Un avion de transport américain s’est écrasé en Afghanistan

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Un avion de transport américain de type C-130 Hercules s’est écrasé sur la base aérienne de Jalalabad, dans l’est de l’Afghanistan, au cours de la nuit du 1er au 2 octobre. Les 11 occupants de l’appareil – 6 militaires et 5 civils employés par des sous-traitants – y ont perdu la vie.

« L’équipage et les passagers sont morts », a indiqué le colonel américain Brian Tribus. Le C-130 était utilisé dans le cadre de l’opération Resolute Support, menée par l’Otan afin d’apporter un soutien aux forces de sécurité afghanes.

Pour le moment, les circonstances de l’accident ne sont pas connues. Mais selon le Pentagone, « aucun tir ennemi n’a été enregistré » avant la chute de l’appareil. Comme il se doit en pareil cas, une enquête a été ouverte.

Cela étant, le mouvement taleb, via son porte-parole, Zabihullah Mujahid, a immédiatement revendiqué la responsabilité du crash sur Twitter. « Nos moudjahidine ont abattu un quadrimoteur américain à Jalalabad », a-t-il affirmé.

La perte de ce C-130 Hercules survient alors que, plus au nord, la situation reste confuse à Kunduz. Le gouvernement afghan a affirmé avoir repris cette ville stratégique, tombée sous la main des rebelles. Ce que ces derniers ont démenti.

A priori, une partie de la ville a été reprise par les troupes gouvernementales, appuyées par des forces spéciales et des éléments allemands, américains et britanniques de la mission Resolute Support ainsi que par des frappes aériennes.

Les forces spéciales américaines ont ainsi été sévèrement accrochées dans les environs de l’aéroport de Kunduz, dont le contrôle est essentiel pour l’acheminement de renforts.

Quoi qu’il en soit, le mouvement taleb semble ne pas vouloir se maintenir dans Kunduz. « Les taliban ont quitté la plupart des quartiers, mais cette retraite fait partie d’une stratégie. Notre but (en attaquant la ville) était de montrer notre force, et nous avons réussi. Nous avons prouvé que nous pouvons prendre n’importe quelle ville quand nous le voulons », a ainsi expliqué, rapporte l’AFP, un de ses commandants.

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