Le PDG de Dassault Aviation insiste pour développer un avion spatial pour les armées

Le 9 avril, devant les députés de la commission de la Défense, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que la « question du spatial » était sans doute le sujet qui lui donnait le plus d’inquiétude.

« Sauver notre lanceur avec une bonne réussite sur Ariane 6 avec […] la mise sur orbite [du satellite d’observation] CSO-3 ? Très bien. Est-ce que c’est suffisant ? La réponse est non », a dit M. Lecornu, avant de souligner que l’évolution technologique dans ce domaine fait que les capacités mises en œuvre sont vite « périmées ». Or, a-t-il ajouté, « la vraie souveraineté, c’est d’avoir vite et de ne pas partager ».

Effectivement, les progrès sont rapides. Ainsi, fin mars, l’entreprise Gravitics Inc. a fait savoir qu’elle avait été sélectionnée par le SpaceWERX, le bureau dédié à l’innovation de l’US Space Force [USSF] pour faire voler l’Orbital Carrier, c’est-à-dire un « porte-satellites », décrit comme étant « révolutionnaire » pour accroître les capacités tactiques de réaction rapide en orbite.

« Ce transporteur orbital est conçu pour prépositionner plusieurs engins spatiaux manœuvrables, capables de réagir rapidement aux menaces en orbite. Il offrira à l’US Space Force une flexibilité sans précédent pour ses opérations spatiales, renforçant ainsi considérablement la défense spatiale des États-Unis », a fait valoir Gravitics, via un communiqué.

Par ailleurs, certains concepts trop ambitieux pour l’époque où ils furent avancés pourraient se concrétiser, grâce, encore, au progrès technologique. Tel est par exemple le cas de l’avion spatial, imaginé dans les années 1960.

Ainsi, durant la Guerre Froide, les États-Unis lancèrent le programme X-20 « Dyna-Soar », un avion spatial censé effectuer des missions de reconnaissance, de sabotage de satellites ennemis et de bombardement. Mais, trop coûteux, il fut abandonné alors qu’un premier prototype était en cours d’assemblage… Et, actuellement, l’US Space Force exploite le drone spatial X-37B. L’Union soviétique ne fut pas en reste, avec le MiG-105 « Spiral ». Mais il connut le même sort que son homologue américain.

Cela étant, depuis maintenant plusieurs années, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, plaide en faveur d’un avion spatial. « Qui contrôle l’espace contrôlera ce qu’il y a en dessous. Il faudra être dans l’espace avec très certainement des avions spatiaux à un horizon de quinze à vingt ans », avait-il dit, lors d’une conférence donnée devant l’association des Centraliens, en novembre 2018.

Trois ans plus tard, cette fois dans les pages du quotidien Les Échos, M. Trappier revint à la charge.

« Ce qui fait la force d’un avion de combat, c’est d’être capable de détecter et de tirer en premier. Cela suppose d’être soi-même le plus discret possible et de voir plus loin que l’adversaire, notamment face à des défenses antiaériennes de plus en plus performantes. Et tout cela en connexion permanente avec les différentes composantes militaires, ainsi qu’avec les autorités, qui doivent savoir ce qui se passe avant de donner l’ordre de tirer », avait d’abord expliqué le PDG de Dassault Aviation. « Mais si on se projette, a-t-il poursuivi, cela suppose une ambition spatiale. Et là, il faudra un jour penser à un avion spatial », avait-il ajouté.

Alors que le thème de la « très haute altitude » [soit la zone comprise entre 20 et 100 km d’altitude] s’est imposé, l’apport d’un « avion spatial » pourrait sans doute être pertinent. Mais, pour le moment, selon M. Trappier, un tel appareil ne suscite pas d’intérêt en France… alors que Dassault Aviation a imaginé le concept VEHRA [Véhicule hypersonique réutilisable aéroporté], qui ne s’est jamais concrétisé, faute de crédits.

« Il n’y a pas d’avion spatial aujourd’hui. J’en ai l’idée. La volonté, je l’ai. Mais j’ai l’impression que ça n’intéresse personne. Si j’étais provocateur, ce que je ne suis absolument pas, je dirais que les seuls qui sont intéressés sont les Américains. Mais avec les Français, c’est difficile », a-t-il déploré lors d’une audition à l’Assemblée nationale, cette semaine.

« Mais je comprends : il y a Ariane et des tas de sujets importants. Mais je pense que, effectivement, il faut l’avoir en tête, car le spatial se développe très rapidement », a poursuivi M. Trappier. Cet avion spatial pourrait être utile pour mettre des constellations de satellites en orbite… voire les détruire, a-t-il ensuite fait valoir.

En attendant, en la matière, les « Chinois sont très en avance », ce que « les Américains ne veulent pas. Aussi, ils prennent aussi de l’avance. Et donc, il est fondamental qu’on puisse remettre le doigt dans ce domaine-là », a conclu M. Trappier.

