Airbus envisage de nouvelles missions pour son avion de transport A400M « Atlas »

Par rapport aux estimations faites au début des années 2010, l’avion de transport A400M « Atlas » d’Airbus n’a pas tenu ses promesses à l’exportation, seulement trois pays – la Malaisie, le Kazakhstan et l’Indonésie – ayant passé commande pour un total de douze exemplaires [dont quatre en option].

En outre, certains clients « historiques » de l’A400M car à l’origine de ce programme [France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Allemagne et Turquie] envisagent de réduire leur commande ou de revoir le calendrier des livraisons.

Or, comme l’a expliqué Jean-Brice Dumont, le directeur de sa division « avions militaires » dans les pages de La Tribune, Airbus Defence and Space doit « tenir une cadence de production […] de huit appareils par an » pour maintenir ses lignes d’assemblage à Séville. « En deçà, l’intérêt des fournisseurs pour l’A400M risque de passer au second plan face à beaucoup d’autres programmes qui montent en cadence », a-t-il souligné.

D’où les campagnes de prospection active, tant en Europe qu’au Moyen-Orient ou encore en Amérique latine. Selon M. Dumont, Airbus estime « raisonnablement » vendre 30 appareils supplémentaires, ce qui permettrait de maintenir la chaîne d’assemblage pendant quatre ans de plus. « Il est donc crucial que nous exportions l’A400M et que les clients européens et dans le reste du monde puissent exploiter tout son potentiel en termes de capacités opérationnelles ».

Par ailleurs, à la demande de certains de ses clients « historiques », Airbus envisage de nouvelles missions pour l’A400M.

« Pas mal de clients réfléchissent à d’autres missions pour l’A400M, la plus connue étant la lutte contre les incendies de forêts. Elle intéresse nos clients et certains d’entre eux ont déjà commandé des kits pour adapter leurs appareils », a confié M. Dumont.

Et d’ajouter : « On regarde également les missions de forces spéciales. Ces missions n’ont pas été jusqu’ici prioritaires pour l’A400M, le
besoin était notamment couvert par les C-130H mais qui vieillissent. Nous pourrions développer des capacités qui ne sont pas encore au catalogue pour ce type de missions. Nous y réfléchissons avec certains pays ».

Visiblement, c’est cette voie que le Délégué général pour l’armement [DGA], Emmanuel Chiva, a évoquée dans un récent entretien accordé à l’hebdomadaire Challenges. « La question du remplacement des flottes de C-130 [Hercules] par des livraisons anticipées d’A400M mérite d’être posée », avait-il dit.

Quoi qu’il en soit, élargir les missions de l’A400M au-delà du transport et du ravitaillement en vol permettrait à Airbus d’obtenir des commandes supplémentaires. Au Royaume-Uni, la Royal Air Force y songe…

Qui plus est, selon M. Dumont, il est envisageable de doter l’A400M de « capacités de guerre électronique et de brouillage, ou encore de capacités de commandement avec des moyens de connectivité spécifiques ».

D’autres applications, que le responsable d’Airbus Defence & Space n’a pas citées, mériteraient d’être explorées. Tel est le cas, par exemple, du projet SSA-1702 NITRATHE qui, conduit par Turgis & Gaillard, consiste à installer une nacelle de reconnaissance, de ciblage et de transmission sous la voilure d’un A400M.

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67 contributions

  1. Kamelot dit :

    « Il faut sauver le soldat A400M » de Airbus DS et sa chaîne d’assemblage… Au-delà de la guerre électronique (d’autres porteurs sont plus légers…) un largueur « d’effecteurs » (Drones, missiles et RC) reste à envisager sérieusement.

    • HMX dit :

      @Kamelot

      Outre sa fonction très utile de ravitaillement en vol, l’A400M pourrait en effet servir à d’autres missions, et notamment pour la sécurité civile avec une fonction d’appoint comme bombardier d’eau.

      En revanche je ne crois pas à une fonction « guerre électronique », l’A400M étant inadapté à une telle fonction, inutilement lourd, trop cher et trop lent pour être ainsi exposé dans une mission à haut risque. Ce genre de mission doit définitivement être confié à des drones (Eurodrone ?).

      L’intégration d’une nacelle de reconnaissance/désignation, et d’un kit sous voilure SSA 1001″Gerfaut » permettant l’emport de 2 à 4 AASM, permettrait de doter l’A400M de capacités de frappe autonomes. Mais il s’agit là d’un marché de niche, seul le COS (et éventuellement des forces spéciales étrangères) étant potentiellement intéressé.

