Le ministère des Armées va subventionner cinq projets français de drone MALE pour le « bas du spectre »
Dans les années 2000, alors que les drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] Predator mis en œuvre par les forces américaines et la CIA étaient intensivement utilisés contre les groupes terroristes liés à al-Qaïda tant au Moyen-Orient qu’en Asie centrale, plusieurs pays européens prirent conscience de leur retard dans ce domaine.
Ainsi, à la demande de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Espagne, EADS [devenu Airbus Defence & Space] lança le développement du drone MALE Talarion… qui n’alla pas plus loin que la planche à dessin.
Puis, dans la foulée des accords de Lancaster House, signés en novembre 2010, Français et Britanniques confièrent à BAE Systems et à Dassault Aviation le soin de mettre au point le drone MALE Telemos, avec l’objectif de disposer d’un appareil opérationnel d’ici cinq ans, pour un coût alors évalué à 500 millions d’euros. Seulement, comme le Talarion, il finit par tomber dans les oubliettes.
Puis, en 2013, Airbus, Dassault Aviation et Leonardo proposèrent de développer conjointement un drone MALE européen, appelé MALE RPAS [ou EuroDrone]. Après moult rebondissements, ce projet put enfin prendre son envol sous l’égide de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr] en 2022. Et, désormais, il est question que cet appareil, particulièrement imposant avec sa masse de 11 tonnes, soit opérationnel en 2031. Une éternité, au regard du rythme des évolutions technologiques…
D’où les doutes exprimés par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors de ses auditions parlementaires.
« L’Eurodrone MALE devrait avoir un an de retard. Il faudra se poser la question des pénalités. Les raisons, je ne les connais pas. L’enjeu, maintenant, c’est d’avoir une livraison dans les forces d’un drone qui soit toujours d’actualité du point de vue opérationnel. Nous devrons en parler avec les différents partenaires », avait ainsi déclaré M. Lecornu devant les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, en octobre.
Et d’ajouter : « Soit on décide de l’abandonner unilatéralement, et cela peut coûter aussi cher que si l’on commande vraiment l’objet. Soit on décide collectivement de faire évoluer le programme. Mais inversement, si l’on ne reçoit pas ce que l’on a commandé, c’est plutôt l’entreprise qui nous devra des pénalités ».
Or, dans le même temps, des PME françaises ont lancé le développement de drones MALE, le plus connu étant l’Aarok, de Turgis & Gaillard. Dévoilé en juin 2023, cet appareil est désormais prêt à effectuer son vol inaugural. Et cela après avoir fait l’objet d’un marché qui, notifié en décembre dernier par le ministère des Armées, vise à étudier le concept de drone « certifiable mais non certifié ».
En février, lors d’un déplacement à l’aérodrome de Blois-Le Breuil [Loir-et-Cher], où est installé Turgis & Gaillard, M. Lecornu a fait part de son intention de lancer une initiative visant à encourager les PME du secteur de l’aéronautique à développer des drones MALE en leur accordant des subventions financées par les pénalités de retard dues par les industriels qui n’ont « pas été capables [de] délivrer ces grands programmes qui sont clés pour l’armée française ».
Selon M. Lecornu, le marché sur le concept de drone « certifiable mais non certifié » attribué à Turgis & Gaillard relève de cette logique. Il permet à la PME de « poser un premier jalon dans son programme de drone MALE », a-t-il dit.
Depuis, au moins quatre autres PME ont investi le segment des drones MALE.
Et, ce 17 juin, à l’occasion du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le ministère des Armées a signé une convention de subventions accordées à ces cinq industriels [en comptant Turgis & Gaillard] pour « leurs projets de développement de drones MALE bas du spectre ».
Les entreprises Daher, Fly’R, SE Aviation et Aura-AERO vont bénéficier de ce dispositif.
Pour le moment, Daher n’a pas encore communiqué sur son projet de drone MALE.
Ce qui n’est pas le cas de Fly’R, qui développe le R2-600 MALE, un appareil ayant une envergure réduite grâce à son architecture aérodynamique en aile rhomboïde. « Sa motorisation hybride lui confère une endurance accrue, optimisant ainsi l’accomplissement de sa mission principale », précise la PME, dont le directeur général n’est autre que Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement entre 2008 et 2017.
