L’armée de l’Air & de l’Espace parle de doter l’A400M d’un radar passif pour détecter les aéronefs « discrets »

Initialement, la France s’était engagée à acquérir cinquante avions de transport tactique A400M Atlas auprès d’Airbus. Mais cette cible fut réduite à « au moins » trente-cinq exemplaires par la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Pour certains, cette décision n’était pas cohérente avec l’évolution des contrats opérationnels de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], notamment au regard des besoins accrus de projection de forces vers les outre-mer.
Cela étant, s’il n’a pas rétabli la cible des cinquante exemplaires, le ministère des Armées a amendé sa position étant donné que six A400M « Atlas » de plus ont été commandés au profit de l’AAE, qui disposera ainsi de quarante-et-un appareils à l’horizon 2028-29. Cette évolution est d’autant plus nécessaire que cet avion, dont la pleine capacité opérationnelle a été déclarée en juin dernier après la validation de ses capacités tactiques, va se voir confier d’autres missions à l’avenir.
« On doit arriver en 2028/29 à quarante-et-un A400M. Ce qui constitue quand même une force de frappe très importante », a confirmé le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 22 octobre. Avec le retrait des C-130H Hercules, ce format pourrait encore évoluer. « On continuera de regarder s’il faut augmenter la cible ou non, pour nous permettre de remplir l’ensemble de nos missions », a-t-il ajouté.
Avec le Rafale et l’avion ravitailleur A330 MRTT Phénix, l’A400M constitue un « triptyque » permettant à l’AAE de « projeter de la force à l’autre bout du monde », comme en témoigne l’exercice PEGASE [Projection d’un dispositif aérien d’EnverGure en Asie du Sud-Est], a souligné le général Bellanger.
« Nous sommes les rares à pouvoir faire ce type de mission, avec des Rafale, des A400M pour la logistique et des A330 MRTT, qui assurent le ravitaillement mais aussi tout ce qui est liaisons de données et C2 [commandement et contrôle] aéroporté ». En quarante heures, vous vous posez à l’autre bout du monde et vous êtes capables de faire une mission de frappe une heure après. C’est quelque chose qu’on ne réalisait pas il y a quelques années », a insisté le CEMAAE.
Et d’ajouter : « On peut le faire grâce à l’A400M, qui n’est pas uniquement un avion de transport ».
Effectivement, l’A400M a suffisamment de potentiel pour envisager de lui intégrer de nouvelles capacités, notamment celles relevant du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance [ISR]. Ce sera d’ailleurs le cas pour les appareils destinés aux forces spéciales [via l’escadron 3/61 Poitou] et au Groupe aérien mixte [GAM] 56 Vaucluse, du Service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE].
L’intégration de capacités offensives est également envisagée. La puissance électrique de l’A400M, « avec quatre moteurs TP400 de 11 000 ch chacun, permet une évolutivité grâce à sa réserve d’énergie [armes à énergie dirigée, serveurs et relais de communication en vue du futur combat cloud] », avait confié le colonel Bastien Cardot, le responsable du développement capacitaire « avions de transport et hélicoptères »au sein de l’état-major de l’AAE, dans les pages du magazine DSI, en juin dernier.
L’A400M « pourrait larguer des effecteurs cinétiques tels que des missiles de courte portée ou des bombes guidées placés en soute ou sous voilure », avait continué l’officier.
Devant les députés, le général Bellanger a confirmé cette évolution de l’A400M. Évolution qui pourrait même aller au-delà , avec l’intégration de moyens de détection aéroportés.
« Demain, cet avion fera partie directement d’un raid conventionnel parce qu’il pourra embarquer […] des drones, du brouillage offensif et un radar passif. Et donc, on l’utilisera vraiment pour accompagner un raid de chasseurs, tout comme d’ailleurs le MRTT », a avancé le CEMAAE.
La mention d’un radar passif aéroporté est intéressante… car cette capacité fait l’objet de travaux menés par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] et le Centre de recherche de l’École de l’air et de l’espace [CREA] depuis 2013. Ce projet a été classé parmi les priorités de l’Agence de l’innovation de défense, dans l’édition 2021 du Document de référence de l’orientation de l’innovation de Défense [DROID].
Le principe du radar passif a été posé par le groupe allemand Telefunken lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il consiste à utiliser les ondes de différents émetteurs [radio, télévision, téléphonie mobile], lesquelles se réfléchissent dès qu’elles rencontrent un obstacle, comme un avion en mouvement, par exemple. Cependant, pour être pertinent, un tel système doit être couplé à de puissants calculateurs afin d’analyser les ondes reçues pour ensuite déterminer la vitesse et la direction d’un aéronef détecté.
Un radar passif présente plusieurs avantages : il est discret puisqu’il n’émet aucun signal, il n’est pas sensible au brouillage électronique, il couvre les zones à basse altitude et il peut détecter des « aéronefs discrets ». En revanche, il ne peut être efficace que s’il peut s’appuyer sur suffisamment de sources d’émissions électromagnétiques.
