Oslo réclame 1,1 milliard d’euros à l’espagnol Navantia pour le naufrage de la frégate Helge Ingstad

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2018, après avoir pris part à l’exercice Trident Juncture organisé par l’Otan, la frégate norvégienne KNM Helge Ingstad [classe Fridtjof Nansen] entra en collision avec le pétrolier Sola TV, dans les environs du Hjeltefjord [ouest de la Norvège]. Le choc lui fut fatal puisqu’elle sombra peu après. Le bilan fit état de 8 blessés parmi ses 137 marins.

Quatre mois plus tard, cette frégate de 5 000 tonnes fut relevée par la société BOA Offshore au cours d’une opération délicate. En vain car une fois arrivée à la base navale de Haakonsvern, l’état-major norvégien estima qu’elle était en trop mauvais état pour être réparée, un budget d’environ 1,4 milliard d’euros étant nécessaire pour la remettre en service. Aussi décida-t-il de l’envoyer à la ferraille.

Les enquêtes menées pour éclaircir les circonstances de cet accident s’accordèrent pour dire que l’équipage du KNM Helge Ingstad manquait d’expérience et que sa formation était insuffisante.

Un rapport avait ainsi déterminé que la collision ne se serait pas produite si le Règlement pour prévenir les abordages en mer [COLREGS] avait été respecté. Mais seul l’officier qui était de quart au moment des faits a été reconnu coupable de négligence, ce qui lui a valu une peine de 60 jours de prison avec sursis.

Si elle pointa les « facteurs humains » pour expliquer l’accident, l’enquête préliminaire mit le constructeur du KNM Helge Ingstad, l’espagnol Navantia, sur le grill en évoquant des problèmes d’étanchéité entre les compartiments du navire

Pour rappel, les frégates de la classe Hansen sont dérivées du modèle F-100, dont cinq exemplaires sont en service au sein de la marine espagnole [classe Álvaro de Bazán].

Cependant, remis en avril 2021 par l’Autorité norvégienne d’enquête de sécurité [Statens Havarikommisjon], un second rapport exonéra Navantia, expliquant que le navire avait subi des dommages « supérieurs à ceux pour lesquels il avait été conçu ». Et d’expliquer que si les marins « avaient été mieux formés, ils auraient eu une meilleure compréhension de la façon de sauver le navire ».

En outre, le document releva également que « l’équipage a évacué la frégate sans fermer les portes, les écoutilles et autres ouvertures qui auraient maintenu la stabilité et la flottabilité » et ainsi permis d’éviter son naufrage.

Pour autant, la marine norvégienne ne fait pas la même lecture des évènements étant donné qu’elle estime que la frégate avait un vice de construction en soutenant que les lignes d’arbres du système de propulsion étaient creux, ce qui aurait permis à l’eau de s’écouler entre certains de ses compartiments étanches. Et cela alors que les F-100 espagnoles ont des arbres d’hélice pleins.

D’où la plainte que le ministère norvégien de la Défense a déposée contre Navantia, à qui il demande une indemnisation de 13,3 milliards de couronnes norvégiennes [soit 1,1 milliard d’euros].

Cité par Baird Maritime, Ole Kristian Rigland, l’avocat qui le représente dans cette affaire, insiste d’ailleurs sur cette conception des lignes d’arbres dont sont équipées les frégates de classe Fridtjof Nansen.

De son côté, Navantia fait valoir que ce problème de conception avait été identifié avant le naufrage du KNM Helge Ingstad… mais que les forces armées norvégiennes avaient quand même autorisé le navire à naviguer sans chercher à mettre en œuvre la moindre « mesure corrective ».

Selon Me Rigland, l’objectif du ministère est de trouver un accord avec Navantia dans le cadre d’une médiation. Et cela alors que, en 2022, il a notifié à l’industriel espagnole un contrat pour moderniser les quatres dernières frégates de la classe Fridtjof Nansen…

Cela étant, le ministère norvégien de la Défense est coutumier du fait puisqu’il a demandé à NHIndustries, par voie de justice, le remboursement des hélicoptères NH-90 qu’il avait retirés du service en 2022.

