Troisième raid français sur les positions jihadistes à Raqqa, en Syrie [+ Vidéo]
« La France a un ennemi caractérisé, c’est Daesh, il faut le combattre avec détermination, avec tous les moyens, à la fois à l’intérieur et l’extérieur (..) jusqu’à ce qu’il soit anéanti », a affirmé Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, au journal télévisé de TF1, le 17 novembre à 20 heures.
Pendant ce temps, 6 Mirage 2000D/N et 4 Rafale de l’armée de l’Air ont mené un nouveau raid – le troisième en 48 heures – contre deux « centres de commandement » de l’État islamique (EI ou Daesh) dans les environs de Raqqa.
« Les premières frappes ont débuté à 19h30 (heure française). Les deux objectifs visés ont été détruits », a précisé l’État-major des armées. » En 48 heures, les raids français ont ainsi anéanti six objectifs d’importance contrôlés par cette organisation terroriste », a-t-il aussi souligné.
À la question pourquoi ces objectifs n’ont pas été visés plus tôt, le contre-amiral Antoine Beaussant, commandant de la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) et de l’opération Chammal, a livré des explications, le 17 novembre.
« Cette lutte, qui a commencé il y a un an, nous allons la poursuivre avec détermination. Aujourd’hui, nous intensifions notre lutte, nous avons frappé ces derniers jours (…) mais notre travail, nous l’avons engagé depuis de longs mois », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Les objectifs que nos avions visent aujourd’hui sont des objectifs sur lesquels nous avons travaillé pendant des semaines » après avoir « croisé nos informations ». Et c’est ce qui « nous permet de proposer ensuite au président de la République d’engager » les Rafale et les Mirage 2000.