Le ministère des Armées est plutôt discret sur le projet mené par l’ONERA et le CREA. Cela étant, en avril 2024, il a fait savoir que ce dernier venait de connaître une « avancée significative » après que des essais « prometteurs » ont laissé entrevoir de « nouvelles perspectives de développement ».





Les radars passifs sont également très pertinents pour détecter des avions dits furtifs.
Le problème est effectivement de disposer d’une importante puissance de calcul afin de discriminer les cibles intéressantes des échos secondaires. L’arrivée à une échéance beaucoup plus rapprochée qu’envisagée il y a peu de détecteurs et de calculateurs quantiques rangera définitivement les appareils furtifs au rayons des curiosités .
@Yvon
La technologie des radars passifs est en effet très prometteuse, et pourrait amoindrir fortement l’avantage dont disposent actuellement les avions de 5ème génération.
Pour autant, le choix de l’A400M comme porteur interroge : si c’est temporaire et uniquement à des fins d’expérimentation, cela se comprend aisément, compte tenu du volume et de la puissance électrique disponible. Mais s’il s’agit d’équiper plusieurs A400M de ce système de manière pérenne, alors c’est une autre histoire. L’A400M n’est en effet pas conçu pour cela. C’est un « high value target », qui vole lentement à moyenne altitude, avec une signature radar et IR colossale. Son coût élevé et sa vulnérabilité interdit de l’exposer dans des missions qui vont consister à « rôder » à proximité d’un espace aérien contesté, dans un contexte de conflit de haute intensité caractérisé par la présence potentielle de chasseurs furtifs adverses. Même avec une escorte, le risque semble démesuré, surtout à l’heure où se développent des missiles air-air à très longue portée.
Encore une fois, ce type de mission à haut risque doit désormais être confié à des drones, à la fois moins coûteux et plus nombreux (quitte à déporter tout ou partie du traitement du signal au sol), potentiellement « perdables » si besoin, et facilement remplaçables.
Sous réserve de faisabilité, on peut par exemple imaginer qu’un tel radar passif soit installé à bord d’un « Neuron NG », UCAV qui accompagnera le futur Rafale F5. Le radar prendrait place dans la soute du drone, en lieu et place des armements, et les antennes et capteurs pourraient être « noyés » dans les ailes et le fuselage de l’appareil. Le drone ainsi modifié servirait alors de « sonnette d’alarme » au profit du Rafale F5 et des autres « Neuron NG » en vol, pour les alerter en cas de détection d’appareils furtifs.
Si l’intégration à un drone Neuron NG était jugée impossible (par manque de place ou de puissance électrique) alors il conviendrait de se tourner vers un autre porteur, type jet d’affaire dronisé, ou drone spécialement conçu pour cet usage.
Le premier problème de l’installation de « radars passifs », c’est la taille et l’emplacement des antennes. Les avions dits furtifs sont prévus pour avoir une signature faible aux ondes électromagnétiques à fréquences élevées, qui sont celles des radars de poursuite et de tir. La détections aux fréquences plus basses impose des antennes plus grandes et plus écartées, donc des avions de grande taille pour une solution embarquée, ou des antennes tractées rétractables.
https://www.radartutorial.eu/07.waves/Ondes%20et%20bandes%20de%20fr%C3%A9quences.fr.html
Le deuxième problème est le traitement du signal, être capable de distinguer un écho dans le bruit ambiant (parasites météo, brouillage, émissions intempestives, etc), surtout avec des émissions continues (pas de blip d’émission, juste du flux en continu) et multiples, et des antennes en mouvement (celui de l’avion). Par comparaison, le traitement pour les radars terrestres trans-horizon est beaucoup plus simple (même si déjà complexe).
Il sera plus simple et moins coûteux (et plus facile à multiplier pour la redondance) d’utiliser des drones dédiés au transport aérien de ces antennes, avec renvoi des détections vers une station au sol pour les calculs et la distribution des résultats vers qui-de-droit, plutôt qu’un nouveau type d’AWACS avec équipage qui sera une cible de choix pour les missiles à longue portée.
Visiblement, l’A200M est passé aux oubliettes.
Pourquoi pas une flotte transport composée exclusivement de C295 et d’A400 M, mais dans ce cas, il faudrait commander une vingtaine des premiers et une dizaine des seconds avec livraison 2030 2035.
Radar passif, Oui au sol, mais radar passif embarqué dans un A400M est-ce une doctrine d’emploi efficace?
L’armée de l’air sait que les deux A50 russe ont été descendus par des missiles anti radar, donc peut-être qu’il est envisagé de ne pas remplacé les 4 Sentry et de mettre en service des appareils dotés de cette technologie passive, pour détecter les menaces jusqu’aux appareils de 6ème génération.
