Le Burkina Faso n’a pas encore donné son accord pour recevoir une équipe du GIGN

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a-t-il parlé trop vite? Selon les propos qu’il a tenus lors d’un déplacement à Abidjan, le 15 mars, il a annoncé l’envoi d’une équipe du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) à Ouagadougou pour, « en cas d’attaque » dans la région « intervenir rapidement, apporter des formations et un concours dans des circonstances de crise de terrorisme ».

Seulement, à Ouagadougou, cette annonce n’a pas encore été confirmée. Le lendemain, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Alpha Barry, a rencontré, à Paris, son homologue français, Jean-Marc Ayrault, pour justement évoquer les problèmes sécuritaire en Afrique de l’Ouest.

« Nous avons envisagé de mutualiser les moyens, et il est question de renforcer le dispositif de sécurité de la France dans la sous-région », a ainsi indiqué M. Barry à l’issue de son entretien au Quai d’Orsay.

Mais, s’agissant de l’envoi d’une équipe du GIGN au Burkina Faso pour des missions d’anti-terrorisme, rien n’est apparemment décidé.

« Les discussions sont en cours entre les minitres chargés de la sécurité, pour voir les modalités d’une telle opération, si le gouvernement burkinabé marquait son accord pour un tel déploiement », a en effet expliqué Alpha Barry.

DEPLOIEMENT DU GIGN FRANCAIS AU BURKINA FASO : LES DISCUSSIONS SONT EN COURS SELON ALPHA BARRY(Paris, 16 mars 2016) Le…

Posté par Ambassade du Burkina Faso à Paris sur mercredi 16 mars 2016

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