Cependant, le PDG de Dassaut Aviation a sans doute forcé le trait. En effet, en 2023, le général Philippe Adam, le commandant de l’Espace [CdE] avait dit penser aux « avions spatiaux », en particulier pour placer des charges utiles en orbite. « On récupère ce qui rentre, on remet un coup de peinture, on le remplit de carburant et on le renvoie », avait-il expliqué, avant de souligner que le « modèle économique serait bien plus intéressant », avec des prix de lancement « tirés vers le bas ».

En outre, avait continué le général Adam, « l’avion spatial permet d’avoir des moyens flexibles. C’était l’idée de la navette spatiale, qui avait été abandonnée avec Hermès, mais qui reprend sérieusement de l’intérêt parce que la technologie le permet, que les usages sont probablement différents, et que cela se fera de façon plus automatisée – pas forcément pilotée comme peuvent l’être des drones ».

Photo : Dassault Aviation

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155 contributions

  1. Robmac dit :

    Le projet de navette Hermès, développé par l’industrie aérospatiale européenne, date de 1985 ; il a été abandonné en 1995 car l’Europe est dirigée par des comptables … Dassault reprend le projet, sous couvert de développement militaire, et j’imagine seul maitre à bord : échec assuré !

    • NRJ dit :

      @Robmac
      « car l’Europe est dirigée par des comptables ». Heureusement qu’il y a des gens qui regardent la facture effectivement. C’est positif qu’on ait des gens qui aient les pieds bien sur terre.
      Quand on voit ce qu’a coûté la navette spatiale américaine….

    • Titi74 dit :

      Et pour quelle(s) raison(s) svp ?
      En général, c’est plutôt les groupements, usine à Gabegie-glandouille qui conduisent généralement au fiasco technologique, financé par les impôts des braves ConTribuables.
      Il est plus facile de surveiller l’avancement d’un constructeur avec un planning, des jalons, qu’un conglomérat de commerciaux avides de factures intermédiaires, qui se complaisent dans le « mode surplace », en demandant des rallonges aux états.
      Si Dassault a un projet dans les cartons bien avancé pourquoi pas, ils maitrisent certainement une grande partie du sujet bien mieux que d’autres.

      Il est plus facile de surveiller l’avancement d’un constructeur, qu’un conglomérat des commerciaux avident de factures intérmediaires.

    • FouPouDav dit :

      Etrange sur l’image il y a une cabine alors que X37B est sans équipage.
      Ici c’est le Dream Chaser, un vaisseau cargo développé par la société Sierra Nevada pour transporter du fret jusqu’à la Station spatiale internationale. Pas sûr qu’il ait encore volé.

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « Etrange sur l’image il y a une cabine alors que X37B est sans équipage. » Ce n’est qu’une……………….image! Un peu comme des illustrations sur des emballages d’aliments ou il est écrit « suggestion de présentation » ou « photo non contractuelle »!

        • Rey dit :

          Ça s’appelle une image d’ ILLUSTRATION.
          De rien.

          • Pascal, (l'autre) dit :

            @ Rey (au mur) »Ça s’appelle une image d’ ILLUSTRATION. C’est bien, à part cela?
            « De rien. » Je vous ai demandé quelque chose? Expression d’un fugace moment d’existence?

    • dambrugeac dit :

      Hermès fut abandonné par manque de volonté du gouvernement de Mr Jospin, le ministre de la recherche récemment défunt n’y étant pas pour rien, sous la pression insistante des allemands jaloux de récupérer Ariane Espace comme Airbus et de développer leurs propres programmes. La France ou ce qu’ils en reste n’ai plus intéressée par le spatial ni l’aviation, ni…

      • Qui ça ? dit :

        Lionel Jospin est encore vivant. Et l’abréviation de monsieur, c’est M. et non Mr .

        • Allegro ma non troppo dit :

          Il faisait allusion à Claude Allègre, ministre de la Recherche du gouvernement de M. Jospin.

        • Rey dit :

          Gouvernement Jospin, donc Jospin premier ministre. Il précise BIEN ministre de la RECHERCHE.
          FAUT LIRE AVANT DE RÂLER !
          Et si, l’abréviation Mr existe et est valide.
          De rien.

          • Robert Larousse dit :

            L’abréviation « Mr » existe, mais c’est celle de « Mister ».
            En français, c’est par M. qu’on abrège monsieur.

          • Pascal, (l'autre) dit :

            « FAUT LIRE AVANT DE RÂLER ! » Dans ce cas pourquoi criez vous? « P’tit nouveau » arbitre des élégances?

        • Robert Larousse dit :

          Exactement : M., pas « Mr » (qui est l’abréviation de « Mister »).

        • Louis Delgres dit :

          il parle de Claude Allegre

        • Le correcteur corrigé dit :

          Ce n’était pas M. Jospin le ministre de la recherche qui est décédé… Jospin était le Premier Ministre.

        • Nimbus - parfois cumulo dit :

          Apparemment vous lisez trop vite, pour chercher les fautes, et sans voir les virgules ; c’est d’Hubert Curien, le ministre de la recherche du gouvernement Jospin, dont il s’agit, je pense. Ecrire qu’il est mort récemment est incorrect, car il est mort depuis 20 ans.