Voir aussi...

 

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78 contributions

  1. Mike dit :

    La Marine norvégienne ne manque pas de culot. On rappelle que seulement quelques mois (Avril 2017) avant le naufrage (Novembre 2018), celle-ci faisait l’éloge de l’équipage (très féminisé ; un « avantage » selon elle) de cette même frégate. Plutôt que de chercher à mettre en cause le constructeur, son haut commandement devrait plutôt chercher à comprendre comment une frégate avec un radar et un sonar récents arrive rentrer en collision avec un pétrolier de deux cents cinquante mètres par une nuit calme. Parce que, franchement, c’est vraiment la honte.

    • Too dit :

      On est aligné sur le fait que la marine norvégienne ne manque pas de culot, mais pour autant, ce n’est pas parce qu’on applaudit une chose dans un premier temps qu’on ne peut pas en découvrir des défauts plus tard.

    • Dolgan dit :

      c’est la faute à Biden.

    • lecoq dit :

      quel rapport avec la féminisation de l’équipage ? un argument sérieux ?

      • dolgan dit :

        Ben les garcons sont les garcons. Ils ne sont plus bon a rien si il y a des femmes a bord. C est la faute des femmes qui devraient rester a leur place traditionnelle.

        Et femme au volant, mort au tournant .

      • MC² dit :

        L’expérience sans doute. Mais c’est très vulgaire, il vaut mieux n’en pas tenir compte.

      • Deres dit :

        Le problème n’est pas que l’equipage était majoritairement féminin mais que pour arriver a ce résultat rapidement pour satisfaire des demandes idéologiques, les avancements des officiers féminins ont été très « rapides ». Le résultat était qu’un des fleurons de la marine norvégienne, au lieu d’avoir l’equipage le plus expérimenté de la flotte avait un equipage très jeune avec très peu d’experience maritime. Le personnel de quart a enchaine au moins 4 erreurs d’affilee aboutissant a l’abordage.

        • François-Xavier GUEDET dit :

          Merci pour votre réponse, la plus juste et la plus réelle. Tout est dit.

        • Mike dit :

          C’est exactement cela. J’ai servi et j’ai côtoyé beaucoup de femmes (et d’hommes) extraordinaires. Je ne remets pas en question les compétences des femmes en général. Les problèmes arrivent quand on commence à vouloir des quotas déconnectés du vivier de recrutement. Cela amène à baisser la qualité.

    • E-Faystos dit :

      pourquoi l’abordage:
      la frégate naviguait à vue et rentrait au port quand le pétrolier en sortait.
      le navire civil se confondait avec la berge, et les lumières du ports éclipsait la signalisation du pétrolier.
      au moment du choc, la vitesse et la masse des deux navires s’est cumulée.
      mais seule la frégate, sensée supporter de gros dégâts, est allée au fond.
      ce qui montre un contrôle des dommages parfaitement défaillant.
      et c’est grave.

      • Éclipse totale dit :

        Les lumières éclipsaient.

      • S&C dit :

        Il est malaisé de qualifier une frégate de sensée ou d’insensée, sauf à faire référence à l’état d’esprit de son équipage.
        Mais pour dire ce qu’elle est supposée faire, on écrira qu’elle est censée supporter de gros dégâts.