A suivre en fonction des financements et du vieillissement de la flotte A400M vu leur emploi.
Le C295 est sympa, mais vraiment très court en matière de distance franchissable.
Selon Airbus, 5 700 km à vide et 3 700 km avec 6 tonnes, il est plus performant que le C235. https://www.airbus.com/en/products-services/defence/military-aircraft/c295/c295-technical-information
En Gun Ship alors.
ouais , ca serait super!! avec 2 CT40 en sabord , il ne ferait pas être en dessous .
Les deux A50 russes.
De ne pas remplacer.
surtout qu’après la prochaine sortie des quatorze C130 nous en aurions grandement besoin comme vous le dite .
Il est curieux que notre Grand État Major successeur de celui de feu Gamelin n’ait pas pensé jusqu’ici à faire de cet avion un bombardier lourd, non pas de bombe larguées et tombantes mais volantes et guidées en accompagnement des avions légers multiroles. on peut penser également à une fonction de porteur d’essains de drones sur certains théâtres d’opération.
On appelerait cela le SCAF….
Et les Allemands auraient pu financer le test de lancement de remote carrier depuis A400M ….
Ah! mais c est déja le cas!
si le radar passif est novateur et peut etre le futur de la détection d’avion furtif, pourquoi ne pas le dédier à avion spécifique comme on le fait pour un Awacs, un AEW&C ou un Globaleye ?
si on n’a pas assez d’A400M pour le transport et la projection, autant se les garder pour ça et dédier un avion le role de radar passif (un B737, A330, A320, Globaleye, Falcon Dassault)
Parce que:
« Demain, cet avion fera partie directement d’un raid conventionnel parce qu’il pourra embarquer […] des drones, du brouillage offensif et un radar passif. Et donc, on l’utilisera vraiment pour accompagner un raid de chasseurs, tout comme d’ailleurs le MRTT », a avancé le CEMAAE.
Vu le coup excessif de cet avion, et vu qu’on n’en a pas assez, je trouve étonnnant de prendre le risque de l’envoyer accompagner un raid aérien de chasseurs. S’il reste à distance ça limitera sa portée radar et donc son efficacité, et s’il se rapproche il prendra le risque de se prendre un missile longue portée comme dans le cas du rafale indien abattu par un missile chinois de longue portée (>200km)
Un avion de type Bombradier Globaleye aurait été plus souple et adapté qu’un avion de transport lourd
L’ A400M ne se vend pas bien, il faut impérativement lui trouver de nouvelles fonctions …
Votre verre est à moitié vide. Dans le verre à moitié plein, cet avion a de grandes perspectives d’évolution d’emploi de par sa grande taille de soute, ses réserves d’énergie disponibles, ses capacités de vol, l’évolution électronique de la guerre, et l’imagination des ingénieurs et des militaires.
J’imagine très bien l’A400M doté de guerre électronique active/passive embarquée en nacelle, employé en même temps comme « camion à drones et missiles » dans le cadre d’une mission de bombardement.
Mais je l’imagine moins bien comme participant à un raid avec des Rafale /EF2000 / F15 / ….. en raison du fort différentiel de vitesse de croisière : Mach 0,72 pour l’A400M contre du proche-sonique c-à -d mach 0,95 à 0,99 pour les avions de chasse sus-cités : perte de temps considérable dans l’effet éclair du raid aérien si les chasseurs-bombardiers doivent « attendre » l’A400M qui se traine.
Pour ce qui est de la consommation énergétique du système complet de radar passif, à l’heure des CPU ARM (faible consommation) 128 cÅ“urs (USA / Chine / mais pas Europe) , a-ton vraiment besoin d’une débauche d’énergie pour effectuer les calculs si intensifs. N’y a-t-il pas là un rôle potentiel à court terme pour du Falcon 8X/10X puis ultérieurement pour l’EuroDrone et ses 40 heures d’autonomie ?
CPU 128 cÅ“urs il n’y que Ampere qui les proposent et c’est US
Les chinois je n’y crois pas du tout, par contre TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Compagny) fort possible !
Oui, TSMC comme fondeur, et Alibaba comme client….mais pas que…
https://next.ink/brief_article/independance-dans-le-cloud-alibaba-annonce-son-cpu-arm-et-ouvre-son-risc-v/
https://www.tomshardware.fr/alibaba-presente-son-yitian-71-un-processeur-a-128-coeurs-arm-grave-en-5-nm/
https://www.clubic.com/actualite-574200-la-chine-devoile-un-nouveau-processeur-qui-ne-fait-plus-rire-personne.html
D’un autre côté la Chine développe ses propres capacités de gravure en contournant le monopole de ASML en développant une technologie basée sur l’interférence de deux faisceaux de lumière de longueur d’onde identique pour obtenir des résultats proches de l’extrême UV en lithographie directe.
La Chine fait des progrès en pas de géant en gravure, résultat forcé dû à l’embargo américain.
