L’Otan et la Nouvelle-Zélande signent un accord de partenariat

Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a signé avec Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’Otan, un « Programme individuel de partenariat et de coopération » lors d’un déplacement à Bruxelles, le 5 juin dernier.

La Nouvelle-Zélande a pris part à la coalition emmenée par l’Otan en Afghanistan dès 2003, notamment avec une équipe de reconstruction provinciale (PRT), déployée à Bamiyan et, ponctuellement, avec ses forces spéciales (Special Air Servic of New Zealand). Ces dernières s’étaient auparavant mis en avant lors du régime taleb, en 2001.

« Nous pouvons être loin géographiquement mais nous sommes liés par des valeurs et un engagement communs » a commenté Anders Fogh Rasmussen.

Plus généralement, Wellington cherche à jouer un rôle plus important sur la scène internationale. C’est ainsi que la Nouvelle-Zélande, comme l’Australie, fait campagne pour obtenir un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2015-2016, ce qui ne lui est pas arrivé depuis 20 ans. Récemment, elle a envoyé 6 soldats dans le cadre de la mission d’observation de l’ONU en Syrie.

Cela étant, l’accord signé avec l’Otan pourrait ouvrir des perspectives de coopération dans les dimaines de la cyber-défense, les opérations humanitaires lors de catastrophes humanitaires, la lutte contre le terrorisme, le partage d’informations et la formation.

Pour l’année fiscale 2012-13, le budget néo-zélandais de la Défense a été annoncé en très légère baisse, à 2,2 milliards de dollars. Les forces terrestres et la Royal New Zealand Air Force devraient voir leurs moyens progresser de respectivement +1,56% et 5%, pour s’établir à 656 et 613,4 millions de dollars. En revanche, la marine devra se serrer la ceinture, avec une baisse de ses ressources de -4%, de même que les services de renseignement (Secret Intelligence Service), qui perdra 3,11 millions.

NB : Les sommes dont il est question sont en dollars en américain.

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