L’aviation israélienne accusée d’avoir effectué 2 frappes près de Damas
Comme d’habitude dans ce genre de cas, l’armée israélienne ne fait pas de commentaires, ce qui laisse toujours planer le doute. Comme cela est déjà arrivé à plusieurs reprises depuis 2011, les autorités syriennes ont accusé Israël d’avoir mener deux raids dans des secteurs situés près de Damas.
« Dimanche après-midi [7 décembre, ndlr], l’ennemi israélien a attaqué deux régions sécurisées (gouvernementales) de la province de Damas : le secteur de Dimas (nord-ouest) et celui de l’aéroport international de Damas », a affirmé l’armée syrienne, dans un communiqué diffusé par la télévision d’État.
« Cette agression directe par Israël a été menée pour aider les terroristes en Syrie après que nos forces eurent remporté d’importantes victoires à Deir Ezzor, Alep et ailleurs. Cela apporte la preuve du soutien direct d’Israël au terrorisme en Syrie », a encore ajouté l’état-major syrien.
Le même jour, le Liban a rapporté que deux avions israéliens avaient violé son espace aérien.
Par le passé, des frappes de l’aviation israélienne -priori nullement inquiétée par la défense aérienne syrienne – ont visé des convois d’armes destinées au Hezbollah, qui combat aux côtés des forces de Bachar el-Assad. D’après le Jerusalem Post, il est probable que ces frappes ont cherché à éviter un transfert de matériels militaires iraniens à la milice chiite libanaise.
Plus tard, la chaîne al-Arabya a indiqué qu’au moins deux responsables militaires du Hezbollah avaient été tué au cours de ces frappes. Et des sources au sein de l’opposition syrienne ont affirmé que les sites visés abritaient un stock de missiles anti-aériens et de drones.
Pour le moment, la seule réaction officielle israélienne a été celle de Youval Steinitz, le ministre des Renseignements. Sans confirmer ou infirmer les frappes en Syrie, il a déclaré que son pays reste déterminé à empêcher tout transfert d’armes de la Syrie vers la Liban.
« Nous avons une politique de défense intransigeante qui vise autant que possible à empêcher le transfert d’armes sophistiquées en direction d’organisations terroristes », a-t-il en effet affirmé à la radio publique israélienne, en faisant référence au Hezbollah.