          • Ouf ouf dit :

            Bon bref… alors les deux ont faux… basta…
            Six jeunes femmes sont montées sur une grosse bi.. pour s’envoyer en l’air…
            c’est plus intéressant…

          • Allegro ma non troppo dit :

            Claude Allègre était ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie du gouvernement Jospin (pendant le premier mandat de Chirac).

            Hubert Curien était précédemment ministre de la Recherche des gouvernements Fabius (premier mandat de Mitterrand), Rocard, Cresson et Bérégovoy (second mandat de Mitterrand).

      • Être et avoir dit :

        Tout à votre diatribe, vous en arrivez à confondre les verbes « être » et « avoir ».

        Dans « La France ou ce qu’ils en reste ‘n’ai’ plus intéressée », le verbe « avoir » est utilisé fort inadéquatement.
        Dans « La France ou ce qu’il en reste n’est plus intéressée », le verbe « être » est employé à bon escient.

        • Pascal, (l'autre) dit :

          @ ouf ouf « Six jeunes femmes sont montées sur une grosse bi.. pour s’envoyer en l’air…
          c’est plus intéressant… » Pour ce genre de « festivités » il serait de bon ton de faire appel à Madame Mado, elle saura conseiller utilement!

      • Correcteur orthographique dit :

        La France, ou ce qu’il en reste, n’est plus intéressée… Être ou avoir, voilà la question !

    • Le sicaire dit :

      @Robmac « échec assuré ! » soyez plus prolixe que l’on puisse profiter de vos informations…

    • Hector dit :

      Projet initialement français (Aérospatiale-Dassault) même si Allemagne et Italie ont été embarquées par la suite par européanisme béat. Abandonné en 1992 par Mitterrand. Malheureusement, même pas besoin des comptables européens à cette époque déjà pour abandonner toutes initiatives industrielles et réorienter tous les budgets vers la prestation sociale.

    • Gaulois78 dit :

      @Robmac, Alfred, guy et les autres..
      Bonjour Messieurs..
      Échec de Dassault Aviation, siphonnage d’argent public..
      Pourriez-vous développer vos posts, je trouve ce Monsieur Trappier très volubile depuis quelques jours, hormis être un très proche de la famille Dassault a-t-il des compétences dans le domaine spatial ? Le vrai savoir faire étant de l’autre côté du Rhin..ADS..Startups new génération (le S signifie Space, pas Superman)
      Mes connaissances étant proche du néant j’espère bénéficier de vos analyses..
      Dans l’attente de vous lire..

      • Fred And Co dit :

        Le vrai savoir faire étant de l’autre coté du Rhin, merci pour cette aimable plaisanterie.
        Cela fait des années que Dassault et l’ONERA réfléchissent et travaillent sur le le concept d’avion spatiale. Cela avait déjà été mentionné ici même il y a quelques mois par un intervenant un peu plus avertis que les autres. Il avait été traité par la moquerie par la plupart. Il semblerait surtout que cette idée en insupporte beaucoup comme tout ce que fait la France.

      • E-Faystos dit :

        @ gaulois 78
        M. Trappier a été auditionné récemment par une commission.
        il a longuement répondu aux politiques.
        le savoir de Dassault remonte à Hermes, un projet de navette spatiale des années 70 à 80

      • JC dit :

        Avoir comme pseudo Gaulois78 pour avancer masqué……Et faire de la propagande ! Risible !

    • Goose dit :

      Dassault = échec assuré ?
      Vous vouliez dire Airbus DS, non ?

  2. robprov dit :

    Évidemment! C’est la logique des briques technologiques qui s’impose…On avec les constellations orbitales d’engins plus ou moins agressives… On ne combat pas des feux génois avec une fronde, même si on est gaulois, les rois du bricolage!

    • HMX dit :

      L’avion spatial est en effet une évidence. Et pas seulement dans un rôle de « cargo » pour ravitailler ou placer en orbite des satellites, comme cela est mis en avant. La fonction militaire d’un tel appareil est assez évidente, avec sa capacité à faire des allers-retours entre l’espace et l’atmosphère terrestre. Les chinois et les américains ne s’y sont pas trompés.

      L’avion spatial pourra en effet engager un grand nombre de cibles, situées en orbite basse (on pense notamment aux milliers de satellite composant les constellations de satcoms, Starlink et autres, mais également les satellites militaires d’observation). Il suffirait par exemple de le doter d’un laser de puissance pour cet usage.

      Mais l’avion spatial pourrait également remplir des fonctions de bombardement, en « surgissant » dans la haute atmosphère depuis l’espace pour larguer des munitions sur des cibles au sol ou en mer, et en disparaissant aussi vite qu’il est arrivé, ou en bombardant directement depuis l’espace avec des munitions adaptées (au diable les traités internationaux…). On note que ces scénarios réduiraient à l’impuissance, ou mettraient en grande difficultés la plupart des systèmes de défense antiaérienne existants, même les plus évolués.

