Un homme condamné à 5 mois de prison pour avoir menacé des militaires de l’opération Sentinelle

Des insultes aux menaces en passant par les agressions, la présence de militaires dans les rues, dans le cadre de l’opération Sentinelle, donne lieu à de nombreux incidents qui ne sont évidemment pas tous signalés par la presse. Seuls les plus importants font l’objet d’un traitement médiatique. Et les poursuites judiciaires contre leurs auteurs sont encore plus rarement évoquées.

Cela étant, menacer des militaires peut coûter relativement cher. Ainsi, en avril, un quinquagénaire « anarchiste » et, selon l’Est Éclair, « passablement ivre » au moment des faits a été condamné à 10 mois de prison de sursis, avec une mise à l’épreuve de deux ans et une amende de 540 euros pour avoir insulté une patrouille « Sentinelle » à Troyes avant de brandir un sabre. « Je voulais intimider les militaires », a-t-il dit, lors de l’audience, pour sa défense.

Plus récemment, un homme d’une trentaine d’années, également sous l’emprise de l’alcool, rapporte le quotidien « Les Dernières Nouvelles d’Alsace », s’en est aussi pris à des militaires de Sentinelle à proximité de l’église Sainte-Aurélie, à Strasbourg. Il s’est en effet approché d’eux en mimant un geste d’égorgement avec un tournevis. Mal lui en a pris car il a été rapidement plaqué au sol et maîtrisé.

Jugé en comparution immédiate (le 29 mai, soit 5 jours après les faits), cet individu a prétendu que son geste était adressé à son beau-frère, avec qui il venait d’avoir un différend. Une version qui n’a pas convaincu le tribunal, qui l’a condamné à 5 mois de prison ferme et a prononcé son maintien en détention.

Photo : Archive

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