres extérieurs, aux familles de nos morts ainsi qu’à tous ceux qui sont intervenus lors des inondations en Vendée et dans le Var ».

Au moins 2.000 militaires et leurs familles seront conviés, cette année, à la garden party du ministère de la Défense. Et le coût de cette réception sera bien inférieur aux 116.000 euros dépensés en mars dernier par Alain Joyandet, le secrétaire d’Etat à la Coopération et à la francophonie, pour un vol en jet privé à destination d’Haïti alors que des vols réguliers sont assurés par Air France…

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