Récente trouvaille des Chinois : la maîtrise des défauts de résine !
https://www.generation-nt.com/actualites/chine-semi-conducteur-lithogravure-cryo-microscopie-puces-technologie-2065391
Bon, ce n’est pas encore au niveau de la prod « occidentale », mais il ne leur faudra sans doute plus que quelques années pour y arriver.
Merveilleux résultat, qui met à mal toute la stratégie stupide des embargos : cela gêne un temps, puis rend plus fort l’adversaire. Si un jour les Américains affrontent les Chinois, ces derniers pourront produire leurs puces pour leurs armes, tandis que si les Américains avaient continué de les alimenter, ils leur auraient coupé le cordon au moment où cela aurait été le plus terrible pour eux.
Pareil pour les Russkofs.
Stratège à deux balles, politique à deux balles.
« Pour ce qui est de la consommation énergétique du système complet de radar passif, à l’heure des CPU ARM (faible consommation) 128 cœurs (USA / Chine / mais pas Europe) , a-ton vraiment besoin d’une débauche d’énergie pour effectuer les calculs si intensifs. »
L’énergie, ce n’est pas vraiment pour cela… C’est pour les capteurs.
@Lothringer. La vitesse de croisière d’un chasseur est inférieure à Mach 0,9, plus généralement entre Mach 0,75 et 0,85. A Mach 0,95 vous entrez dans le régime transsonique , extrêmement défavorable en terme de consommation de carburant.. A cette vitesse, vous n’êtes plus en croisière, mais en vitesse de combat …l’engagement est très proche…
Allez, un petit effort et on transformera l’A400 en AWACS européen. Je pense que nos ingénieurs en électronique en sont capables.
Quelqu’un aurait des informations sur l’impact des émissions provenvant des constellations en orbite basses sur ce genre de radar passif?
Cela permettrait il de détecter un F35?
Merci.
Théoriquement oui si le F35 vole suffisament bas (il faut que le radar passif ait accès à suffisament d’émetteurs), par contre je n’ai pas l’altitude max d’efficacité et cela dépend aussi de la zone surveillée (encore une fois, il faut des émetteurs… un passif en plein milieu du désert ou pleine mer ne verra pas grand chose).
Les radars passifs sont encore au début de leur potentiel et nécessite une quantité très lourde de traitement en temps réel.
Je serais curieux de savoir comme le système fonctionne sur un objet en déplacement (j’imagine que le déplacement perturbe le signal de référence donc impacte la capacité à détecter une « anomalie »).
Je ne vois pas trop le cas d’emploi mentionné dans l’article:
– La vitesse d’évolution de l’A400M n’est pas compatible de celle des chasseurs ou même du MRTT, donc je ne vois pas comment il peut accompagner un raid (sauf à être prépositionné pour « blanchir » les zones de passage?)
– Il ne pourra détecter que les menaces en basse altitude et encore une fois s’il dispose de suffisament d’émetteurs à portée
Cependant, il est très bien que la France continue de travailler sur les radars, son excellence est reconnue et le tissu industriel et académique clairement de rang 1 sur ce sujet. Il s’agit peut être de tester la viabilité et l’intérêt opérationnel du concept, si fonctionnelle, il pourrait être intéresssant de le monter sur un futur UCAV furtif (le radar pouvant lui donner une capacité de surveillance sans pénaliser sa furtivité) qui lui pourrait effectivement accompagner un raid ou se rendre en zone de déni d’accès.
Bref dubitatif mais très très curieux des futurs résultats!
Les Awacs et les MRTT non plus ne volent pas a la vitesse des chasseurs. Pourtant ils sont une composante essentielle aux raids.
oui effectivement je viens de vérifier les vitesses de croisières disponibles sur internet pour ces aéronefs (mais le Sénat donne un chiffre inférieur dans un des rapports pour l’A400M dans la gamme des 750m/h), donc je retire cet argument de mon poste, c’est moins évident que je ne le pensais.
Bonjour @Kawaa,
Je vais tenter de vous expliquer (Mais @prof de physique serait peut-être plus à même de le faire…).