« La voilure rhomboïde, en forme de losange, sans plan vertical, grâce à son aérodynamisme particulier, autorise des plages de vitesse et une manœuvrabilité très supérieures aux autres formes de voilure. À envergure égale, un aéronef à voilure rhomboïde peut doubler les performances en matière de vitesse, de temps de vol et de charges transportées », souligne encore Fly’R.
Au SIAE du Bourget, SE Aviation présente un appareil qui, basé sur le DRIADE [Drone de Reconnaissance et d’Intervention Autonome pour la Défense de l’Environnement], est plutôt dédié aux missions de surveillance maritime. Ses capteurs sont fournis par Diadès Marine, spécialiste des radars maritimes aéroportés.
Enfin, spécialiste de la propulsion électrique et hybride pour l’aviation, AURA-AERO développe le drone « ENBATA », avec l’appui de Thales, de Safran et d’ARÉSIA. Affichant une masse maximale de 2 tonnes et pouvant compter jusqu’à 1 tonne de charge utile, cet appareil disposera d’une endurance pouvant aller jusqu’à 55 heures. L’objectif est qu’il soit en mesure d’effectuer son premier vol d’ici fin 2026. À noter que ce projet est accompagné par le général Stéphane Mille, l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], ainsi que par le général Bruno Clermont.
Exclusively at the Paris Air Show, AURA AERO unveils ENBATA, its sovereign, multi-mission, controlled costs MALE drone!
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En exclusivité, au @salondubourget, AURA AERO dévoile ENBATA, son #drone MALE souverain, multi-missions et à coûts maîtrisés !@Armees_Gouv @DGA pic.twitter.com/vlxGupVLAG— Aura Aero (@aero_aura) June 17, 2025
« La signature de ces conventions auprès de cinq acteurs, émergents et confirmés, marque une étape décisive dans l’accélération de la stratégie du ministère des Armées en matière de drones MALE. En adoptant une approche agile et collaborative, ces conventions visent à favoriser l’émulation entre industriels. Elles permettront de faire naître la meilleure solution opérationnelle en respectant les contraintes de temps et de coût. Elles offriront en outre une diversification des options et de nouvelles perspectives pour l’export », a expliqué la Direction générale de l’armement.
» qui n’alla pas plus loin que la planche à dessin. »
Les planches à dessin sont au galta ( en Suisse , le grenier ) les écrans et la CAO sont les nouveaux acteurs .
Même en Suisse cela s’écrit galetas.
mercix
Pas de quoix !
« nouveaux acteurs »… Depuis fort longtemps! 😉 Mais la formule « planche à dessins » garde tout son sens.
« garde tout son sens » oui , pour les « pépés » !
Un centre d’expérimentation des drones et autres innovations sur une ile du Pacifique, ou aux abords de Biscarrosse, avec des évolutions en mer.
pas exactement , c » étaient en réalité une initiative de sont entourage, suivant les versions entendu, ou son chef d’ état major particulier ou de son conseiller » spécial » qui on voulu êtres plus royaliste que le roi.
beaucoup de choses on été faites au nom de Mitterrand pour s’ attiré ses bonnes grâces dans le plus pur style courtisan il jouait beaucoup avec ca
Mon, ton, son.
Ils sont, elles sont.
Une initiative de son entourage.
Les versions entendues.
Pour s’attirer ses bonnes grâces.
Ce serait en effet une bonne idée, histoire de desserrer les contraintes administratives fixées par les administration (notamment la DGAC) pour des vols d’essais.
Une terrible incompétence aura été à l’origine de la cause de notre manque d’anticipation …..Ha ha j’ai encore le souvenir des tergiversations de Hollande sur la nécessité d’armer les drones que nous avions acheté aux américains eu égard de l’absence d’étique et des règles de droit dans lesquelles la France s’est enfermée en voulant toujours laver plus blanc que blanc.
En 81, Mitterrand avait fait enlever toutes les armes embarquées sur les avions français lors du Salon du Bourget.
Et quasiment 10 ans après nous participions à la première guerre du Golfe! C’est ça la politique c’est très…………paradoxal!
Vous avez la rancune tenace, Bastan.
Je plains vos voisins, oh putain les pauvres.
le premier de la très longue liste des décideurs incompétents
@Bastan…. C’est encore le cas, d’après Mme Dati.
Les drones que nous avions achetés.