      L’avion spatial est donc incontournable. On note qu’en Europe, seule la France bénéficie de l’ensemble des compétences et des pré-requis nécessaires à un tel projet, Dassault ayant à l’évidence une carte à jouer. Un programme européen mené en coopération reste évidemment possible, si celui-ci est placé clairement sous leadership français (ne pas refaire l’erreur du SCAF…), nos partenaires européens étant libres de s’associer ou non. Le cas échéant, avec un budget de la défense qui va doubler d’ici à 2030, et sans doute davantage encore d’ici à 2040, un programme franco-français est tout à fait envisageable, et pourrait bien s’avérer plus rapide et moins coûteux qu’une usine à gaz en coopération européenne…

      • Nexterience dit :

        Quelle survie, en conflit, d’un avion spatial face aux armes antisat?

        • HMX dit :

          Bonne question. Tout comme les avions actuels face à la défense antiaérienne, il faudra imaginer des contre mesures, actives et passives, contre les armes antisat :
          – Contre les moyens cinétiques (missiles, satellites tueurs…), la réponse pourrait venir de capacités à manœuvrer sous très fort facteur de charge (dans l’espace et dans la haute atmosphère terrestre) pour échapper à la collision. Cela implique que l’avion spatial soit en réalité un drone spatial, sans équipage à bord. On peut aussi imaginer que ces moyens d’agression cinétiques soient « simplement » détruits par le laser embarqué à bord de l’avion spatial.
          – Contre les lasers, on peut imaginer que l’engin soit conçu pour résister, dans une certaine mesure, à ce genre d’agression : protections thermiques, revêtement réfléchissant. On peut aussi imaginer l’éjection et le déploiement instantané d’un bouclier réfléchissant dès que l’engin sera illuminé par un laser, des évolutions rapides et brutales pour compliquer le ciblage adverse, une capacité à venir « s’abriter » en intercalant un obstacle (satellite commercial ?) sur la trajectoire du laser assaillant, ou encore une capacité active consistant à illuminer instantanément en retour les optiques du laser assaillant, pour l’empêcher d’ajuster son « tir », voire le détruire s’il est à portée.

          Les solutions existent, même si tout reste encore à inventer en la matière !

  3. robprov dit :

    on est…

  4. Alfred dit :

    Trappier est vraiment en mission pour siphonner un maximum d’argent public?

    • Czar2 dit :

      Oui c’est le concept de l’entrepreneur 2.0 tricolore, une recherche d’avantages fiscaux et de subventions avant tout le reste.

    • NRJ dit :

      @Alfred
      C’est un chef d’entreprise qu’attendez vous de lui. Il est là pour défendre les intérêts de son entreprise, et en particulier pour trouver des contrats. C’est son boulot, on ne peut pas le critiquer pour ça.

    • FouPouDav dit :

      Ben ouais il nous a privé de F-35 avec toutes ses parties simu en rab !

    • JC dit :

      Alfred le frère de Guy

    • Why not dit :

      Alfred@ Quelle est votre mission?

    • Math dit :

      On ne se presse pas pour acheter des Awacs volant à 10 km d’altitude. Si on veut voir plus loin, il faut voler plus haut… donc plus vite. On a un pb de puissance de feu à longue portée en air air, avec les r37 et autres joyeusetés chinoises. Les Iloushine Russes descendus en flammes montrent eux aussi que les Awacs ne peuvent maintenant plus remplir leur rôle. Donc, soit il faut des satellites, mais les Chinois ont les moyens de leur faire subir des opérations de maintenance, c’est prouvé. Soit on trouve autre chose.
      Je ne vois pas pourquoi il faudrait dézinguer Trappier au passage. Il dit vrai. Après, qu’il ait le contrat ou non est une autre histoire. Mais l‘atmosphère devient très encombrée.
      Même l’idée de la saturation par de multiples radars mode F35 avec la reconstitution de la carte en temps réel a bien du mal à tenir la route, vu le nombre de vecteurs à déployer, le temps que chacun de ces vecteurs peut effectivement utiliser pour regarder loin devant avant de devoir tourner et montrer sa signature infrarouge. Il en faudrait plein en permanence, ce serait extrêmement coûteux comparé à un Awacs. Les ballons… je n’y crois pas trop, vu qu’il est difficile d’y mettre de gros émetteurs, et ils ne produisent pas d’électricité.
      Et puis, pour dire les choses simplement, pour le moment, le F35 ne permet pas ce grand échange de données en temps réel. Si le rafale y parvient, tant mieux. Je ne sais pas si c’est le cas, mais on en revient à l’absence de permanence de l’alerte. On aura pas 1000 rafale pour tenir une ligne de front.

    • Jack dit :

      Pas faux. On a vraiment l’impression qu’il fait tout ce qui est possible pour faire grandir et prospérer sa société. C’est incompréhensible et irrationnel… ou pas 🙂

    • Le sicaire dit :

      @Alfred
      Comme il l’a si bien fait avec le Mirage 2000, le Neuron, le Rafale… 😉

    • Goose dit :

      Bah ! Il fait le même lobbying auprès de nos responsables politiques, que celui qui est fait par Rheinmetall auprès de l’Europe, ou LM aux divers pays européens…
      Au moins il joue maison…

  5. guy dit :

    Ben que Dassault le développe ou alors est-ce qu’une simple volonté d’obtenir de l’argent du contribuable?