Les émissions des satellites en LEO (Low Earth Orbit = orbite basse, 450 à 2000 km d’altitude) ont un impact significatif sur les radars passifs, impact essentiellement positif car les opérateurs ont constaté qu’elles améliorent les performances des “grandes oreilles“ d’un radar passif (meilleure portée/résolution). C’est d’ailleurs en partie par des émissions satellitaires LEO qu’on effectue de la surveillance maritime pour détecter (par exemple) les « dark ships », et ceci grâce à un satellite qui envoie en permanence des signaux (ondes) vers la mer (et la terre) ; pour l’opérateur radar on dit que ce sont des ondes « opportunistes », ondes qui bien identifiées car émises dans une bande définie (généralement en Ku, 10–12 GHz) avec une puissance établie (~100 W) dans un faisceau étroit (~30 km de diamètre au sol). Quand le “faisceau satellite“ touche un bateau, une petite partie de l’onde rebondit instantanément (réflexion spéculaire ou diffuse) et change donc de direction. Cette réflexion est captée par le radar passif (alarme !) qui va analyser (IA) les différents paramètres, tant de l’onde dite opportuniste (émission) que de sa réflexion (avec production d’un coefficient de réflexion = RCS), et ce pour déterminer avec précision (< 50 m ) la position du bateau (Et effectuer son suivi, Et déterminer sa vitesse = Doppler). Cependant, les émissions LEO existantes, comme celles des milliers de satellites Starlink, engendrent de la "pollution spectrale“, créant un “fouillis radar“ (à cause des échos parasites). La parade est obtenue par l’IA (Filtres + Algorithmes de compensation et spécifiques) par “clutter suppression“ = suppression des échos parasites.
Oui, on peut détecter un F-35, actuellement entre 50 et 300 km (portée), et + si émetteur LEO ou si le F-35 émet ou s’il est escorté par un F-15 ou F-22 [Idem pour un radar actif pour un F-35 avec armement externe ; c’est un fait technique, pas une opinion !]. La problématique réside dans la portée de détection et la capacité de réaction, mais les techniques s’améliorent constamment…
Merci pour l’explication.
N’étant pas un initié dans le domaine, j’émets l’hypothèse profane qu’un chasseur ou drone, avec revêtement absorbant des ondes (entre autres), ne renverra pas une position suffisamment précise. Il en découlerait, de facto, des difficultés pour envisager des évolutions de cible par mesures doppler, dans un court délai.
Par contre, une modification observée du champ de détection pourrait suffire, de façon imprécise mais suffisante pour alerter, à orienter ensuite d’autres détecteurs passifs (IRST, Spectra ou équivalent ?) ou actifs (émission EM dans secteur) qui EUX détermineraient une situation dans ce champ de détection.
Sans rien y connaitre, je veux dire que ce ne serait pas un effet doppler sur suivi de cible éventuelle qui indiquerait un plot avec route et vitesse. Ce serait la répétition de modifications observées sur un axe qui, à ce moment là , pourrait suggérer une présence : à la troisième détection de modification de champ, il serait peut-être envisageable de dire telle route et telle vitesse. Pour faire simple dans mon hypothèse profane, il y aurait une sorte d’esprit doppler, mais pas d’effet doppler, parce que revêtement furtif qui réduit ou leurre les calculs du récepteur.
Votre commentaire est plus objectif et connaisseur que le mien, mais je trouve un peu ambitieux de déterminer à T+0,1 un mouvement au contact d’une matière qui absorbe et diffracte. Merci en tout cas de me cultiver un peu et désolé pour l’hypothèse néophyte.
Howk,
Non non votre raisonnement est valide. Pour certains “discrets“ ou “furtifs“, la détection est affinée par un ensemble de capteurs en réseau (y compris ceux des radars actifs “transhorizon“). Et là apparait l’intérêt particulier des radars passifs qui n’envoient pas d’ondes (comme les radars actifs) mais “écoutent, observent et recueillent“ les ondes électromagnétiques (EM) et leurs impulsions (IEM) qui existent et se propagent dans l’air sur de longues distances et à environ 300 000 km/sec. Partons du principe que TOUT produit un rayonnement électromagnétique (Le corps humain, les objets, les avions, les chars, etc.), toutes les EM modifient localement et temporairement les propriétés du milieu dans lequel elles se propagent, et la difficulté est de pouvoir identifier les EM et IEM et les cataloguer. D’où l’intérêt fondamental d’émettre “par le haut“, comme c’est le cas avec les émissions satellitaires en LEO, de façon à pouvoir -avec un récepteur implanté à 300 km de distance (ou plus)- analyser tous les signaux existants dans la zone ciblée, et en particulier ceux provenant des faisceaux de l’émetteur qui rebondissent, s’évanouissent ou trahissent une anomalie (rebond, dissipation anormale, modification de phase, fouillis spécifique,…). Bien entendu, sans IA, c’est impossible à interpréter.
Concernant les revêtements absorbants ou matériaux furtifs (F-35, B2, F-22, …), s’ils réduisent la puissance ou absorbent partiellement les ondes et leurs échos, il y a toujours un résiduel qui peut être interprété par un radar passif. De surcroît, existe ce qu’on appelle un phénomène de résonnance qui désigne les fréquences vibratoires d’un avion qui, en vol, émet des vibrations et des ondes de choc, créant ainsi des impulsions/pulsations à certaines fréquences déterminées. Comme si un nuage enveloppé l’avion (le terme est impropre, mais c’est pour l’image). C’est un phénomène normal, identifié, pouvant être mesuré et donc identifié.