Ce qui me fait tiquer, perso, c’est cette tournure de phrase: « Une terrible incompétence aura été à l’origine de la cause de notre manque d’anticipation ».
Un futur antérieur, employé en réalité au passé, à l’origine d’une cause première qui est elle même la cause seconde d’un manque d’anticipation, ce qui renvoie au futur, ça m’effraie. Je me demande combien de bagnoles ce type va emboutir avant de savoir conduire et j’espère ne pas être sur son chemin.
Pourvu que personne ne lui file la conduite d’un bus scolaire…
Moi, c’est « l’origine de la cause » qui me fait sursauter.
L’origine de la cause de la raison de la genèse du ferment du pourquoi du fondement de la racine de la source du germe du point de départ ?
le Français est riche et très complexe, à ne pas mettre entre toutes les ……mains !
J’aimerai bien vous y voir pour anticiper et prendre des décisions…
La question de l’armement des drones sous Hollande est obsolète. Vous avez pas remarqué que les temps changent?
Plutôt que de se lamenter derrière son écran, pourquoi ne pas applaudir le dynamisme des PME françaises?
Eu égard à.
Eu égard à l’absence d’éthique.
Cependant, « eu égard à » ne veut pas dire « en raison de » mais « en considération de ».
https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9E0542
Moi j ai le U d ‘edgard, il attache sa bécane avec, faut que j’lui rende…sans dec, vous êtes lourds et polluez plus que sa moto…
Elle est bonne.
Il n’y a pas de « d » au prénom Edgar.
Étique (adjectif) : d’une extrême maigreur. https://dictionnaire.lerobert.com/definition/etique
Éthique (nom) : morale. https://dictionnaire.lerobert.com/definition/ethique
L’éthique et les règles de droit.
« À partir d’une certaine distance », Robert Larousse se confond exactement avec un dépressif.
Vous avez profondément tort dans votre réponse, et c’est vous qui transformez le sens, on peut lancer à partir d’une certaine distance. Il y a deux idées dans la phrase, parfaitement formulée : celle de lancer, celle d’un seuil de distance à l’objectif. La notion de seuil n’est pas la notion de position. Si je l’ai compris, c’est qu’il était parfaitement compréhensible. Toute autre explication tient soit d’une limitation intellectuelle, soit d’un autoritarisme destiné à gêner les conversations.
Vos seules interventions dépendent des fautes des autres. Vous les adorez ces fautes, les adulez, et vous en arriver à les inventer, car c’est là votre seule façon d’exister. Sans elle, vous n’avez rien à dire. Mais vous n’avez aucune autorité en matière de langue. Même si vous dites des choses, elles sont sans intérêt aucun, et si elles vous maintiennent en vie, ce sera jusqu’au moment où vous mesurerez la vacuité de l’exercice. J’opte donc pour la limitation intellectuelle qui vous empêche de comprendre que vos remèdes ne sont pas sur ce forum.
Voilà un petit aperçu de l’usage de « à partir d’une certaine distance » depuis le XVIIIe siècle, depuis des bouquins pour des opticiens, jusqu’à des traités d’astronomie :
https://www.google.com/search?client=firefox-b-e&sca_esv=c00251c694cd13aa&channel=entpr&sxsrf=AE3TifO-HT4CuuntNUwu94wj9l98cLL9JQ:1750256412484&q=%22%C3%A0+partir+d%27une+certaine+distance&udm=36&source=lnms&fbs=AIIjpHx4nJjfGojPVHhEACUHPiMQ_pbg5bWizQs3A_kIenjtcpTTqBUdyVgzq0c3_k8z34EAuM72an33lMW6RWde9ePJ8Qt3nZPkPsdoOF88bVCRN6WmgTnIo0LKN3pI1Jq3hkIIiJbc56euSFteaLLRIL5Qgz4EcRgeunJXBUR4zeYG–X-Q2n4jLOw-mq5qZAFqjK_IZge&sa=X&ved=2ahUKEwiCr-2dlfuNAxWmVKQEHYvSMEYQ0pQJegQIDhAB&biw=1472&bih=720&dpr=1.3
le Français n’est pas une science exacte , mais un curieux mélange de choses irrationnelles . En mathématique , heureusement , je n ‘ai pas ces
» encul…. de mouches .