  6. Fralipolipi dit :

    En la matière, mieux vaut anticiper, car le jour où il sera clair pour tout le monde que nous sommes en retard, il sera vraiment trop tard.
    .
    En tous les cas, on pressent ici un nouveau bras de fer potentiel avec Airbus Défense & Space,
    et une compétition avec d’autres en Europe, comme en Allemagne
    https://www.opex360.com/2025/02/28/le-ministere-allemand-de-la-defense-finance-la-conception-dun-vehicule-hypersonique-reutilisable/
    https://www.avion-chasse.fr/lallemagne-developpe-un-avion-spatial-hypersonique-reutilisable/
    .
    La compétition se transformera t elle en émulation et avancement ?

    • NRJ dit :

      @Fralipoli
      L’engin mentionné disposerait d’un moteur Aerospike. S’ils restent sur ce concept, on aura le temps de voir.

    • Sempre en Davant dit :

      « compétition » vous avez choisi le bon terme.
      Il ne s’agit pas de concourir à l’obtention d’un résultat.
      Juste de faire que l’autre perdre.
      Hélas pendant que les teutons et les €soviets s’occupent de ces compétitions, ni les USA ni la Chine ne perdent de temps à organiser, réglementer, commenter, pinailler, rediffuser, réformer, contre-réformer, subdiviser, réunifier, etc … le championnat de Miss Croc-en-Jambe. Ils font. Sans intrications sovieto-kholkhosienne-kibboutzso-capitaliste-supranationale et j’en oublie.

      Dommage que le beau mot de concourir perde son sens. On peut progresser en concourant.
      Les concours hippiques l’illustrent bien qui fond toujours progresser cavaliers, montures, équipement, maréchaux-ferrant, soigneurs, élevage, vétérinaires… Et peut être bien le dopage… Mais la guerre n’est pas plus loyale que les paris sportifs.

      Bref, si l’on n’a que des compétiteurs il faut jouer pour soi.
      Il n’y a qu’avec des gens capables de concourir que l’on peut travailler de concert.

      • Ainsi fond fonds font dit :

        Les concours hippiques l’illustrent bien, qui font toujours progresser

    • Aymard de Ledonner dit :

      Pour les véhicules spatiaux c’est plus Ariane Ggroup que Airbus Défense and Space qui a les compétences. Par exemple l’ATV (le cargo spatial européen) a été conçu aux Mureaux en France.
      Les capacités spatiales d’airbus Défense and Space sont plutôt dans les satellites et apparemment en phase d’être fusionnées avec celles de Léonardo et Thales.
      https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/spatial-airbus-thales-et-leonardo-plaident-pour-leur-projet-de-fusion-a-bruxelles-2159098
      La France est de très loin le leader européen pour les gros bidules qui vont dans l’espace. A nous de ne pas nous enfermer dans notre tour d’ivoire et savoir construire des partenariats qui fonctionnent pour impliquer d’autres acteurs sans saboter nos compétences et notre avance.

  7. NRJ dit :

    Si on veut détruire des satellites, on n’aura sans doute pas besoin de le faire depuis l’espace. Des laser de haute puissance pourront le faire depuis le sol.
    Mettre des constellations de satellites en orbite ne nécessiterait pas d’avions spatiaux non plus. Ariane 6 le fera très bien, en particulier grâce aux
    réallumages du deuxième étage, ce qui a été validé.
    Ça fait deux scenarii de Trappier qui sont invalidés
    Par contre si on veut espionner les satellites adverses, envoyer des bombes depuis le ciel (plutôt que des missiles balistiques coûteux), ou simplement pouvoir prendre des photos rapidement quand les satellites CSO ne sont pas présent, là je pense qu’il y a un intérêt énorme.

    • Slasher dit :

      Aucun laser n’est actuellement capable de détruire quelque chose au delà d’un kilomètre, alors détruire un satellite dans l’espace depuis le sol… Quant à Ariane 6, ses coûts d’exploitations sont incomparable avec un aéronef qui serait entièrement réutilisable.

      • Fred And Co dit :

        Détruire entièrement peut être pas mais rendre en partie ou totalement inutilisable cela la France est l’ONERA savent le faire depuis plus de trente ans. Certains des anciens satellites SPOT ont servi de cobaye pour ce faire. Cela a été confirmé par le patron de l’ONERA devant l’assemblée nationale il y a un an ou deux. En matière de Laser les entreprises Françaises n’ont de leçons à recevoir de personnes. Thales encore moins que les autres.

      • NRJ dit :

        @Slasher
        Les armes laser sont en développement et certains laser sont déjà envoyés en Ukraine.

        Sinon Ariane 6 n’a pas montré des coûts d’exploitation supérieur par rapport à une version réutilisable. Si on appliquait le même nombre de lancements avec une Ariane réutilisable, on serait sûrement bien plus cher que dans la version actuelle.
        Malheureusement, Ariane ne dispose pas des contrats de la NASA pour mettre en oeuvre un tel modèle économique….

