Deux ressortissants français tués au Niger

Dans la soirée du 7 janvier, deux ressortissants français ont été enlevés par un commando de 4 hommes armés alors qu’ils soupaient au « Toulousain », un restaurant de Niamey, au Niger.

Alertées, les forces de sécurité nigérienne ont mené la chasse aux ravisseurs, la crainte étant qu’ils puissent atteindre une zone où il aurait été beaucoup plus compliqué de localiser leurs otages.

Au cours de la nuit, le commando a été intercepté une première fois. Le porte-parole du gouvernement nigérien, Louali Dan Dah, a indiqué, cet après-midi, que des échanges de tirs ont eu lieu entre les ravisseurs et un détachement de la garde nationale nigérienne, dont le chef a été touché lors de cet affrontement.

Les forces de sécurité « n’ont pas voulu ouvrir le feu sérieusement de crainte de blesser les otages et de mettre leur vie en danger ». Le responsable a toutefois précisé avoir la position du groupe armé, lequel était encore au Niger.

Plus tard, alors que le commando prenait la direction du Mali, une nouvelle opération a été engagée par la garde nationale nigérienne, en coordination avec « des éléments français présents dans la région », selon un communiqué d’Alain Juppé, le ministre français de la Défense. Depuis l’enlèvement de 5 ressortissants français, en septembre 2010, dans la nord du Niger, la France a déployé des moyens militaires dans le pays, dont des Atlantique-2 et des membres des forces spéciales.

Seulement, si « certains » membres du groupe des ravisseurs ont pu être « neutralisés » au cours de cet assaut de la garde nationale nigérienne, les corps sans vie des deux otages français ont été retrouvés.

Dans son communiqué, Alain Juppé présente « ses condoléances attristés aux familles des victimes et à leurs proches » et remercie les autorités niégériennes « pour leur détermination à lutter contre le terrorisme » et salue « leur courage pour libérer » les deux ressortissants français.

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