Un général au tribunal

En 2006, la police autrichienne parvient à identifier l’adresse Internet (IP) du général Raymond G. sur un site où des vidéos à caractère pédophile avaient été téléchargées. Prévenue par Interpol, les policiers français font alors une perquisition au domicile de l’officier et mettent la main sur des clés USB contenant près de 3.000 photos mettant en scène des enfants âgés de six à dix ans.

Le 9 octobre dernier, le général G., par ailleurs ancien directeur de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN), est renvoyé en correctionnelle par le juge d’instruction Géraldine Rigollot pour « détention d’images pédo-pornographiques ». Il encourt une peine de deux ans de prison, assortie de 30.000 euros d’amende.

Le procès du général G. s’ouvre ce 13 avril. On ignore si il sera présent ou non à l’audience. Cela étant, et de source judiciaire, il aurait reconnu les faits et serait prêt à suivre une thérapie. Selon Europe1, l’officier aurait mis en avant un « état dépressif » pour expliquer une conduite dont il a « honte ».

Diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, commandeur de la Légion d’Honneur, le général G. a notamment commandé le 2e Régiment Etranger Parachutiste et dirigé le Service d’information et de relations publiques des armées (SIRPA). Après avoir été le sous-chef de opérations à l’Etat-major des armées, il a été le chef de cabinet de deux ministres de la Défense, àn savoir Charles Millon et Alain Richard.

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