      En revanche, la mission la plus utile n’est pas évoquée : transformer via un kit dédié l’A400M en lanceur de drones, munitions rôdeuses à longue portée, ou missiles de croisière. Ce kit (un système de rails et de nacelles polyvalent, pour s’adapter à différentes munitions) aurait vocation à être installé dans la soute de l’A400M, dont il occuperait la quasi totalité du volume, pour maximiser l’emport de munitions.

      La soute de l’A400 mesure 17.7 mètres de long, 4 mètres de large et 3.85 mètres de hauteur : un rapide calcul montre que cette soute pourrait aisément accueillir 32 munitions longues, équivalentes au gabarit du Scalp naval (2 rangs comprenant chacun 4 munitions sur la longueur, et 4 sur la hauteur, en laissant libre un couloir central destiné à la maintenance et à l’intervention éventuelle de membres d’équipage sur le bon fonctionnement du système de lancement). Pour des engins plus petits que des missiles de croisière, notamment des drones ou munitions rôdeuses, la quantité maximale d’emport pourrait aisément atteindre la centaine d’exemplaires, ouvrant la voie à la mise en œuvre d’essaims de drones de toute nature : exactement de dont nous allons avoir besoin dans les années à venir.

      Avec un tel système, l’A400M ainsi équipé deviendrait littéralement un « camion à bombes », voire un substitut de bombardier lourd. La valeur ajoutée serait énorme, et justifierait à elle seule l’acquisition éventuelle d’A400 supplémentaires par la France, et par d’autres pays souhaitant muscler leurs capacités militaires (c’est à dire pratiquement tous les pays européens). Airbus aurait donc tout intérêt à pousser le développement de ce système de lancement par la soute de l’A400M… avant que quelqu’un d’autre ne le fasse à sa place !

    • Frede6 dit :

      Moui mais c’est pas avec ces missions fumeuses qu’ils vont garnir la chaine d’assemblage. Embraer a raflé les derniers contrats export à coup de paquets de 4 avions…le marché est très réduit.

  2. Olivier C dit :

    Une version à la AC-130 ?

    • HMX dit :

      C’est en effet une utilisation possible de l’A400M.

      Mais un « gunship » est-il encore concevable sur un champ de bataille aujourd’hui ? Ces appareils sont redoutables pour des conflits asymétriques, lorsque l’adversaire ne dispose d’aucun moyen antiaérien crédible. On en aurait bien eu besoin en Afghanistan, ou au Sahel. Or, la tendance actuelle est plutôt au retour des conflits de haute intensité, et à la pullulation des moyens antiaériens… Un « gunship », qui constitue déjà à la base un marché ultra-spécialisé, deviendrait alors réellement un marché de niche. On imagine mal Airbus se lancer dans un tel projet pour 2 ou 3 appareils…

      Rationnellement, les missions confiées hier à l’AC130 sont aujourd’hui la plupart du temps dévolues à des drones, dont l’endurance, les capacités d’emport et l’efficacité globale vont croissant.

  3. Robmac dit :

    L’A400M est un excellent avion, qui peut remplir beaucoup de missions, mais qui coûte très cher … En conséquence il y a moins de ventes qu’espéré. Rechercher d’autres missions possibles est une bonne démarche, mais je pense qu’il faudarit aussi réfléchir à un « A200M », moins puissant, mais tout aussi universel.

    • NRJ dit :

      @robmac
      Le temps que l’A200M soit développé et en production, toutes les flottes du monde seront déjà équipées des KC390. Par ailleurs, il y a également le risque de l’A380. On se dit que c’est un avion trop gros donc inutilisable. Et 3 ans après on comprend qu’on a fait une erreur.

    • Lothringer dit :

      Un A200M, dans l’absolu c’est une idée intéressante, que je défendais moi-même il y a encore quelques mois.
      Mais depuis ces quelques mois, de l’eau a coulé sous les ponts, et Embraer a engrangé beaucoup de commandes.
      Le temps qu’Airbus se sorte les doigts du … , le marché aura été saturé. Un beau produit, mais arrivant trop tard.
      Et j’imagine mal Airbus prendre les devants et investir sur fonds propres pour développer ce petit frère.
      ( Pareil pour Dassault qui n’a pas envie de développer sur fond propres un mono-réacteur successeur du Mirage-2000, et qui pourtant aurait devant lui le boulevard commercial du remplacement des milliers de F16 à travers le monde ).

