Les forces armées britanniques changent de ministre

fallon-20140715Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a signé, ce 15 juillet, le protocole d’entente concernant le programme franco-britannique FCAS (Future Combat Air System Demonstration Program), qui, doté d’une enveloppe de 150 millions d’euros, vise à développer un système de combat aérien « futur » (un drone de combat) via les entreprises BAE Systems, Dassault Aviation, Selex ES, Thales, Rolls Royce et Safran.

Un contrat devrait ensuite être approuvé. Mais ce n’est pas Philip Hammond, le ministre britannique de la Défense, qui le signera étant donné qu’il vient d’être désigné pour succéder à William Hague au Foreign Office (le ministère des Affaires étrangères, outre-Manche).

L’eurosceptique Philip Hammond étant donc parti pour s’occuper de la diplomatie britannique après avoir avoir appliqué un remède de cheval au ministère dont il avait la charge (réduction drastique d’effectifs, restructurations, externalisations, etc…), c’est un ancien vice-président du Parti conservateur devenu, en 2012, ministre des Entreprises, Michael Fallon, qui a été choisi pour le remplacer.

N’ayant apparemment pas d’expertise dans le domaine militaire, Michael Fallon, 62 ans, a plutôt le profil d’un gestionnaire. Il a d’ailleurs, selon sa biographie officielle, dirigé plusieurs entreprises dans le domaine de la santé.

Pour Con Coughlin, le spécialiste des affaires de défense du quotidien « The Telegraph », Michael Fallon aura « fort à faire s’il veut arrêter le déclin dramatique » des forces armées britanniques, dont les budgets ont diminué de 8% au cours de ces dernières années. Car si, écrit-il, Philip Hammon a « fait un travail remarquable en réduite l’hallucinant déficit de 38 milliards de livres qui avait été accumulé à l’époque Blair/Brown (les deux anciens Premiers ministres travaillistes), il est également le responsable de l’une des réductions les plus alarmantes de nos forces militaires ».

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