La procédure visant à renouveler la flotte de surface de la marine canadienne a été lancée

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Le gouvernement canadien a annoncé, le 27 octobre, l’ouverture d’un appel d’offres visant à acquérir de nouveaux navires de combat afin de remplacer les frégates de la classe Halifax, dont le premier exemplaire est entré en service en 1992.

Ainsi, des entreprises « préqualifiées », dont la liste n’a pas été précisée, sont désormais invitées à soumettre leurs propositions au chantier naval Irving Shipbuilding Inc, qui est « l’entrepreneur principal du gouvernement pour ce projet. »

Au départ, Ottawa comptait sélectionner séparément un constructeur naval et un intégrateur de systèmes de combat afin de les faire travailler ensemble à la conception de navires « sur mesure » pour les besoins de la Marine royale canadienne. Et le tout pour une enveloppe de 26 milliards de dollars canadiens pour 15 exemplaires. Seulement, il est apparu que le coût allait être beaucoup plus important que prévu [de l’ordre de 40 milliards, nldr].

Aussi, le nouveau gouvernement, dirigé par Justin Trudeau, a modifier le plan d’approvisionnement pour gagner à la fois du temps et de l’argent. Désormais, il est question de s’appuyer sur une conception de navire existante (et éprouvée), qui sera adaptée aux besoins exprimées par la marine canadienne.

« Le gouvernement du Canada et Irving Shipbuilding Inc. ont longuement consulté l’industrie pour élaborer la demande de propositions et évalueront ensemble les soumissions. Le gouvernement a établi les exigences particulières et les critères d’évaluation du plan de conception des navires en fonction des exigences opérationnelles de la Marine royale canadienne. Le plan de conception du navire devrait être choisi d’ici l’été 2017 », explique Ottawa.

Ces futurs navires de guerre canadiens devront être polyvalents et capables d’être déployés « à court préavis partout dans le monde ». En outre, au tiutre des « retombées industrielles et technologiques », l’industriel qui remportera cet appel d’offres devra s’engager à investir l’équivalent de la valeur du contrat au Canada. Et 10% de cette somme devra bénéficier à des petites et moyennes entreprises.

Cet appel d’offres pourrait sourire au constructeur naval français DCNS (s’il est dans la liste des préqualifiés) étant donné que, en 2014, il a créé une filiale à Ottawa [DCNS Technologies Canada Inc, ndlr] en vue de travailler à une version canadoenne de la frégate multimissions (FREMM).

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