  2. Lado dit :

    Cela devrait être Navantia qui devrait réclamer des DI car son prejudice reputationel est encore renforcé par cette procédure…
    Image déjà bien entamée avec le SM proto qui « restait au fond » dans un contexte de dispute, Responsabilité et PI, avec DCNS (avant NG)

    En ce qui concerne la Marine N..un de ses bâtiments…des plus gros et des plus recents, hyper équipé,se ‘plante » par nuit claire devant son port d’attache (ou presque)illuminé..Les règlements d’abordage sont ignorés,les portes écoutilles ne sont pas fermées,le commandant (26 ans) dort dans sa cabine.. et une poignée de jeunes (19/24 ans) dont des « stagiaires » y compris étrangers « en échange » avec l’USN ,sont à la passerelle, tous les signaux y compris radar ou de feux de route du pétrolier , illuminé par ailleurs,sont mal interprétés..
    Une Marine c’est d’abord des marins..

    • Aymard de Ledonner dit :

      Oui l’accident est clairement de la responsabilité de l’équipage.
      Une fois qu’on a dit cela on peut dire aussi qu’un bâtiment de guerre ne doit pas couler au moindre choc. Même en temps de guerre, les bâtiments qui sombrent en quelques minutes ne sont pas la majorité des naufrages. Sans usage de torpilles ce n’est pas si évident que cela de couler un navire de guerre.
      Le préjudice réputationnel pour Navantia est immense mais il est de leur fait. Ils construisent des bâtiments de guerre et non des pédalos. Après la catastrophe ils auraient du se rapprocher des norvégiens et négocier une indemnisation à l’amiable. Là ça tourne au vaudeville. Ils nous expliquent qu’ils sont très bon mais qu’ils ont vendu à des norvégiens richissimes une version dégradée de leurs frégates nationales… Comme gestion de crise on a vu mieux.

      • dolgan dit :

        L incompétence s est poursuivie apres le choc.

        C est bien beau de se plaindre de probleme d étanchéité de ligne d arbre quand l équipage n a pas suivi la procédure collision et a laissé les porte ouvertes.

        Probleme de ligne d arbre connu de la marine norvégienne qui n a pas souhaité le régler.

      • Deres dit :

        Les allemands ont le meme souci avec beaucoup de leur materiel. Apres livraison, les défauts sont identifies mais jamais corriges car personne ne prend les choses au sérieux. Et les corrections font taches pour les gestionnaires de projet voulant conclure avec succès les projets dans les budgets et les temps pour s’assurer une bonne suite de carrière. On a vu cela avec les pzh2000 donnes a l’Ukraine qui en fait n’etaient pas totalement opérationnel alors que déployés depuis 20 ans par l’armee allemande.

      • Vinz dit :

        « ’un bâtiment de guerre ne doit pas couler au moindre choc.  »
        Ce n’est pas un moindre choc : c’est 110 000t vs 5000t ; f = ma.
        https://image.forsvaretsforum.no/149506.webp?imageId=149506&width=2116&height=1412&format=webp

        C’est l’enquête norvégienne elle-même qui a mis hors de cause le bâtiment, et a contrario pointé l’entière responsabilité de l’équipage. On va pas être plus royaliste que leur royal.

        Apparemment la frégate avait son AIS en mode passif ; ça aide pas.

    • T'es qu'un gros Mytho dit :

      Des sources?

      • Lado dit :

        Rapport Commission Enquête, c’est hyper detaillé et…public.. »Ils  » font cela en Norvège !

        • Lado dit :

          Une tres bonne synthese dans Navy Lookout (Revue officieuse de la RN) du 5 Janvier 22..

          Un equipage de passerelle inexperimenté (3/5 en stage et en formation, les autres formant les premiers, promu trop vite car en manque d’effectif), sans reflexes professionels de base (radar inutilisé, procedures non respectées..)avec un concours de circonstances comme d’habitude.Navantia pour pas grand chose directement

        • B.M. dit :

          Dans cet article de la presse norvégienne en anglais on apprend que le commandant s’appelait Preben Ottesen et avait 49 ans à l’époque. https://www.newsinenglish.no/2018/12/21/frigates-captain-finally-speaks-out/
          On est loin des 26 ans que vous avancez.

