Un légionnaire du 2e Régiment Etranger de Parachutistes tué au Mali (MàJ)

Le président Hollande a annoncé, ce 19 février, la mort d’un légionnaire du 2e Régiment Etranger de Parachutistes au cours d’un « accrochage sérieux » dans le l’adrar des Ifoghas, au Nord-Mali, au cours duquel plusieurs jihadistes ont été tués. Les combats étaient encore en cours au moment où le chef de l’Etat a fait cette déclaration.

« Il y a eu un accrochage sérieux avec plusieurs morts du côté des terroristes mais un mort aussi du côté français », a en effet déclaré le président Hollande, lors d’une visite au lycée français d’Athènes.

La région de l’Adrar des Ifoghas fait partie des principaux massifs montagneux du Sahara. Aussi, elle constitue l’un des endroits de repli privilégié des combattants islamistes ayant abandonné les villes qu’ils contrôlaient devant la progression des forces françaises.

« Nous voyons que nous sommes maintenant dans la dernière phase de l’opération au Mali (…) », a ajouté le président Hollande. Il s’agit d' »aller jusqu’au bout, c’est-à-dire l’arrestation des derniers chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l’extrême nord du Mali. C’est dans le cadre de cette opération qu’il y a eu cet accrochage qui n’est pas terminé et a hélas conduit un légionnaire à perdre la vie », a-t-il expliqué.

De son côté, et par voie de communiqué, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a précisé le militaire mort au combat est le sergent-chef Harold Vormezeele.

« Sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, Harold Vormezeele a été tué lors de combats menés contre des groupes terroristes à 50 km au sud de Tessalit », indique le texte.

Il s’agit du deuxième militaire français à perdre la vie au Nord-Mali depuis le lancement de l’opération Serval, le 11 janvier dernier. Le premier, le chef de bataillon Damien Boîteux, avait été mortellement blessé dès le premier jour de l’internvention alors qu’il étaut aux commandes de son hélicoptère Gazelle.

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