      C’est exactement le problème commercial qui est arrivé au char Leclerc : génial mais trop tard, après les Léopard 2.

      • Zodiac dit :

        Quant il est question d’argent, le mot fonds prend toujours un S, au singulier comme au pluriel.
        De plus, quand bien même cela ne serait pas le cas, lorsqu’on parle du bilan d’une entreprise, l’expression fonds propres est toujours au pluriel.

        Développer sur fonds propres.

        • Cantatrice dit :

          S’il vous plaît. Quand. Avec un d, Pas un t.
          Quand = Lorsque.
          Quand il est question d’argent.

          Le fait qu’il ne faille pas employer « quand à » (lorsque à) à la place de « quant à » (en ce qui concerne) n’oblige pas à devoir systématiquement remplacer « quand » par « quant ».

          En pratique, le mot « quant » est d’un usage extrêmement restreint : on ne le rencontre que dans l’expression « quant à » et ses déclinaisons « quant au » et « quant aux », ainsi que dans la formation du mot composé « quant-à-soi » et de sa variante « quant-à-moi » (rester sur son quant-à-soi, je reste sur mon quant-à-moi).

          https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/quand-ou-quant/

  4. Bastan dit :

    On veut des Armées fortes, opérationnelles sur de vastes fronts. Pourtant la clé en est la logistique. Même si en cas de conflit majeur des avions civils seront réquisitionnés, les avions de transport type A400M en seront la colonne vertébrale.

  5. PHILIPPE dit :

    Une suggestion : pour le prochain projet un partenariat est peut-être à nouer dès à présent avec l’Ukraine tant l’expérience de ce pays est grande en matière d’avions de transport :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonov_(a%C3%A9ronautique)

    • ji_louis dit :

      Cela fait combien de temps que les ingénieurs d’Antonov n’ont pas conçu un nouveau produit ?

      • Goose dit :

        Pas si longtemps…
        1990 avec l’An-70, qui se voulait un temps concurrent du A400M.
        Puis 2015 avec l’An-178.
        A titre de comparaison, le premier proto de l’A440M est sorti d’usine en 2008.
        Bon, aujourd’hui avec la guerre, sûr que les bureaux d’études doivent tourner au ralenti…
        Mais ils prévoient de reconstruire l’An-225 Mriya ! Et même, les études sont terminées, reste à trouver le financement…

    • dolgan dit :

      Antonov n a plus aucune compétence en terme de conception d avions de transport. Les derniers programmes sont beaucoup trop vieux.

      • Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises. dit :

        Dans « en termes de », on écrit toujours « termes » au pluriel.

        En termes de conception.

        Mais l’expression « en termes de » n’aurait pour seul sens que celui de « dans le vocabulaire de » :
        https://www.academie-francaise.fr/en-termes-de

        En matière de conception.

        • Pouet pouet dit :

          On sent bien que tu vaux mieux que nous tous.

          • Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises. dit :

            J’essaie seulement de faire respecter notre langue. Pour le reste, faites les interprétations que vous voulez.

      • Aymard de Ledonner dit :

        Je suis plutôt de l’avis de Goose qui cite l’AN178 qui est récent. Je pense qu’une nouvelle version de l’AN-124 avec des moteurs Trent de Rolls et un cockpit d’A400M n’est peut-être pas une idée complètement idiote.

    • Alternative dit :

      Ca aurait été très bien il y a 10 ans. Aujourd’hui, je crois que vous êtes optimiste sur la possibilité de ressusciter Antonov dont les plans comme l’appareil industriel doit être en confetti, et si tant est qu’on puisse encore réunir suffisamment des ingénieurs et du personnel qui ont travaillé sur ces gros porteurs. Il faudra probablement repasser par la feuille blanche.

    • VinceToto dit :

      Indice: le « ov » dans Antonov à propos de ceux qui pouvaient et peuvent faire des Antonov en Ukraine et ailleurs.

      • Haut château dit :

        Et le « to » dans VinceToto indiquerait-il que seuls des Japonais peuvent produire des interventions aussi déconnectées que les vôtres ?

  6. Niko dit :

    Pas moyen d’en faire un AWACS?

    • Vinz dit :

      Ca n’aurait pas plus d’intérêt que de faire d’un AWACS un avion cargo.
      Si l’A400M n’arrive pas à se vendre en tant que cargo, multiplier les gadgets ne changera rien à l’affaire.