Prenons le F-35, il est revêtu de couches composites de matériaux radar-absorbants (RAM, pour Radar Absorbent Materials) intégrées à “la peau“ du F-35 de façon à minimiser la section efficace radar (RCS), en absorbant ou dispersant les ondes radar plutôt que de les réfléchir. Mais ces matériaux -bien connus (*) par les ingénieurs des BE- ne font que réduire, disperser ou dissiper des retours d’échos, modifier un environnement électromagnétique existant, et ceci peut être modélisé pour alimenter les bibliothèques de l’IA.
(*) = Nanotubes de carbone (CNT), Résines composites (BMI, Bismaleimide) intégrant des particules absorbantes de ferrite ou de carbone, Résine époxy, Céramique absorbante, Carreaux ou poudres de ferrite efficaces contre les ondes VHF/UHF des radars longue portée, etc. [Sources : Pentagone, GAO BE et publications scientifiques]
Pour localiser très précisément l’avion détecté on (l’IA) utilise l’interférométrie multi-sites (réseau) qui va mesurer tous les phénomènes d’interférence des ondes et leurs caractéristiques (Les ondes se caractérisent de façon différente selon de multiples critères et la fréquence se modifie lorsque l’onde est en mouvement) et analyser ainsi les variations de déplacement pour définir une vitesse et une localisation très précise.
Que les puristes me pardonnent, merci.
Pour les amateurs de geo politiques nous vivons une période fascinante. Pour qui contre qui ce radar?
Les russes? Très fort en nucléaire et balistique mais la discrétion et la finesse n’est pas leur meilleur atout.
Les chinois? Ils veulent nous piller pas nous envahir.
Reste les avions furtifs anglo saxons… ou allemand à moyen terme.
Bref méfie de toi de tes ennemis mais encore plus de tes amis!
Avion furtif : Allemand !!!!
S’il etait si bon, ils n’acheraient pas des F35.
En aéro les allemands sont complètement largué….des pays comme la Suède, l’Italie, le RU et bien. évidemment la France sont largement devant
@Mic
La Suède, l’Italie, et le RU serait devant ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
C’est un peu tiré par les cheveux. Le rôle de l’armée est de parer à un maximum de menace possible l’empêchant de conduire sa mission. On peut parfois développer un système en pensant au « contre qui » mais la plupart du temps c’est au sujet du « contre quoi », les capacités des pays évoluent, les alliances se font et se défont etc.
La France est spécialiste de la détection (air, terre, mer) et exporte un max sur ce segment (Thales par exemple sur les sonars et les GMxxx), il est donc normal que d’une part nos militaires se préparent à toute éventualité et d’autre part de conserver notre rang sur ce segment. Je ne comprend pas bien le cas présenté ici (ce type de radar, loin d’être au point, sur un aéronef incapable d’accompagner un raid), mais nous (en tous cas « je ») n’avons pas nécessairement l’ensemble des éléments en mains. C’est peut être une préparation pour un emport sur un UCAV lui même furtif.
Oui un peu tiré par les cheveux c’est vrai.
Ma réflexion partait que ce système a déjà été testé sur le f35 et 22, les allemands étaient fiers d’avoir réussi à les détecter.
Et dans ma pensée, seuls les américains ont pour l’instant de réels avions furtifs.
Étant entouré de pays possédant des f35, je le demandais si la France ne voulait pas se procurer des moyens de détections… et pallier les faiblesses du rafale dans ce domaine.
Car malgré ce qu’on peut lire, le f35 comme le 22 et f117 sont de sacrées avancés dans l’aviation militaire.
Voilà mon raisonnement. Sûrement mauvais mais une réflexion!
Tu essaies de dire quelque chose ?
Franchement il est très content votre commentaire…
L’Allemagne développe et utilise des systèmes radar passifs pour détecter des cibles sans émettre ses propres signaux.
Un exemple allemand notable est le système TwInvis de Hensoldt, reconnu pour sa furtivité et son utilisation de signaux provenant d’autres sources. Des précurseurs historiques, tels que le radar allemand Klein Heidelberg, ont été développés dès la Seconde Guerre mondiale.
Développements allemands actuels
TwInvis (Hensoldt) : Ce système est un radar passif qui n’émet aucun signal électromagnétique, ni le système lui-même, ni les cibles.
Collaboration avec l’Armée de l’Air : L’Armée de l’Air allemande teste le système TwInvis afin d’améliorer ses capacités de défense.
Système optionnel : Le radar TwInvis est disponible en option avec le système de défense aérienne IRIS-T SLM de Diehl Defence, conçu pour contrer les drones et les missiles.
Fonctionnement des radars passifs
Utilisation d’autres signaux : Les radars passifs utilisent des signaux électromagnétiques existants, tels que ceux des émetteurs de radiodiffusion numérique (TNT et DAB+), au lieu d’émettre leurs propres signaux.
