Un gendarme du GIGN blessé à Abidjan

Conformément au mandat qui lui a été confié, la Force Licorne est ainsi intervenue en soutien de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), chargée de la protection des civils, en vertu des résolutions 1721 et 1975 du Conseil de sécurité.

Les hélicoptères Gazelle de la Force Licorne ont notamment visé les véhicules blindés ainsi que les armes lourdes appartenant aux troupes restées fidèles au président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir après sa défaite contre Alassane Ouattara lors de l’élection présidentielle de novembre 2010. Les appareils français ont ainsi appuyé l’action des Mi-24 mis en oeuvre par l’ONUCI.

Les combats ont concerné des bases tenues par les forces de défense et sécurité (FDS) du président sortant ainsi que la résidence de ce dernier, laquelle est à proximité de celle de l’ambassadeur de France à Abidjan. C’est dans ce contexte qu’un gendarme du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) a été blessé à la cuisse par des éclats de balles ou de roquettes, dans la soirée du 4 avril.

Evacué vers Port-Boüet, le camp des troupes françaises déployées en Côte d’Ivoire, le militaire a été opéré immédiatement. Selon la Gendarmerie nationale, son état de santé ne suscite plus d’inquiétude.

Quoi qu’il en soit, il s’agit du 4ème militaire français blessé depuis le lancement de l’offensive des pro-Ouattara contre les forces de Laurent Gbagbo. Le 2 avril, un soldat du 16ème Bataillon de Chasseurs avait été la cible de tirs. Quelques jours plus tôt, la voiture à bord de laquelle avaient pris place deux gendarmes fut également touchée par des rafales d’armes automatiques.

Les hommes du GIGN ont pour mission d’assurer la protection de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, où 160 gendarmes ont été envoyés, notamment pour participer à la sécurisation des ressortissants étrangers – et en particulier français – résidant à Abidjan.

Les effectifs de la Force Licorne ont aussi été renforcés depuis le début des troubles dans la capitale économique ivoirienne, avec l’envoi de 3 compagnies supplémentaires issues du Régiment de Marche du Tchad (RMT), du 2ème Régiment Etranger Parachutiste (REP) et du 3ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa).

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