  7. Romain dit :

    Et puis il y avait les projets d’en faire un bombardier en paletisant les missiles de croisière.
    Mais ont doit pas avoir assez de missiles de croisière en stock pour que cela en vale la peine.

    • Deres dit :

      Il faudrait surtout une version air du MDCN qui a une portee plus grande que le SCALP (1000 contre 400 km). Et pour le largage en palette, des essaims de drone de type Geran/Shaed mais avec des voilures deployable serait bien moins couteuse.

      • Carin dit :

        @Deres…..
        Le MDCN et le SCALP sont un seul et même missile, leur course est donc identique, 1000+km.
        C’est la version livré à l’Ukraine qui est bridée à 300km…
        Mais pour en revenir au sujet de l’A400M, il va falloir aux pays participants tordre le bras aux allemands, car c’est eux qui bloquent son export, en faisant traîner leur signature d’accord pendant des lustres… Airbus DS peut chercher et trouver les clients qu’elle veut, tant que le problème de l’accord de vente n’est pas résolu, ( a travers l’Allemagne, ce sont les USA qui sont à la manœuvre), les clients potentiels se tourneront vers le C130 ( comme le veulent les américains), ou Embraer, ( là où les States n’ont pas la main).
        Le nouveau chancelier allemand a beau être pro-européen, et très volontaire, la constitution allemande ne lui permet pas d’imposer aux décideurs du Bundestag la signature rapide d’un éventuel accord de vente à l’étranger…. Nos amis américains ont encore un beau pouvoir de nuisance et de blocage, au sein des institutions allemandes et européennes.

        • Charles III dit :

          @Carin. Non, le missile SCALP a une portée maximale de 500-550 km. Le MdCN en est un dérivé, mais ce n’est pas le même. Il est légèrement plus lourd, emporte une charge militaire plus faible, mais plus de carburant. D’où sa portée plus importante..

    • Skiez à Valloire dit :

      Pour que cela en vaille la peine.

      https://conjugaison.bescherelle.com/verbes/valoir

    • J’ai. Tu as. Il a, elle a, ON a. Nous avons. Vous avez. Ils ONT, elles ONT.

      Mais ON ne doit pas avoir assez de missiles.

    • Faites un don à l'association de sauvegarde des consonnes abandonnées dit :

      En paletTisant.

  8. AlexS dit :

    Trop grand trop cher, rien ne peut arranger cela…

    • Carin dit :

      @AlexS……
      Vous répétez la propagande lancée par nos amis des États Unis.
      Mais comme les autres, vous applaudiriez si la France s’équipait de C17 américains… bien plus grands, et bien plus chers!
      L’A400M est parfaitement adapté à l’Europe, qui n’a pas à traverser les océans pour aller combattre… même la Chine est accessible par la terre.
      Le réseau rails européen se chargeant du transport lourd (plusieurs dizaines de chars, et centaines de combattants, par voyage).
      Et comme vous le voyez en Ukraine, c’est par les voies ferrées que tout arrive sur le front, car quelle que soit la destination, et malgré l’acharnement russe de destruction de ce moyen de transport, le réseau est tellement dense et les voies variées, qu’il est pratiquement impossible d’empêcher le rail de mener à bon port hommes et matériels.

      • AlexS dit :

        « Mille millions de mille sabords » je suis Portuguais!

        Nous avons commencé à participer au programme C-390 Millenium de nos frères brésiliens presque dès le début, en remplacement de nos C-130. Nous ne trouvons pas utile d’avoir un A400 que nous ne pourrions avoir que 1 ou 2 et du quoi faire avec ce monstre ?
        Nous construisons chez OGMA des pièces de fuselage central, des gouvernes de profondeur, des trappes de train d’atterrissage principal, des sponsons du C-390.

        Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

  9. tofu dit :

    Cet avion a un potentiel énorme ! Je pense aussi à :
    – largage d’essain de drones..
    – unité de traitement d’eau complète autonome
    – unité de pile à combustible

  10. VinceToto dit :

    C’est logique qu’Airbus réfléchisse à cela pour le A400M. Transport personnel et logistique militaire? Il y a déjà les A330 et etc. pour cela. Transport de véhicules militaires européens? En général véhicules trop gros/trop lourds(Ne pouvaient ils pas réfléchir à ce problème avant? Un peu de coordination?) . Interventions légères en Afrique, Moyen-Orient, etc. ? heu… Intervention légère en cas d’attaque russe sur le flan Est de l’OTAN? Heu.. zon plus de missiles sinon… Entrainement parachute? inadapté. Donc, c’est bien d’essayer de lui trouver quoi faire en attendant des contextes qui lui correspondent plus. Il y a plein de matériel militaire qui ne sert pas à grand chose en attendant de voir si il sert à quelque chose.