Mesure d’écho et de réflexion : Le système reçoit le signal d’origine ainsi que ses réflexions provenant d’objets tels que des aéronefs.
Localisation : La position précise de la cible est calculée en comparant les temps de propagation du signal.
Historique
Origines : L’histoire du radar passif remonte aux débuts de la technologie radar. Dès la Seconde Guerre mondiale, des ingénieurs allemands développaient des systèmes de radar passif.
Klein Heidelberg : Ce radar passif constituait un système allemand important durant la Seconde Guerre mondiale, utilisé pour détecter les aéronefs en approche.
Le système radar passif allemand le plus connu est
TwInvis (Twin intelligent visual system), développé par la société Hensoldt. L’Allemagne possède une longue tradition dans le développement de la technologie radar passif, remontant à la Seconde Guerre mondiale.
Fonctionnement
Contrairement aux systèmes radar actifs, les systèmes radar passifs n’utilisent pas leur propre émetteur. Ils reçoivent les réflexions de signaux déjà émis par d’autres émetteurs non coopératifs, tels que des stations de radio ou de télévision civiles, des antennes-relais de téléphonie mobile, ou même des signaux satellitaires (émetteurs opportunistes).
En mesurant la différence de temps entre le signal reçu directement de l’émetteur opportuniste et le signal réfléchi par l’objet cible, et en connaissant les positions de l’émetteur et du récepteur, il est possible de calculer la position de l’objet.
Systèmes et développements allemands
TwInvis (Hensoldt) : Il s’agit du système allemand moderne le plus important. Basé sur la technologie numérique, il peut être utilisé aussi bien pour la surveillance de l’espace aérien militaire que pour le contrôle du trafic aérien civil. Ce système est considéré comme capable de localiser même des objets difficiles à détecter, tels que les avions furtifs, car ceux-ci réfléchissent les signaux existants. La Luftwaffe l’a déjà utilisé à des fins d’essais.
Historique : Le premier radar passif au monde fut le système allemand « Klein Heidelberg Parasit », développé pendant la Seconde Guerre mondiale pour exploiter les émissions du radar britannique « Chain Home ».
Organismes de recherche : Des institutions comme l’Institut Fraunhofer de physique des hautes fréquences et de techniques radar (FHR) mènent également des recherches sur les technologies de radar passif, notamment l’utilisation des signaux satellitaires.
Applications civiles : Les systèmes de radar passif sont également utilisés à des fins civiles, par exemple pour le marquage nocturne à la demande des éoliennes afin de réduire la pollution lumineuse.
Avantages
Absence d’émissions : Puisqu’aucun signal n’est émis, le système est difficile à localiser et n’interfère pas avec d’autres systèmes.
Coût et efficacité énergétique : Les coûts et la consommation d’énergie d’un émetteur haute puissance sont éliminés.
Détection furtive : Cette technologie peut constituer une menace potentielle pour les avions furtifs, car ces appareils réfléchissent passivement des signaux même lorsqu’ils ne sont pas activement détectables.
https://www.hensoldt.net/fr/news/hensoldt-passive-radar-to-be-used-in-civil-aviation
Rappelons que pour qu’un radar passif puisse fonctionner, il faut des antennes émettrices. Ce sont généralement celles qui sont au sol.
Par conséquent, un radar passif sur un A-400M sera certes capable de repérer un avion furtif, mais uniquement au-dessus du territoire européen. Si c’est au-dessus de la mer, on n’a aucun chance de repérer l’avion adverse.
Certains disent que l’on peut aller sur l’eau.
On appelle ça un bat-eau. En Français.
Mais bon…
Sauf qu on parle d un avion capable de larguer des drones émetteurs. Comme des bouées actives en ASM.
@dolgan
Si on prévoit d’envoyer quelques centaines de drones et que ces derniers arrivent à rester en l’air sur la durée, il y a une chance.
À quelle distance, par un radar passif intégré?
Parce que vu la talle de l’A400, il illumine l’écran d’un radar de chasseur à plus de 200 km…
Autre question: pourquoi seulement des missiles courte portée? Cet avion doit pouvoir tirer de loin sur un chasseur ou une batterie sol/air, même si la cible est hors de portée de ses capteurs, en utilisant les données fournies par un chasseur ami, bien plus près de l’engin visé, ou celles d’un Awacs.
Pour accompagner un raid de chasseurs/bombardiers, il me semble que l’A400 doit servir de camion à bombes, missiles, et même drones ISR, et MTO… pour justement permettre aux chasseurs de ne pas partir pleine charges, 15 t de bombes, missiles, et réservoirs d’essence.
L’échange de données, y compris de coordonnées de tir, est justement ce que permet SCORPION.
Je suis sûr que c’est ce que visent nos autorités.
Les drones sont pas la pour servir le café aux pilotes de rafale.