    • KOXKOL dit :

      De quel bâtiment parlez-vous? C’est secret ou c’est une calomnie? plutôt un mensonge (un commandant de 26 ans ?????)

      • Lado dit :

        Mauvaise traduction.C’est l’officier responsable du quart qui avait 26 ans et il a d’ailleurs été condamné.le « commandant » dormait dans sa cabine mais son age n’est pas precisé.Les 2 rapports officiels « d’avarie », (NSIA,Statens Havarikommisijon )dont le 2ème exonère Navantia (Google translate du N.) parle d’une « hierarchie jeune et peu expérimentée »

    • Aymard de Ledonner dit :

      On n’est pas commandant « d’un des plus gros bâtiments » de la marine nationale à 26 ans.
      Regardez les carrières qu’ont faites nos officiers dont le parcours est connu et à quel âge ils ont commandé leur premier bâtiment.
      Par exemple Édouard Guillaud qui a quand même commandé le CDG et terminé sa carrière CEMA a effectivement eu commandé son premier bâtiment à 26 ans, un dragueur de mines…

    • Bench dit :

      @Lado, on peut savoir d’où vous tenez cette info? Sources?
      Par ailleurs comme le dit Aymard de Ledonner, un marin de 26 ans ne sera pas au grade requis, ni n’aura l’expérience et les qualifications requises pour commander une grosse unité de la Marine. D’ailleurs qu’entendez vous par grosse unité? Frégate, aviso, BPC, BRF, Sous-marin, etc??? Tous ces types de bâtiments sont commandés par des officiers supérieurs.
      Moyenne d’âge d’un équipage de SNLE : 27 ans, les officiers dont le Pacha, plus de 40.

      • Lado dit :

        N… comme Norvegienne….et non MN (Nationale!).evident pour moi dans le contexte…KN peut aussi..signifier celle des PB ..

  3. Zaratoustra dit :

    Allez, je vais la faire façon réclame des années 50 :
    « La prochaine fois, exigez la qualité, achetez Français ! »
    Et Chanteclair en fond sonore et visuel.
    Voilà, c’était mon petit moment de patriotisme cocardier.
    Promis, je ne recommencerai plus.
    Enfin, pas tout de suite…

    • Raymond Pénicaud dit :

      les Espagnols sont nuls en constructions navales leurs sous marin ne remontent pas ,au secours les Américains. etc etc

  4. Clavier dit :

    ça coûte rien d’essayer….!

  5. Momo dit :

    Les norvégiens ont un fric incroyables, dont les intérêts ont rapporté plus de 100 milliards d’euros depuis le début de l’année (oui) mais ils achètent comme des ploucs avec une mesquinerie incroyable.
    C’est comme la production industrielle de saumons immondes, bourrés d’antibio et de farines animales, et modifiés génétiquement pour grossir plus vite (si, vous pouvez vérifier, joyeux noël ….).
    Et en plus ils assassinent les baleines sur toute la planète.
    Jamais assez!
    Beurk

    • Nike dit :

      « …. avec une mesquinerie incroyable. »
      Je me suis fait la réflexion à plusieurs reprises, Dans le Nord de l’Europe un sous est un sous. Ça doit être culturel.
      Sans aller jusqu’à leurs mesquineries, il y a certains domaines (non militaire) où nous pourrions prendre exemple.

      • Czar dit :

        les norvégiens sont d’anciens pauvres, n’oublions pas qu’ils ont été la colonie des danois puis des suédois jusqu’au début du XXème siècle ça doit laisser des traces culturellement

      • FNSEA dit :

        Il est peu probable qu’une opinion venue de nos belles campagnes françaises au sujet d’une frégate norvégienne soit pertinente, en revanche, c’est avec certitude qu’il peut être affirmé que le mot sou s’écrit sans s au singulier.
        Un sou est un sou, sans un sou, le sou des écoles, briller comme un sou neuf, le sou fétiche de l’oncle Picsou.

