Un nouveau projet d’attentat contre les forces de sécurité a été déjoué par la DGSI

Depuis 2012, policiers, militaires et gardiens de prison ont été visés au moins à une quinzaine de reprises par des individus se réclamant de la mouvance jihadiste. Et c’est sans compter sur les nombreuses attaques déjouées à un état plus ou moins avancé de leur préparation, comme celle qui vient de l’être le 26 avril.

Ainsi, selon une information de BFMTV, confirmée par le parquet de Paris, plusieurs personnes soupçonnes de préparer une attaque terroriste contre les forces de l’ordre ont été interpellées par la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI], dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 1er février dernier.

« L’enquête, confiée à la DGSI, met en cause des individus soupçonnés de préparer un passage à l’acte violent, à brève échéance, susceptible de viser les forces de sécurité », a en effet indiqué le parquet de Paris.

Plus tard, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a précisé que quatre personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux de la DGSI pour « un d’attentat terroriste extrêmement violent. » Et d’ajouter : « Toutes les indications que nous avions nous ont conduits à les interpeller pour neutraliser ce risque. »

D’après le quotidien Le Monde, les suspects auraient effectué « plusieurs repérages de cibles institutionnelles et policières. » Selon une source policière, ils cherchaient à se procurer des armes au moment de leur interpellation.

Selon le parquet, l’un des individus interpellés est un mineur de 17 ans, connu de la justice pour avoir tenté, en février 2017, de se rendre en Syrie. Il avait été condamé pour association de malfaiteurs terroriste à une peine de trois ans de prison, dont deux avec sursis, avec mise à l’épreuve. Placé en centre éducatif fermé [CEF], il avait été ensuite placé au sein d’une structure éducative.

En mars, deux individus, inscrits au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste [FSPRT],
avaient également été arrêtés par la DGSI. L’un des suspects avait a priori l’intention de s’en prendre à une école. Leur appartenance à un réseau jihadiste n’avait cependant pas été formellement établie après leur garde à vue.

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