Varces : Un homme suspecté d’avoir cherché à renverser des militaires a été interpellé

L’individu qui a insulté puis tenté de renverser des militaires du quartier CBA de Reyniès, à Varces, ce 29 mars, a été interpellé par les policiers, quelques heures plus tard, grâce aux informations relatives au véhicule qu’avaient pu relever les soldats visés au moment des faits.

Pour rappel, entre 8 et 9 heures, un homme s’est arrêté à la hauteur d’un premier groupe 7 militaires qui partaient faire un footing le long de la chaussée qui sépare la caserne et la maison d’arrêt de Varces. Là, il a poussé des cris et des hurlements et aurait dit « je ne vous donne pas trente secondes sur l’avenue ». Les soldats ont ensuite poursuivi leur chemin, sans faire plus de cas de cet incident.

Pour autant, l’individu en question avait vraiment envie d’en découdre car il a attendu un autre groupe de quatre militaires sur le point de terminer un footing. Là, il a de nouveau proféré des insultes, en arabe. D’après l’un des soldats, qui parle cette langue, il aurait dit « fils de pute, sale français ». Puis il a foncé dans leur direction. Ces derniers ont eu le temps de s’écarter. Mais selon les témoignages relatés par Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble, il aurait apparemment donné un coup de volant au dernier moment.

« On n’est manifestement pas dans une tentative d’homicide. On est tout au plus dans des violences avec arme. Et peut être des menaces. Encore que, ces menaces, personne ne les a clairement perçues et comprises », a estimé le procureur.

Le véhicule utilisé par cet individu « appartient à une jeune femme stagiaire dans une crèche à proximité . Elle s’est présentée avec un oeil au beurre noir en compagnie d’un homme vraisemblablement excité et sous l’emprise de l’alcool », a encore expliqué M. Coquillat.

Enfin, le profil du suspect se passe de commentaires. Né en 1994, à Constantine, il compte 25 condamnations pour des faits de droit commun, vol, violence, rébellion et infractions routières, ainsi que « deux longs séjours » à la maison d’arrêt de Varces, située près du quartier CBA de Reyniès. A priori, il n’a rien à voir avec la mouvance jihadiste.

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