    • FJAG dit :

      Dans l’immédiat, il semble évident que le tabou sur l’espace neutre et les satellites intouchables va sauter, comme les autres. Et il y a le syndrome de Kessler en embuscade. Rester une puissance spatiale supposera de pouvoir satelliser en continu, en orbite basse, au fur et à mesure des pertes.

      A moyen terme, développer le canon électromagnétique aurait ma préférence, cela permettrait à la fois :
      – Se passer des catapultes américaines, et pouvoir les décliner en lance-drone ;
      – Armer nos chars, et pouvoir décliner ces canons en plus petit calibre, par exemple pour une bulle défensive ;
      – Remplacer lanceurs spatiaux et missiles balistiques : sous condition de gérer l’échauffement, et on le fait lors des rentrées, l’économie d’énergie et de matériaux serait considérable.

    • Aymard de Ledonner dit :

      L’atmosphère va dissiper une part très importante de l’énergie du laser. Dans l’hypothèse ou le reliquat pourrait être dangereux on peux probablement facilement imaginer la détection du faisceau laser et la réorientation temporaire du satellite pour opposer au laser une zone durcie type bouclier de rentrée dans l’atmosphère

      • NRJ dit :

        @Aymard
        C’est une possibilité effectivement. Une meilleure chose à faire serait en fait d’équiper nos satellites d’armes laser. Qu’en pensez vous ?
        J’ai du mal avec une navette, car ce serait extrêmement compliqué et long à envoyer : Il faut un lanceur disponible, l’envoyer à Kourou avec la navette, faire redescendre la navette en évitant les problèmes que voit Musk en ce moment. Et enfin, il faut remettre la navette en condition pour pouvoir la réutiliser. Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est assez complexe et ce sera très coûteux.

      • Peu, peuh, peut, peux dit :

        On peut.

    • HMX dit :

      @NRJ
      détruire des satellite depuis le sol est possible, mais avec plusieurs limitations : il faut que les conditions météo soient favorables (impossible ou beaucoup plus difficile en cas de neige, brouillard, forte pluie…), et il faut attendre que le satellite passe à portée. Enfin, la puissance du laser doit nécessairement être très importante pour traverser les couches de l’atmosphère, sans parler de la qualité et de la précision des instruments nécessaires au ciblage : on parle donc nécessairement d’infrastructures fixes, probablement très coûteuses. A contrario, un laser embarqué sur un avion spatial n’aura pas besoin d’une telle puissance, sera beaucoup plus souple d’emploi puisque mobile par définition.

      S’agissant de la mise en orbite de constellation, Ariane 6 peut le faire (et d’autres opérateurs de fusées…), et un avion spatial pourra aussi le faire : la différence porte principalement sur les coûts d’exploitation. On peut être tenté de penser qu’un avion spatial, qui sera réutilisable par définition, devrait pouvoir multiplier les « navettes » entre la terre et l’orbite basse à moindre coût. On peut également penser qu’un tel appareil se montrait beaucoup plus souple d’usage, avec un décollage possible à tout moment sous très bref préavis, là où le lancement d’une fusée comme Ariane 6 nécessite plusieurs semaines de préparation.

      Bref, ce sont là des arguments sérieux en faveur d’un avion spatial. Mais comme vous l’indiquez, il serait très réducteur de résumer l’avion spatial à cette fonction de « cargo ». Un tel engin présente également un intérêt militaire évident : rôle de destruction/brouillage de satellites adverses… ou d’avions spatiaux adverses (la guerre des étoiles n’est plus très loin, ce n’est plus une blague !), et fonction de bombardier sur des cibles au sol ou en mer, directement depuis l’espace, ou depuis la haute atmosphère terrestre.

      On peut en conclure qu’il serait très pertinent de concevoir un avion spatial (en réalité, plutôt un drone spatial) qui pourrait être décliné en deux versions, sur une base commune :
      – une version cargo/ravitailleur, avec une large soute et un bras articulé pour saisir et manipuler des satellites (notamment pour « refaire le plein » de carburant),
      – une version armée, disposant d’un laser de puissance et/ou d’une capacité d’emport de munitions en soute.

      • NRJ dit :

        @HMX
        « A contrario, un laser embarqué sur un avion spatial n’aura pas besoin d’une telle puissance, sera beaucoup plus souple d’emploi puisque mobile par définition. » Je ne suis pas d’accord pour la souplesse d’emploi. Envoyer un avion spatial nécessite un décollage de lanceur comme Ariane 6. Et ca, on ne peut pas le faire par n’importe quelle météo. Il faut un bateau, et un pas de tir fixe qui sont tous les deux extrêmement vulnérables à une attaque (drones, missiles de croisière, missile balistique etc). Concernant le coût, je pense qu’un laser au sol, malgré la puissance nécessaire, sera bien moins coûteux qu’une navette (ou alors on laisse la navette au garage 99% du temps et on ne la sort qu’en cas de guerre) qui doit pouvoir se déplacer sur plusieurs orbites, et atterrir.