      • Momo dit :

        Tout à fait.
        Le sens de l’économie, mots interdits en France depuis une quinzaine d’année, est parfaitement louable.
        Mais carrément facho pour les partisans de l’ineffable économiste L Castets, élève de Piketty….

  6. Donkey Kong Country (ou presque) dit :

    De son côté, Navantia fait valoir que ce problème de conception avait été identifié avant le naufrage du KNM Helge Ingstad… mais que les forces armées norvégiennes avaient qand même autorisé le navire à naviguer sans chercher à mettre en œuvre la moindre « mesure corrective ». —-> Entre Navantia qui ne sait pas faire son taf correctement et les grands pontes norvégiens qui envoient leurs hommes à la catastrophe à l’insu de leur plein gré, ce procès s’annonce être un COMBAT D’INFIIIIIIIIIIRMES!!!!!
    https://www.youtube.com/watch?v=oLmW8n1bkF0

    • R2D2 dit :

      Combat d’infirmes pas rassurant quand on essaye de vendre des FDI à la Norvège.
      Avec des FDI il n’y a que la moitié du problème qui est reglée, il y aura toujours l’autre moitié qui reste et qui peut etre créative pour nous mettre dans l’embarras.

  7. Framlucasse dit :

    L’un dans l’autre, ce n’est ni une très bonne publicité pour Navantia, ni pour la Marine norvégienne. A mon sens les torts sont partagés, et les uns sont blindés tandis que les autres…

  8. Felix dit :

    la Fragata noruega de 5500 tn. velocidad 17 nudos y con el transpondedor sin funcionar el petrolero de 113.000 tn velocidad 6.5 nudos. los tripulantes de la fragata confundieron las luces del petrolero con los de la terminal y a pesar de las preguntas del capitan del petrolero al control de la terminal avisàndole del barco que se acercaba que lo avisaran. éste o no hizo nada o los tripulantes de la fragata no variaron el rumbo ni bajaron la velocidad es más le decían al petrolero que se desviará por que ellos estaban entre la costa y el petrolero, la colisión produjo una brecha entre e
    la sala de torpedos hasta la aleta de estribor creo recordar que eran 38 metros donde se rompieron toda clase deconductos. y al fallar el sistema electrico las instalaciones de bombeo dejaron de funcionar finalmente. eso unido a que el capitan estaba en su camarote y el oficial de guardia hacía 8 minuros que había tomado el mando y ordenó el desalojo del buque sin nisiquiera poner en marcha los equipos de control de daños y en su huida dejando las compuertas habiertas. finalmente y esto me lo han apuntado profesionales se aseguró la fragata a las barcazas con cables de acero cuando lo que se utiliza en éste caso es usar cadenas.

    • Czar dit :

      quelqu’un pour expliquer à féliz navidad qu’on n’est pas sur infodefensa ici ?

  9. tnato dit :

    Une marine c’est d’abord un équipage : se prendre un pétrolier au mouillage, ne pas connaître les mesures de réaction d’urgence (fermer les écoutilles…)
    Bref, on peut toujours accuser ensuite le constructeur mais c’est comme le joueur de tennis qui accuse sa raquette de l’avoir fait perdre le match. La Marine norvégienne aurait été mieux inspirée de ne pas se ridiculiser de la sorte.

  10. Olivier C dit :

    Ce ne sont pas aussi les norvégiens qui veulent se faire rembourser des hélicoptères ?

    • Faut tout lui expliquer. Mais a-t-il lu l'article ? dit :

      Comme écrit dans l’article :
      « Cela étant, le ministère norvégien de la Défense est coutumier du fait puisqu’il a demandé à NHIndustries, par voie de justice, le remboursement des hélicoptères NH-90 qu’il avait retirés du service en 2022. »

  11. buensuceso dit :

    La féminisation des équipages de la Marine nationale,notamment dans les navires de surface et sous marins,entraine des tensions internes de plus en plus vives. Toutes ne sont pas des jeunes filles mais beaucoup de femmes mariées avec une famille à terre,ce qui produit des troubles familiaux et psychologiques préjudiciables à leurs fonctions

    • dolgan dit :

      Alors que les papas eux ont une femme dans chaque port et se moquent de leur famille?