    • Aymard de Ledonner dit :

      Les MRTT font du transport de personnel et un peu de logistique.
      Précisément les véhicules ne sont ni trop gros ni trop lourds pour rentrer dans l’A400M hormis les chars lourds.
      Car oui cet avion a été réfléchi pour pouvoir embarquer par exemple un VBCI ou une batterie patriot.
      Le reste de votre commentaire est à l’avenant. Pourquoi l’A400M serait inadapté au saut en parachute alors que c’est l’une de ses missions?
      En ce qui concerne l’acheminement de soutien en cas d’attaque russe, je dirais simplement que cet avion est le seul avion de transport disposant de capacité de suivi de terrain automatique à très basse altitude. Et la terre reste ronde.
      C’est donc vous qui auriez donc du réfléchir avant de poster. Et pourtant larguer un post ici est quand même plus facile que concevoir un avion…

      • BinzLolo dit :

        La seule chose à laquelle il réfléchisse avant de poster est comment médire de la France, de son armée et de ses équipements.

      • VinceToto dit :

        Vous êtes marrant et perdu dans la documentation commerciale déconnectée des réalités. Une vidéo de blindé Jaguar aéroporté par A400M? Boxer? Griffon avec tourelleau? etc. Faut démonter. Ils en sont à envisager de l’utiliser comme camion missiles et drones très longue distance en temps de guerre plutôt que transport: apparemment ils en pensent pire que moi en capacités de transport personnel/matériel en temps de guerre. Il a des capacités en vol tactique qui peuvent être intéressantes, pas courantes pour de gros chargements et nombreuses missions tactiques, donc là c’est logique qu’ils pensent mission COS (mais au niveau bruit, visuel, vol à base altitude, etc., il y a plus adapté pour de la discrétion tactique).
        « le seul avion de transport disposant de capacité de suivi de terrain automatique à très basse altitude » Rigolo.

        • mich dit :

          Bonjour , https://archives.defense.gouv.fr/air/actus-air/projection-de-forces-premier-aerotransport-d-un-griffon-par-un-a400m-atlas.html et https://www.youtube.com/watch?v=7VBmt6hhqn0 , il y a bien la remarque que c’est délicat mais franchement ce n’ était pas toujours de tout repos avec le transall ou l’ hercule pour charger nos matos un peu volumineux , sur cet appareil si les équipes sont bien rodées cela semble bien mieux , en plus il y a du volume et avec un ravito on est vraiment plus dans le saut de mouche avec charge maigrichonne comme le transall NG .Perso aucun doutes sur les capacités de cette avion pour nos forces par contre il faudra l’ entretenir dans le temps ,là cela va demander surement plus de moyen ou du moins un parc suffisant pour tenir dans la durée .

        • Aymard de Ledonner dit :

          Voici une vidéo de griffon avec tourelleau chargé tranquillement en marche arrière sans démontage dans un A400M.
          https://youtu.be/7VBmt6hhqn0?feature=shared
          Donc voilà du factuel. Pas des racontards jamais étayés par une source.
          Je vous répondrai bien que le rigolo c’est vous, mais vous n’êtes même pas drôle.

          • Et toc ! dit :

            Et pan, dans les dents !

          • VinceToto dit :

            Oui, sur la Vidéo, «  »Chargement délicat » », « « Tout s’est joué à quelques centimètres ! » » pour le Griffon avec tourelleau 7,62mm. Faut super bien l’arrimer et va pas falloir que cela secoue dans l’avion. Très bonne piste Djibouti, très bonne piste Orléans, bonnes conditions météo, cela le fait. La tronche du tactique.