        « – une version cargo/ravitailleur, avec une large soute et un bras articulé pour saisir et manipuler des satellites (notamment pour « refaire le plein » de carburant), » Pas d’accord avec cette version. Vous imaginez envoyer un cargo de carburant juste pour ravitailler cette navette ? C’est non seulement complexe, mais également extrêmement coûteux.
        Mais la version armée, pourquoi pas, même si je me dis qu’on ferait mieux de prendre un laser au sol

  8. Czar dit :

     » la vraie souveraineté, c’est d’avoir vite et de ne pas partager ».  »

    ils semblerait que Seb et Manu ne soient pas sur la même ligne à ce sujet…

  9. Lucy dit :

    « Ce qui fait la force d’un avion de combat, c’est d’être capable de détecter et de tirer en premier. Cela suppose d’être soi-même le plus discret possible et de voir plus loin que l’adversaire »
    Exactement ce que le Rafale n’est pas. Pas furtif et petit radar.

    • Czar dit :

      tiens, « Lucy » de ouachingtonne qui vient juste poser sa crotte ici lorsqu’il est question de dénigrer le matos français ou de vanter les excellents – ou pas – programmes yankees.

      t’as acheté ton ail-faune en panique pour rien, Orangênant a déjà baissé son bens

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « Pas furtif et petit radar. » Oh encore un nouvel « expert », à part cela avez vous vu des diamants dans le ciel? Si tel est le cas cela expliquerait votre « contribution »

    • j K dit :

      Des chiffres !….? , pas de discussions de bistrots !

  10. Coquillard dit :

    @Laurent Lagneau

    Second passage.

    La coquille spatiale se montre coriace : « Cela étant, depuis maintenant plusieurs année[s], le PDG de Dassault Aviation […] ».

    Bien à vous.

    • PPSD dit :

      PDG me le PDG ! l ambition spatiale est la seule permettant de voir plus haut ! plus loin ! plus sérieusement avec des retombées civiles !
      besoin d un conseiller ? je suis disponible !

  11. yakafokon dit :

    De là à avoir une Rafale capable de monter très haut …

  12. Mahmoud dit :

    « Chef’ Trapier  » : la dette est de 3.300 milliards. Il y a d’autres priorités. La cohésion sociale d’une nation est plus importante qu’un X ème gouffre à milliards.

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « Il y a d’autres priorités. » Des aides par exemple?
      « La cohésion sociale d’une nation est plus importante qu’un X ème gouffre à milliards. » Quelle prévenannce, c’est beau, si, si!

      • dit :

        C’était du second degré je pense

        • Pascal, (l'autre) dit :

          Dans une précédente discussion je faisais remarquer que certains aimaient parer le dénigrement, les critiques de second degré, d’ironie, d’humour…………………………….c’est vous qui voyez!

      • NRJ dit :

        @Pascal
        Actuellement, le gouvernement planche pour trouver 40 milliards. Donc non les aides ne sont pas la priorité.

        • Pascal, (l'autre) dit :

          @NRJ Qulqu’un comme vous, si subtil n’a donc pas compris que je répondais à notre spécialiste en French bashing? Sinon avez vous un avis sur ce si merveilleux concept de « côôôhésion sociâââle » mis en avant par notre bienveillant interlocuteur?

          • NRJ dit :

            @Pascal
            Effectivement je n’avais pas compris. Je trouve néanmoins intéressant de voir que des personnes sont toujours fixées sur le « social » dont l’inefficacité en France n’a été prouvée que maintes et maintes fois. Mais généralement la réponse est toujours la même : on n’a pas mis assez d’argent. Pas de réflexion avancée, d’introspection, ou de hauteur sur ce qui a déjà été fait.

    • Beetlejuice dit :

      J’ai du rater un truc, ça fait 40 ans qu’on bosse à cette cohésion sociale au prix de sacrifices effrayants, mais cela reste la priorité du moment…….
      Pardonnez mon scepticisme !

  13. decarbonized sustainable war dit :

    Pour le moment, l’argent public est employé à maintenir la paix sociale dans la France de la diversité heureuse… Et c’est peut-être un bon calcul compte-tenu des réalités. Finalement, il y aurait une certaine logique de bon sens dans l’allocation des ressources.

  14. FouPouDav dit :

    En tout cas la DGA a déjà réalisé un test du planeur hypersonique VmaX, une coopération entre ArianeGroup et l’ONERA. En terme de mécanique des fluides, certes CATIA de Dassault Systèmes règne en maître mais rien ne vaut une bonne grosse soufflerie gauloise pour une corrélation data avant le 1er test.
    – Biscarrosse avec l’aide d’un lanceur sonde de l’US Navy venu de White Sands.
    https://www.opex360.com/2023/12/11/une-etroite-cooperation-avec-lus-navy-a-permis-le-premier-vol-du-planeur-hypersonique-francais-vmax/
    – Prochain test avec un véhicule sonde français.
    https://www.opex360.com/2025/03/23/le-prochain-essai-du-planeur-hypersonique-vmax-se-fera-avec-une-fusee-sonde-francaise-et-non-americaine/

    Suivra le développement du démonstrateur V-MAX2, technologiquement très proche d’un planeur opérationnel
    Les briques technologiques de rupture engageant la prochaine version du missile balistique stratégique mer-sol M51 [M51.4]. Thales est aussi dans la boucle hypersonique dans le cadre du programme Frappe Longue Portée Terreste [FLPT] ayant évoqué une proposition faite à la DGA au sujet d’un « missile balistique tactique à portée opérative pour un usage conventionnel ».

