Un exercice avec le BPC Mistral a été « gelé » à cause d’un incident impliquant un chaland de débarquement

Depuis le 3 mai, dans le cadre de la Mission « Jeanne d’Arc », le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral prend part à un exercice amphibie impliquant des unités japonaises, américaines et britanniques au niveau de l’île de Guam.

Seulement, il y aura un léger contretemps dans le scénario de ces manoeuvres car, lors d’une phase de reconnaissance, un chaland de transport de matériel (CTM) du BPC Mistral a été victime d’un incident qualifié de « mineur » par la Marine nationale. L’une des deux hélices de l’embarcation a en effet été endommagée après avoir heurté un banc de corail.

Toutefois, cela n’a pas empêché le CTM de regagner le BPC Mistral « par ses propres moyens », a-t-on assuré du côté de la Marine nationale. « Les autres moyens restent disponibles, n’étant pas concernés par l’incident », a-t-on aussi fait valoir, avant d’ajouter que l’exercice, « gelé pour ne prendre aucun risque », devrait « reprendre rapidement. »

Cependant, d’après un porte-parole des Forces d’autodéfense japonaises, cet incident a empêché un « exercice distinct d’atterrissage d’hélicoptère. »

L’exercice amphibie auquel participe le BPC « Mistral » et la frégate légère furtive « Courbet » doit se terminer le 22 mai. Il mobilise une compagnie de Marines américains, deux sections japonaises et deux hélicoptères britanniques Merlin, embarqués à bord du navire français.

« Cela fait avancer nos partenariats dans la région pour fournir à ceux qui pourraient ne pas être d’accord avec nous, l’assurance raisonnable que nous sommes prêts à tout moment », a expliqué le capitaine Jeff Grimes, qui commande la marine américain dans la région de Guam.

« Les navires français effectuent des exercices multilatéraux qui permettent de développer la coopération régionale et de marquer la présence militaire française dans différents espaces maritimes », avait plus sobrement expliqué, il y a quelques jours, le colonel Patrick Steiger, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA).

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