      • vno dit :

        Non, eux ils sont majoritairement divorcés et payent des pensions alimentaires…

    • tschok dit :

      Bon ben si ça porte atteinte aux intérêts supérieurs de la famille, une seule solution s’impose: retour de bonbonne à la maison pour torcher les gosses, faire le ménage, les courses, la bouffe pour son Jules, et puis faire la pute au plumard. Parce que les hommes ont quand même des besoins, dont les femmes doivent tenir compte.

      Et puis faut protéger les femmes elles-mêmes: « troubles familiaux et psychologiques préjudiciables à leurs fonctions ». C’est tout à fait ça. On va protéger les femmes contre elles-mêmes et les effets pervers de leurs ambitions professionnelles, qui peuvent leur occasionner des troubles préjudiciables à leurs fonctions.

      Fatima interdiction de sortir, comme disaient les islamistes.

      On est tous d’accord, hein les phallocrates?

      Et en plus, les meufs nous piquent notre boulot, souvent elles sont plus compétentes que nous, et elles acceptent de bosser plus en étant moins payées. C’est de la concurrence déloyale, je trouve. Allez zou: Retour de bobonne à la maison.

      Nan mais. C’est qui le boss?

      • Czar dit :

        « souvent elles sont plus compétentes que nous »

        comme le prouve l’exemple de cette petite bévue sans importance (mais l’on sait que tu ne vas jamais laisser des faits se mettre en travers d’une analyse bien huilée, et très huileuse)

        • Non sequitur dit :

          Faire d’un cas isolé une généralité, on a aura connu raisonnement plus rigoureux.

          • Daniel Hatteras Caustic BESSON dit :

            Cit :[ Faire d’un cas isolé une généralité, on a aura connu raisonnement plus rigoureux. ]

            Ce n’est que le deuxième cas dans deux naufrages successifs de navires militaires .

            Je ne sais pas ce qu’il en est du barlu Norskie mais dans le premier cas il apparait bien que le genre de l’officier commandant ait eu une influence comme critère de sélection puisque les premières conclusions de l’enquête – dirigée par UNE commodore il faut le préciser – montrent que cet officier commandant n’avait pas les qualifications requises pour assurer ce commandement !…

             » Notably, the investigation revealed that the ship’s Commanding Officer was not platform endorsed for the vessel, a requirement specified in the New Zealand Manual of Navigation. »

            OUCH !

            Donc maintenant les personnes qui ont approuvé sa nomination devraient rendre des comptes , en principe … Le HMNZS Judith Collins devrait se préparer à une attaque de torpilles . ;0)

            TORPEDOS… LOS !

        • Daniel Hatteras BESSON dit :

          @Czar

          Statistiquement elles montrent de plus en plus leurs compétences ! ;0)
          https://www.bbc.com/news/articles/cwylvw9qqd5o

          Il faut quand même préciser que Médème a laissé branché  » Iron Mike  » * – qui a envoyé le barlu sur les récifs à 10 nœuds comme on le lui a ordonné de le faire – pendant que tout l’équipage se battait pour trouver une avarie d’appareil à gouverner ou de propulsion … En fait pour être précis elle n’était pas à la timonerie au moment où  » Iron Mike  » a du être mis en service ce qui est en soi une faute inexcusable pour un officier commandant lorsque un barlu navigue dans une zone de récifs ;0(

          https://gcaptain.com/autopilot-oversight-how-12-minutes-of-confusion-sealed-hmnzs-manawanuis-fate/