Le problème est que l’axe sino-russe est opérationnel et fonctionne à plein. Si les chinois trouvent opportun et rentable d’aider les russes à rendre leurs avions discrets et intelligents, mieux vaut savoir les détecter, d’où l’intérêt de ce matériel.
Et côté Ouest, l’indicible de la Maison blanche est en train de nous lâcher en rase campagne, transformant les pays de l’UE en herbivores.
A tout le moins, électrisons la clôture qui nous protège et prions pour que les prochaines Sudètes ne soient pas gobées avant 3 ans minimum pour que nous ayons le temps de muter en omnivores.
« pour que les prochaines Sudètes  » boumeur ne peut faire la sieste devant julien lepers s’il n’a auparavant fait sa petite référence à la 2GM (ne pas l’avoir faite est le drame de ta génération, est-ce qu’au moins tu t’es vengé sur des soldat de plomb pour cette fois couper la route à manstein ?)
J’ai gagné mon pari !
Vous êtes incapable de faire un apport sans insulte, sans référence à LCI et sans le mot boomer. Dans vos éructions de panouille invétéré vous avez même réussi à associer Macron à boomer preuve que vous ne comprenez pas soit le sens du mot boomer ou soit la philosophie de votre président soit les deux (ce qui est le plus plausible).
Il est vrai que comme l’a découvert @bench vous ne savez lire que les 10 premières lignes d’un document et que lire notre constitution dans son entier dépasse votre entendement.
Vous ne pourrez jamais aimer votre prochain car personne n’est ni sera votre proche. Mon pôvre, vous devez haïr vos parents de vous avoir si mal élevé.
Dans l’impatiente attente de lire vos nouveaux apports forgés à l’uranium appauvri.
Bonjour à votre veuve Poignée
une vidéo intéressent sur le radar allemand https://www.hensoldt.net/fr/products/twinvis-passive-radar-surveillance-of-noiseless-objects .
A la question de savoir si les avoins furtif sont détectable hensodt répond oui .
Et donc les germaniques achètent du F35 (et il y en aura d’autres que les commandes en court) 🙂
Des génies je vous dis, des génies! 😉
L’achat du F35 rentre dans les missions nucléaire de l’Otan ,mission que l’Allemagne doit faire. Seul un avion de conception américaines peuvent porter la bombe B61 , ni le rafale ,ni le gripen peuvent faire cette mission . Car il y as une attache spéciale pour cette bombe .
Apparemment ,certains ne comprendrons jamais . concernant les radar , les allemands qui sont des gens bête , on une longueur d’avance sur la France , et quand il aurons le F35 , ils pourrons vérifier .
A la question de savoir si vous ne faites que répéter ce que dit l’article ci-présent très bien, la réponse de tout le monde est oui.
Moi j’ai simplement relayer la réponse de Hensodt pour eux c’est oui , ce radar est déjas en essai dans la Luftwaffe . Il fonctionne très bien avec le système IRIS T .
Ce radar est financé par les fond propre de la société ,l’état n’a pas verser de fond public . c’est un gage de sérieux , si celas n’avais pas fonctionner les recherche aurait étais arrêter( date de lancement 2006) . je constate qu’en France les firmes attende que l’état investi dans la recherche pour commencer les travaux . Thales aurais pu le faire depuis longtemps sur ses fonds propre .
HS @ Czar sur le fil gendarmerie fermé : si tu savais lire une intervention jusqu’au bout imbuvable crétin prétentieux, au lieu de te goberger tout seul dans ton coin à chercher la meilleure formule assassine qui anéantira ton interlocuteur, tu aurais compris que l’article 35 que je cite précise que le gouvernement informe le parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger…/… cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.
Information, aucun vote, tu comprends ou il faut te faire un dessin ma grande?
Bref le président a tout le pouvoir d’engager les forces armées à l’étranger sans passer par l’autorisation du parlement. Donc tes élucubrations farfelues à base de « patator », de « boumeur » et d' »érotomanie » tu peux te les carrer où je pense.
Si pour toi la constitution de la République n’est qu’un « fatras de mots », pour reprendre tes paroles, je ne peux rien pour toi et ta connerie crasse. Tu n’as plus qu’à rester confit dans ta suffisance bouffie de prétention imbécile et tes certitudes de petit chef acariâtre. A défaut de passer pour l’intelligent que tu essayes désespérément de mettre en avant ici, tu continueras à faire étalage de ta bête et méchante médiocrité.
hors sujet qui as pas sa place dans cette discution
« Bref le président a tout le pouvoir d’engager les forces armées à l’étranger » non, jobard : c’est le GOUVERNEMENT qui décide de la politique de défense et dispose de la force armée, ainsi que je l’ai rappelé en citant le texte de constitution qu’est-ce que tu ne comprends pas dans ces mots simples et clairs ? s’il y a cohabitation par exemple, le président ne peut lancer un conflit auquel le gouvernement serait opposé. t’as encore raté une bonne occasion de fermer ta gueule, erwannnnnn