Nouvelle intervention décisive de la frégate Nivôse dans l’océan Indien

Les pirates somaliens se souviendront de la frégate Nivôse. Déjà, l’an passé, son équipage avait procédé à l’interpellation de 11 d’entre eux, dans le cadre d’Atalante, l’opération navale de l’Union européenne au large de la Corne de l’Afrique.

En mars dernier, le bâtiment de la Marine nationale s’était à nouveau illustré avec la capture d’une trentaine de flibustiers en l’espace de quelques heures, ce qui constitue, à ce jour, la plus belle prise de l’opération Atalante. Plus récemment encore, le Nivôse était une nouvelle intervenu pour couler un bateau-mère pirate, après avoir neutralisé ses occupants.

Et la frégate française a été une nouvelle fois sollicitée ce 25 mai. Au moment de faire escale dans le port de Dar es Salam, en Tanzanie, le Nivôse a reçu un appel de détresse émis par le North Neptuna, un navire de commerce battant pavillon chypriote.

Selon le message, le bateau était attaqué par des pirates au nord-est de l’île de Zanzibar, soit à 58 nautiques plus au nord de la position du Nivôse. La frégate française s’est alors immédiatement portée au secours du navire chypriote tout en faisant décoller son hélicoptère.

Une fois arrivé sur les lieux, le Panther a eu un effet disuasif sur les pirates, qui ont alors abandonner leur attaque. Seulement, et malgré des tirs de semonce de l’hélicoptère, ces derniers ont réussi à prendre la fuite en se mêlant aux embarcations de pêcheurs présents dans la zone. La seule chose à faire était encore d’alerter les autorités tanzaniennes de la présence de pirates dans leurs eaux territoriales.

Par ailleurs, le 20 mai, le Nivôse a été la cible de tirs à l’arme légère depuis le rivage. La frégate prenait en charge l’escorte de deux navires de commerce qui venaient de décharger leur cargaison destinée à la force de paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom) dans le port de Mogadiscio au moment des faits. Le commandant de la frégate a alors fait procéder à un tir de semonce de 12,7 mm qui ont mis un terme à ces coups de feu qui, apparemment, n’ont pas touché le navire.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]