          Heureusement que la personne qui préside la commission d’enquête
          c’est aussi une Dame , Madame La Commodore Melissa Ross . C’est elle qui distribue les Oscars …
          OUCH !
          https://gcaptain.com/loss-of-new-zealand-navy-ship-linked-to-training-deficiencies-autopilot-confusion/

          On devrait les mettre toutes les deux dans une piscine de boue , en grand uniforme … ;0)

          * Je sais que vous adorez les Britichismes , particulièrement dans le domaine maritime ! ;o)

          https://www.youtube.com/watch?v=wFYMzIWCCGw

        • Daniel Hatteras BESSON dit :

          Ps : Il n’y avait pas d’appareil à gouverner puisque le barlu était équipé de deux propulseurs azimutaux .
          L’équipage cherchait une avarie du mécanisme de commande des propulseurs azimutaux …

      • vno dit :

        Etre calculatrice et manipulatrice avec la hiérarchie ou les subalternes pour ne pas montrer ses insuffisances ni les avouer, n’a rien a voir avec la compétence ou alors dans un domaine extérieur à leur emploi. Effectivement, comme une poignée d’homme, certaines n’ont pas de temps à perdre à faire semblant, elles sont excellentes, mais a mon époque ce n’est pas celles qui étaient poussées vers le haut, elles dérangeaient trop et c’était pareil pour leurs équivalents masculins ! Mais ce n’est pas spécifique aux armées. Les promotions canapées existent partout !

    • MC² dit :

      J’ajoute que, d’expérience, la présence des « jeunes filles » à bord n’est pas non plus sans conséquence. Conséquences indésirables pour le service mais qui constituent une motivation à l’engagement pour certaines.
      Ayant assisté à la mise en place de cette féminisation, je serais également curieux d’en connaître le coût en terme de refonte des installations des bords (postes, sanitaires et douches dédiés).
      Curieux mais sans illusion. Le bien-fondé de la féminisation n’est pas un sujet, circulez.

      • Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises. dit :

        En termes de refonte.

        En matière de refonte.

    • François-Xavier GUEDET dit :

      Je connais un couple de marins de l’Aéronavale où, à l’arrivée du bébé numéro 3, c’est lui qui a décidé de prendre sa retraite pour laisser encore quelques années son épouse plus jeune continuer sa carrière. Maintenant ça y est ! Ils sont tous les deux retraités de la Marine, ils ont pris des activités professionnelles compatibles avec leur famille nombreuse !

  12. MC² dit :

    « l’équipage a évacué la frégate sans fermer les portes, les écoutilles et autres ouvertures » rien que ça m’a sidéré. D’où sort cet équipage ? De chez Costa Croisière ? Et personne n’a pensé à jeter un coup d’œil aux radars ? Le chef de quart avait une midship sur les genoux ? Ses adjoints faisaient griller des harengs ? Il a bon dos le constructeur, avec un pareil manque de professionnalisme pas besoin d’un arbre d’hélice creux pour finir au fond.
    Ce n’est pas cette Marine qui est supposée veiller le cap Nord et les bâtiments de Polyarnyi et Mourmansk ? Ça doit bien rigoler à l’est !

  13. Vinz dit :

    La DGSE dans Le Gorafi dément toute implication dans cette navrante histoire.

    • Lémurien officiel dit :

      Et pour ceux qui se poseraient la question, nous n’y sommes pour rien non plus.
      Je ne dis pas que, parfois, nous ne nous payons pas une petite tranche de rigolade à peu de frais, mais là, non.

  14. Mahmoud dit :

    Critiquer les norvégiens parce qu’ils chassent les baleines. En  » Hauts de France  » les sanglants combats de coqs sont…autorisés ! Les experts qui relèvent que les marins n’ont pas refermer les portes et écoutilles derrière eux devraient eux-même vivre une situation dans laquelle un navire coule. Heureusement que les différentes nations ne font pas des actions en justice dans le domaine des avions militaires et leurs fabricants : Lockeed, Boeing, Dassault, Casa, Saab, Derrière, Pilatus,…

    • tschok dit :

      @Mahmoud,

      Mettre sur le même plan les combats de coqs et la chasse à la baleine, fallait le faire.