« aux américains eu égard de l’absence d’étique »
les ricains , dont 40% de la population sont obèses sont effectivement connus pour leur manque d’étiques.
et également d’éthique, bloody SOBs.
Rigolez pas, on commence à avoir les mêmes chiffres qu’eux. On avait juste 20 ans de retard.
Notez quand même que malgré ses efforts quotidiens Hollande n’arrive pas à rattraper el leader minimo qui voltige sur les pédales dans la grande descente vers le plus bas.
Et que les drones français qui le peuvent sont armés et le seront à l’avenir, même avec le bordelstag.
C’est à noter.
Si vous me demandez de noter les efforts quotidiens de François Hollande, je crois que je vais être pris d’une crise de flemme sévère et aiguë, genre absolument incurable et qui tient même l’élite de la science en échec, en dépit de mon extraordinaire bonne volonté.
Je remarque quand même que c’est plus un type en circulation depuis 2017: pas vu passer son scooter depuis cette date. Alors oui, c’est vrai qu’il a été élu dernièrement, à la faveur d’une dissolution. Un morceau de gélatine élu à la faveur d’une dissolution, c’est chimiquement intéressant.
Je ne vois pas pourquoi vous vous moquez de lui. Si ça se trouve, en l’étudiant, on pourrait inventer une nouvelle lessive, ou mieux: une encre qui ne laisse absolument aucune trace. Rendez-vous compte du truc: vous écrivez, ça ne laisse aucune trace et vous oubliez tout ce que vous écrivez, au fur et à mesure. C’est l’encre Hollande.
Si vous avez un truc gênant à oublier, il suffit de l’écrire.
C’est l’encre… euh, je parlais de quoi déjà?
Bon je seiche, mais en fredonnant sur un air entrainant « flamby flamba il est parti avec Léonarda » . OK je sors mais pas avec mes godillots à trainer comme des boulets…
Tartenpion@ Partisan d’une éthique étique!
Hollande qui s’est vanté d’avoir été le président français à avoir le plus fait assassiner.
C’est pas faux , un vrai fossoyeur suffit de voir l’état du PS après sa présidence, même la France a déploré un grand nombre d’assassinats. Les années sombres …. Enfin c’est du passé, maintenant veiller et se battre pour que le pays ne connaisse plus autant de terreur.
Plus de préventif, un surcroit de boulot, aurait épargné de voir les français pleurer, franchement ça vous fait mal…
MC2@ En l’espèce, exécuter me semble plus approprié, puisqu’il s’agissait d’éliminer des terroristes auteurs d’assassinats (on pourrait même parler de légitime défense, voire du droit de poursuite)!
ben dit donc, ça accèlère sévère là….plus sérieusement c’est une excellente nouvelle, à ce rythme là on aura rattrapé notre retard dans 5 ans, si on ajoute les plus petits drones, type Véloce et cie, qui, selon moi va rencontrer un succès international, on aura une bonne masse pour contrer une déferlante de chars russes.
D’ailleurs j’aimerai bien savoir si dans les autres pays européens il y a la même effervescence autour des drones? Si quelqu’un à des infos, ça nous intéresse.
Vu qu’il n’y aura jamais de déferlante de chars russes, on n’est pas pressé…….
Une déferlante de chars russes, non ! Z’ont tenté et ont depuis beaucoup de mal en Ukraine depuis… 3 ans tes potes !
Mais un petit coup de main en mode lâcheté, euuuuh…. Crimée…, là ils pourraient bien tenter le coup dans un certain pays Balte !
@Alexandar: Vous connaissez l’avenir? Êtes-vous prêt à prendre un risque pour l’avenir de vos enfants ou petits enfant? Non, alors dans le doute, on va s’en remettre au vieil adage: « Qui veut la paix, prépare la guerre »
« Vous connaissez l’avenir? » On peut le lire dans les tripes mais lui c’est………………le marc de café!
Alexandar@ On peut toujours donner un coup de main à nos amis ukrainiens et se faire un petit plaisir…
On assiste en effet à une accélération, et à une forme de rattrapage sur les drones MALE.
A tel point qu’on peut s’interroger sur cet enthousiasme : il n’y aura pas de la place pour tout le monde. Et la France n’aura de toute façon pas les moyens de financer plusieurs projets de drones MALE (il y a aussi d’autres priorités…).