        • guy dit :

          Tu es complètement dans ton délire ou tes propres volontés.
          Les blindés comme le Boxer, le Griffon, le Jaguar, le VBCI sont compatibles au transport par A400M. Il n’y a rien à démonter hormis des antennes.
          Airbus n’est pas à chercher une alternative au transport car il serait inadapté, il cherche à rajouter des options d’usage supplémentaires qui pourrait intéresser de nouveaux clients. En temps de paix ou dans une faible activité opérationnelle, justement, on a moins de besoin de transport et on peut trouver des besoins nouveaux. Nul ne dit ou ne pense pire que vous sur les capacités de transport de l’avion en temps de guerre. Comme souvent, un avion de transport que ce soit en temps de guerre ou de paix, va faire de la logistique à l’arrière, vous n’allez pas faire survoler le front à un avion de transport pour atterrir en territoire ennemi. Si c’est ce genre de limites et de vulnérabilités que vous imaginez, c’est que vous devriez changer très vite votre imaginaire. Vous pensez par exemple que les russes n’utilisent pas leurs avions de transport pour faire de la logistique dans leur guerre en Ukraine? Ce n’est pas parce que vous ne voyez pas un Il-76 se poser tous les jours sur les aéroports à 20km du front qu’ailleurs la logistique aérienne ne se fait pas.

          Je sais que ça fait des années qu’il y a des gens qui adorent faire de l’A400M bashing, des gens qui continuent encore de sortir les problèmes d’il y a 15 ans en laissant croire que c’est toujours d’actualité.

  11. Guilhom dit :

    il peut faire
    avion hôpital avancé d’urgence. un bloc opératoire a dispo rapidement qui se plug sur des installations préalable.

    avion pour force spéciale
    avion de soutien close air support
    avion combat incendie
    avion de déploiement de drone aérien
    avion de combat de drone aérien
    avion radar
    avion de commandement
    avion de guerre électronique
    avion meteo
    avion pour tir de missiles de croisières en salve ( plus économique)

    • Robert Collins dit :

      Plutôt que de se « plug », ne pourrait-il pas aussi efficacement se brancher sur des installations préalables ?

  12. benoit dit :

    Ba l’important est de garder l’outil pour les coups dur. La cadence de 8 avions par an peut certainement baisser à 4 puis 2 par an.
    Pour les missions il doit y avoir de quoi faire mais pour cela il faut s’autoriser des choses et sortir des sentiers battus.

    Si on veut une Europe de la défense il faut se poser la question de la gamme et du manque actuel d’un très gros porteur et d’un porteur plus petit.

    Il y a sûrement des choses à capitaliser sur le programme A400m, peut- on reprendre le concept pour décliner des A200 ou A800 ?
    Les Antonovs ne sont pas éternels les c130 sont dépassés

    • guy dit :

      Un manque pour actuel pour les très gros porteurs? Euh non, justement, le besoin existait quand on devait faire la logistique jusqu’en Afghanistan ou au milieu de l’Afrique, aujourd’hui ce n’est tout simplement plus le cas. Donc « actuellement », il n’y a aucun manque qui nécessite un avion plus gros car notre logistique aérienne n’est plus aussi demandée qu’avant.
      Le monde change, les opérations évoluent, les besoins ne sont plus les mêmes. Si en Afghanistan ou au Mali, on pouvait avoir les yeux fixés sur de gros avions de transport pour la logistique ou des hélicoptères lourds, cette réalité n’est plus d’actualité. C’était peut-être essentiel il y a encore quelques années, ça ne l’est plus maintenant. L’augmentation du nombre d’A400M amène également des capacités que nous n’avions pas avant. C’est aussi les limites de notre flotte très contrainte de Transall et de C-130 qui rendait les transporteurs lourds comme une nécessité, si ce n’est une obligation. Ce n’est pas avec un Transall qu’on allait faire des liaisons lourdes avec la France, on ne pouvait même pas y faire entrer un VAB. C’est sûre qu’en 2013 avec l’opération Serval ou auparavant avec l’Afghanistan, ben on a vite été dépendant des An-124 ou des C-17. Beaucoup pensaient alors qu’il fallait obligatoirement de tels appareils, on voulait faire comme les américains avec leur C-17 et C-130, on pensait qu’il fallait 2 avions et on ne voulait pas entendre que l’A400M était justement un appareil qui devait éviter d’avoir 2 avions différents.
      La question capacitaire n’est pas de savoir le maximum qu’on peut mettre dans un avion, c’est de ne pas avoir des avions qui empêchent de réaliser ce qu’on souhaite faire. En d’autres termes, si on veut envoyer 15 VAB d’un point A à un point B, qu’on va en mettre 3 dans un C-17 ou 2 dans un A400M ne va pas rendre le C-17 indispensable, on fera peut-être au final des rotations d’A400M en plus, mais on ne sera pas en incapacité de réaliser la mission. Par contre revenons 15 ans en arrière, avec un Transall, vous étiez incapable de faire entrer un VAB, donc là on avait une dépendance vis à vis d’autres avions, peu importe le nombre de VAB qu’on pouvait mettre au total dans ces autres avions, du moment qu’il rentre dedans.
      Car là aussi, on pourrait se dire qu’un AN124, qui peut en transporter 6, c’est bien mieux qu’un A400M, on fait plus en une fois. Mais dans la réalité, ces appareils vous allez les compter sur les doigts d’une main, chaque vol est optimisé à son maximum car ils sont beaucoup moins quotidien. Si en 2013, la France avait eût une flotte de 30 ou 40 A400M, ben nous ne serions pas aller mendier des avions chez nos alliés. On doit comprendre quand même que l’A400M a changé la logistique aérienne française, ce n’est pas juste un Transall neuf et il ne faut pas considérer que nous sommes comme par le passé, dépendant d’avions comme le An-124 ou le C-17, qu’il y en a le besoin.