      Bon ok, l’argument de Momo relevait de la médisance, ce qui n’est pas en soi un argument: quand on est dans la médisance, on « noircit » la personne mise en cause, on la présente sous un jour défavorable, mais on ne démontre en rien en quoi elle aurait tort dans le litige dont il est question. C’est une stratégie par ricochet: on déconsidère celui qu’on veut mettre en cause, faute de prouver qu’il a tort, en espérant obtenir gain de cause de cette façon.

      Donc ça, oui, c’est clair que c’est pas un argument, c’est juste une technique de diversion qui correspond à un adage: « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ».

      Mais c’est pas une raison pour en rajouter une couche de votre côté, en mettant en cause les habitants des Hauts de France, qui n’y sont pour rien dans cette collision. Zéro lien entre les combats de coqs et le naufrage de cette frégate. Pas plus qu’avec l’élevage du saumon qui, notons-le, était aussi mis en avant par Momo pour déconsidérer le ministère norvégien de la défense, en tant que partie à un procès.

      La question, c’est: le fait que les arbres était creux est-il un cas d’ouverture de la responsabilité du constructeur du navire en cas de naufrage?

      Quel est le lien avec la chasse à la baleine, l’élevage du saumon, les combats de coqs dans les Hauts de France, le montant des intérêts des capitaux norvégiens placés à l’étranger, voire la féminisation de l’équipage, ce dernier argument n’ayant pas été repris par Momo, mais par d’autres contributeurs?

      • Alternative dit :

        Quel est le lien ? Des coqs de combat entraînés dans les Hauts-de-France ont été libérés par un groupe de candidates féminines de la Marine norvégienne ayant été refusées dans les sélections. Par dépits de ne pouvoir profiter de l’argent des fonds souverains Norvégiens, elles ont emmené les coqs près d’un élevage de saumon. Les volailles ont attaqué un élevage de saumons, qui a pris le large, et devant la masse, une horde de baleine apeurée a adroitement évité un pétrolier et s’est précipité sur la frégate, en la coulant. J’ai bon ?

      • vno dit :

        Techniquement, deux raisons au moins pour les arbres creux. La première concernant cette frégate avec des hélices à pas variable, c’est de faire passer les tuyaux de la commande hydraulique et de l’instrumentation. La deuxième, sur des bâtiments avec une hélice a pas fixe de grand diamètre montant trés rapidement en tours, c’est d’absorber le couple en torsion qui sur un arbre plein entrainerait sa rupture. Pas souvenir que le cahier des charges prenne en considération un automate femelle ou mâle ?

    • MC² dit :

      Comparer le sort des coqs de combat et celui des baleines, il faut oser. Mais c’est à ça qu’on les reconnait. Dans la même veine, ça ne vous vient pas à l’esprit qu’il y a sur ce site des gens ayant une expérience réelle du sujet ?

      • 30 millions de bébés phoques dit :

        Vous avez l’expérience de la chasse à la baleine ?

      • Alternative dit :

        Sur les coqs de combats, la chasse aux baleines, les élevages de saumons, l’intérêt des capitaux norvégiens, la féminisation des équipages, les collisions avec des pétroliers ou les naufrages ?

    • Tête de buche dit :

      Lockheed.

    • JPO dit :

      Les marins n’ont pas refermé.

  15. Kamelot dit :

    Si vous voulez du gaz et du pétrole, il est interdit de rire… Un sous-marins qui risquait de ne pas remonter et une frégate qui coule : ça fait désordre aussi ! Mais il ne faut pas se moquer du malheur des amis…

  16. Mahmoud dit :

    Dornier

  17. Felix dit :

    lo siento, el traductor . mis disculpas