D’autre part, on parle beaucoup des drones MALE, mais trop rarement des armements qui seront emportés sous leurs ailes. Or, il s’agit là d’un sujet capital, sans doute plus important que le drone lui même (dont les technologies sont globalement maîtrisées à ce jour). En effet, avec les armements existants à courte ou moyenne portée (missiles antichars, bombes guidées), ces drones n’ont globalement aucune chance dans un conflit de haute intensité, où ils seront des cibles faciles pour les systèmes de défense antiaérienne. cela limite dans les faits leur usage aux contextes permissifs, alors que l’enjeu de demain, c’est le combat de haute intensité.
L’enjeu pour que ces drones conservent une utilité, c’est donc de les doter d’armes à longue portée, pour frapper dans la profondeur, et de munitions téléopérées (MTO), le drone servant alors de relais de transmission au profit des MTO.
Or, à ce jour, ce volet « armement » des drones MALE est assez maigre. On note que MBDA travaille sur la munition Smartglider L (2 mètres, 120kg dont 80kg de charge explosive,100km de portée), et que Safran vient de dévoiler l’AASM 250 XLR, dont la portée serait approximativement de 150km (sous réserve de confirmation). Mais c’est à peu près tout, ces armements étant prioritairement développés pour être emportés par le Rafale.
le développement d’un mini-missile de croisière (portée >300km), et surtout le développement d’une MTO aéroportée à longue portée susceptible d’être emportée en masse sous les ailes des drones MALE, permettrait d’assurer leur pertinence et leur efficacité, y compris dans le cadre des futurs conflits de haute intensité.
Chaque jour l’annonce de trois ou quatre armes nouvelles …
Si j’ai bien compris, quand l y a de longue périodes de paix et de collaboration internationale, il faut développer des armes car la guerre peut revenir, et quand il y a des guerres un peu partout, il faut développer des armes pour « préparer la paix » ; c’est bien cela ?
« quand il y a des guerres un peu partout, il faut développer des armes pour « préparer la paix »
Si vis pacem, para bellum! Il devait avoir beaucoup de mâles « alpha » chez les Romains!
En période de salon, il y a toujours des annonces, c’est normal.
Moi-même, qui ait un stand au Bourget, enfin juste un bout de trottoir assorti du droit de brandir une pancarte à la sortie du RER, j’ai des annonces à faire: j’ai plus de pognon. Les fonctionnaires sont passés avant vous. Et après eux, toutes les victimes de la société. Rien, plus un sou en poche. Lessivé.
Vous me faites crédit? J’ai une armée à nourrir, l’air de rien.
Ca devrait vous bouleverser quelque part.
Bien sûr que j’ai des garanties sérieuses: toutes les dettes que j’ai déjà.
Maintenant, si vous venez au salon en avion d’affaires, vous verrez pas ma pancarte. C’est sûr. J’aurais dû me foutre en bout de piste, mais la sécurité a pas voulu. On partage pas les mêmes valeurs, ce que je trouve très dommage.
Moi-même, qui ai un stand au Bourget.
S’il n’y avait pas des dirigeants qui considèrent qu’agresser les pays voisins du leur est une idée acceptable (je ne cite personne en particulier, faites votre choix en fonction de vos préférences du moment), il n’y aurait pas besoin de développer des armes. Le fait est qu’avant d’être en guerre, un pays est généralement en paix, et que s’il n’a pas anticipé un minimum en se préparant au pire, la guerre risque d’être très courte avec une issue défavorable pour lui. Donc, oui, même quand on est « en période de paix », il faut se préparer à la guerre, au cas où.
Robmac@ Il y a mis le temps mais il a enfin compris, bravo Robie!
Vous venez de découvrir le monde réel, bienvenue.
A noter qu’un drone MALE n’est pas une arme nouvelle pour bien des gens.
À se demander s’il ne faudrait pas virer tout le haut commandement de l’AAE.
C’est peut-être aussi moi. Dans ce cas, je fais 3 erreurs :
1) Penser que l’armée française devait se préparer pour des conflits « haut du spectre »;
2) Penser que les drones Male n’ont rien à faire dans de la haute intensité, le dernier exemple en date étant les drones Bayraktar acheté par l’Ukraine qui ne sont plus employés sur le terrain depuis belle lurette;
3) Penser que l’armée manque de moyens, notamment à la vue des milliards de commandes impayées.