      C’est pratique d’avoir comme actuellement une flotte d’ AN-124 de location qui peuvent à certains moments apporter un coup de main ou qui vont servir à des besoins exceptionnels. Mais ce n’est pas un manque car au quotidien nous n’avons pas besoin de tels appareils, encore moins maintenant.

      Pourquoi également vouloir un A200? Si c’est parce que certains ont la nostalgie du Transall et pensent que le « besoin » quotidien c’est de se poser sur une piste sommaire au milieu du Tchad, faut se mettre à jour. Ce genre de choses étaient exceptionnelles et aujourd’hui, l’Afrique c’est terminée, hors Djibouti il va rester 200 types au Gabon. Oui il faut un avion logistique d’une plus petite taille, nous l’avons avec le C-235. Qu’il faille un jour le remplacer, c’est évident, mais il n’amène pas non plus un « manque », il fait l’affaire. Que son remplaçant soit plus volumineux, on verra bien, mais entre l’A400M et le C-235 nous ne sommes pas dans du manque d’un porteur plus gros ou plus petit que l’A400M

  13. Jeanot dit :

    Sa première mission c’est de se vendre et oui.
    Quand on voit le concurrent brésilien brouter sur les terres européennes airbus revoit ses plans.
    L’Espagne va t elle fermer sa ligne de production?
    Bref c’est pas gagné

  14. Ulysse dit :

    une version de patrouille maritime et de lutte ASL serait souhaitable davantage qu’un A3210/321 modifié. Un think tank anglais l’avait évoqué comme la meilleure solution a l’issue d’une étude comparative entre plusieurs vecteurs aériens. Flexibilité de sa soute de grande dimensions, manœuvrabilité à basse altitude, capacité de déploiement à partir de pistes courtes et rustiques …

    • Robert Collins dit :

      Plutôt que l’anglicisme « think tank », il est possible d’employer laboratoire d’idée (officiellement préconisé en France), groupe de réflexion (recommandation québécoise), cercle de réflexion ou groupe d’experts. On peut aussi envisager réservoir de pensées, bien que cela semble être une traduction un peu trop mot à mot.

  15. Kardaillac dit :

    Beaucoup de futur, peu de présent, ça sent la fin de programme.
    Peut-on inscrire l’A400M dans la guerre continentale qui se dessine ?
    Sinon, bombardier d’eau me semble le plus pertinent en attendant.

    • Ion 5 dit :

      Oui enfin, si la sécurité civile devait choisir sans arrières pensées entre 1 seul A400M à,140M d’euros et 7 Canadairs à 20M, le choix serait vite fait…

  16. Rogger dit :

    bonjour, bon l’absence de commande est surtout le fait du peux d’information sur les problème de jeunesse de cette appareil ( problème moteur).
    Ensuite, ils faut envisager une évolution de l’appareil, une version plus grande et une version plus petite.. Afin de couvrir toutes les demande possible de la clientèle.
    Ensuite, une politique de réduction du coups financiers de chaque appareil dois être envisagée, diminue des pièces et simplification des composantes … ( le prix est un argument important).
    Donc ils y a encore du travail sur le sujet..
    Maintenant la fermeture de la ligne d’assemblage est une aberration car , elle se trouve en Espagne est elle a était spécifiquement développer pour cette appareil…