Mais bon, peut-être que l’armée de l’air a déjà tout ce qui lui faut pour démolir en deux temps trois mouvements l’armée de l’air turque, russe, voire américaine (Groenlande).
–
En tout cas, on a l’explication finale sur les raisons pour lesquelles on reste dans l’Eurodrone. Les pénalités seraient simplement trop élevées. On s’est doutait mais c’est bien que ce soit confirmé.
Et sinon, un an de retard, ce n’est pas catastrophique. Ce n’est pas comme si on en avait un besoin urgent.
1) c’est partagé.
2) c’est hautement incompréhensible comme idée avec le retex ukrainien ou les deux camps utilisent massivement des drones MALE quotidiennement. dont les TB2 toujours présents.
c’est d ailleurs le cas des autres conflits de 2025…
@dolgan
2) Justement, le retex ukrainien montre une utilisation de part et d’autre d’une variété de drones kamikaze, de drones d’observation. Mais pas de drones Male.
Concernant les TB2. on en a entendu parler les 3 premiers mois du début de guerre. Depuis que la défense antiaérienne russe est installée, ils n’ont plus rien fait.
2) c est faux.
Les MALE des 2 camps volent y comrpris les TB2 …
Ils tombent rarement et dans leurs lignes donc peu d images.
Il y a eu beaucoup d images et de pertes de TB2 quand ils étaient utilisés dans un role offensif ( qui n est pas leur role premier).
Auriez-vous oublié que les Armées dépendent des crédits que les gouvernements leur octroient. Et s’il y a quelqu’un à virer c’est celui (et ses clones) qui au fil des décennies à rogné le budget des Armées.
@JC
Vous êtes en train de dire que c’est la faute des politiques si les généraux dépensent les crédits militaires sur des programmes stupides ?
Sinon, on ne devrait pas virer un homme politique pour la stricte raison d’avoir réduit le budget de Défense sans considération du contexte politique et géopolitique international, et du contexte économique interne. Vous avez l’air d’avoir l’esprit très étroit.
NRJ@ Des milliards de commandes impayées? Les fournisseurs n’auraient jamais entendu parler des cessions de créances sur marché public? Pas sérieux!
Les drones Bayraktar achetés
Groenland.
bref au moment où AAROK est prêt, la France toujours hostile au drone (enfin, une partie des administrations françaises) lance une étude subventionnée pour perdre encore 2 ou 3 ans de plus
@Gaultier……
Vous vous plantez.
l’AAROK sera armé, c’est à dire qu’il sera équipé de points d’emports pour recevoir divers missiles, roquettes, ou pods spécifiques, (déjà choisis, parmi les gammes les plus récentes de ces joujoux).
Il est évident que ce drone ne sortira pas équipé « comme un porte-avions » à chacun de ses vols, sa véritable utilité étant le renseignement, le relais com, et la visée déportée, le tout à une altitude suffisante pour le mettre à l’abris des manpads et des tirs d’armes dites légères (jusqu’au 40mm). Tout ça grâce à ses capteurs longue portée.
Mais il pourra devenir offensif, en volant au plus près du sol, (sous la couverture radars ennemi), tout en étant guidé par un AWACS ou un chasseur, ou tout materiel au sol relié à SCORPION, dans un couloir d’évolution sécurisé, (pour éviter un porteur de Manpads, etc…).
Cela ne le rendra pas indestructible, mais plus difficile à tomber. L’armée française, n’est pas celle de Russie, ni même d’Ukraine, les techniques d’emploi sont autrement plus au point.
Les matériels qui arrivent en régiments, sont prévu pour s’adapter à ces techniques d’emploi et leurs évolutions.
C’est à ça que servent les listes de désidératas des armées.
Aujourd’hui les constructeurs/créateurs de ces matériels, ne peuvent plus s’affranchir des désirs des utilisateurs, sous peine de voir leurs équipements recalés comme c’est arrivé avec le porteur lourd destiné aux FS du COS, et que les utilisateurs ont tout simplement refusé, pour cause de non respect des spécifications demandées.
Les matériels sont prévus.
Bien toutes ces PME françaises qui se bougent dans le domaine des drones !
Le retard est en train de se combler face aux constructeurs mondiaux.
Quant à l’Eurodrone, toujours englué dans son développement, les déclarations du ministre suggèrent ce que beaucoup pensent déjà : pas possible de l’annuler au vu des sommes engagées et des pénalités, mais réorientation ou évolution du projet vers autre chose : la patrouille maritime ?
@Goose
Cette profusion est en effet réjouissante, après des années de disette. Mais attention, il n’y aura pas de la place pour tout le monde, seuls les projets les plus aboutis verront (peut être) le jour.
Au passage, un mot du FlyR R2600 MALE, conçu par une PME réunionnaise. Cet appareil semble prometteur, notamment grâce à sa voilure rhomboïdale et son coût annoncé comme très compétitif. Avec son envergure réduite (6 mètres), sa masse maximale de 1600kg (dont 600 kg de charge utile) et son endurance de 25h, ce drone MALE serait une base de travail parfaite pour un drone embarqué, destiné à opérer depuis les ponts plats de la Marine (les PHA en particulier). Piste à creuser…
Félix, dont il semble qu’il nous lise à défaut de participer, doit exulter !
Tiens, ça pourrait presque devenir une injure entre milis brevetés domiciliés dans l’incubateur start-up armées de Balard à l’avenir :
« Espèce de bas du spectre ! », version moderne du pousse caillou.
On n’arrête pas le progrès, pas de doute, on est bien au XXIème siècle.
Bien trouvé 😉 Il y avait déjà bas-du-front, bas-du-spectre ça va dans le même sens…
Ça a quand même un petit côté Casper le fantôme.
On pourrait faire remarquer à nos militaires que l’Ukraine , avec très peu de moyens, tient en échec l’armée rouge présentée autrefois, comme la 2ème armée mondiale . Ce que je veux dire , c’est qu’il n’est peut être pas nécessaire de chercher partout des matériels très chers même si ils sont très performants ; parfois beaucoup de créativité ,comme l’opération toile d’araignée l’a démontrée , peut combler bien des déficiences !
Très peu de moyens ? Je salue le courage et la créativité des combattants ukrainiens, mais on ne peut pas dire qu’ils aient très peu de moyens. Ils pourraient en avoir plus sans doute, mais tout l’OTAN leur en a fourni et pas juste des fonds de tiroirs.
Toute l’OTAN.
L’Ukraine tout comme Turgis & Gaillard et ses concurrents bénéficient des progrès extraordinaires des logiciels de pilotage automatisé (et des années d’investissement des dronistes civils). Ce qui nécessitait des développements laborieux et top secret il y a une décennie se borne à réutiliser des moyens sur étagère aujourd’hui.
Évidement ça n’empêchera pas certains de tenter de fourguer de l’eau chaude certifiée défense et distillée à prix d’or aux états majors. Ce qui était la seule solution par le passé.
Comme l’opération l’a démontré.
General Atomics fabriquant du Predator et du Reaper a mis dix ans et des centaines de M$ entre le vol inaugural de leurs prototypes et l’acceptation d’un système de série par l’USAF et l’USArmy (pour une version Armée de Terre du Predator, le Gray Eagle)….et la France espère développer un drone MALE équivalent en deux ans / quelques dizaines de M€. Grotesque.
Soyons rassurés pour nos impôts. L’Administration française (DGA et AA) tuera ces projets comme elle a tué le Harfang et l’EuroMALE pour lesquels Airbus (à l’époque EADS) avait investi des centaines de M€.
Les américains ont beaucoup investis et ça leur a permis d’être en avance. Mais la technologie qui il y a 30 ans était complexe à fiabiliser ne l’est plus aujourd’hui. Pour faire simple nous ne partons pas du même point.
On n’a pas besoin de réinventer la roue si on décide aujourd’hui de faire une voiture, si vous voyez un peu la logique, de la même façon que nous n’avons pas besoin de faire un avion de 5e génération avant d’en faire un de 6e.
Les Américains ont beaucoup investi
Deux participants malheureux n’ont pas encore réussi à trouver un sponsor ancien de l’armée ou de la DGA… va falloir se mettre au travail si vous voulez solliciter les aides et le budget du MinArm.
Je me demande combien de temps tous ces drones resteront cloués au sol par les normes et réglementations. Visiblement la bureaucratie est plus forte que notre Minarm et sa DGA. C’est bien la peine de se dresser contre l’ex-URSS…
« Certifiable mais non certifié », ça évite beaucoup de bureaucratie…
C est une auto labellisation pour client idiot.