    Les gendarmeries autour de Biscarrosse vont encore recevoir des appels paniqués… Le GEIPAN va devoir sortir d’hibernation !

    • Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises. dit :

      En termes de mécanique des fluides.

      En matière de mécanique des fluides.

  15. Stoltenberg dit :

    J’attends le 1er responsable qui viendra nous proposer une « Koopération » avec les Allemands qui, après nous avoir poignardé une énième fois en violant l’accord de Schwerin, ne sont même pas capables de lancer un satellite d’observation fonctionnel. C’est dorénavant publiquement confirmé que leurs SARah 2 et 3 n’ont pas pu déployer leurs antennes après lancement. Tout simplement parce que les ingénieurs allemands n’ont pas eu l’idée de tester ce module qu’ils ont mal conçu, avant le lancement. Ils devront probablement se tourner vers des fournisseurs commerciaux pour continuer à avoir du renseignement.
    La France continue d’avancer malgré les financements modestes avec le CSO-3 pleinement fonctionnel. Il faut obligatoirement investir dans le domaine spatial, et malgré le retard on a encore toutes les chances de rester dans la course. Mais, connaissant les priorités de nos décideurs…

  16. Kamelot dit :

    L’accès à l’espace et son utilisation au moindre coût sont stratégiques. « l’avion spatial » en est un élément. E. Trappier est dans son rôle, mais les moyens financiers de notre recherche et de la défense ne sont pas extensibles dans la période. Le contribuable-consommateur-assisté va devoir, aussi, se faire à l’idée et par la force des choses. Sinon, nous devrons deviendrons des roquets édentés addicts aux fausses promesses… 🙁

  17. Alpha (α) dit :

    Bonjour à tous,
    Dassault qui déjà dans les années 80 avait participé à l’aventure de la navette Hermès, prépare l’avenir de cet avion spatial avec son programme VEHRA, engagé en 2018 sur fonds propres pour les études préalables et de faisabilité, et présentant une gamme d’avions spatiaux suborbitaux pouvant transporter des charges de 250 kg à 7 t !
    Il existe même une version habitée pour 7 passagers.
    Notre avionneur national de partira donc pas de rien.
    Et puis déjà en 2023, il prospectait de futur fournisseurs, notamment des industriels du « New Space », pour ce qui concerne la motorisation.
    https://www.lalettre.fr/fr/entreprises_defense-et-aeronautique/2023/10/02/dassault-prospecte-des-fournisseurs-pour-son-futur-avion-spatial,110060237-art
    Alors si l’Etat se lance, cela pourrait aller très vite ! D’autant que nos militaires sont intéressés.
    Mais pas que : avec son programme Astrée, Dassault vise aussi à se positionner sur les vols spatiaux d’affaire, en collaboration avec l’ESA.
    Donc oui, M. Trappier a des idées, les expose, mais force est de constater que des études sont lancées depuis longtemps, et que l’on est désormais bien loin d’un simple croquis dessiné sur le coin d’une nappe en papier.

  18. farragut dit :

    Toujours l’image d’un Dreams Chaser pour illustrer le discours d’émancipation français ?
    Cela frôle la disqualification subliminale de l’ambition de la France, comme si l’avion spatial n’était qu’un rêve ou une illusion…
    Je préfère une image de Mirage, tant qu’à faire !!! 🙂

    • PPSD dit :

      on s en fou de l image non ?

      • farragut dit :

        Mon commentaire s’adressait à @Laurent Lagneau.
        (bis repetita)
        Dans le film « L’étoffe des Héros », tout le dilemme du choix entre fusée avec chimpanzés et avion spatial piloté se posait déjà.
        On peut toujours dire qu’une IA embarqué dans un drone spatial est l’équivalent d’un chimpanzé de nos jours, mais je préfèrerait toujours un pilote humain pour son adaptabilité aux situations imprévues.
        Quant à ma préférence à une image de Mirage plutôt qu’une image de Dream Chaser, c’est que « le Mirage est aussi insaisissable à l’adversaire qu’un mirage l’est au voyageur du désert » (pub).
        En gros, si l’avion spatial pouvait être furtif, ce ne serait pas seulement un rêve, mais la concrétisation d’un savoir-faire bien français.
        Donc oui, l’image est importante, pour le message qu’elle véhicule, inconsciement ou non… 😉

      • Plus on est de Fou, moins il y a de riz dit :

        Je m’en fous.
        Tu t’en fous.
        Il/elle/on s’en fout.

  19. Pascal, (l'autre) dit :

    En lisant les commentaires ci dessus il est facile de comprendre pourquoi la France régressse d’année en année avec au choix la mentalité de petit boutiquier « combien ça va coûter, Dassault va taper au porte monnaie » et ceuux péremptoires qui parlent déjà d’échec avant même qu’un éventuel programme soit lançé! Avec des « aigles » pareils nous allons à nouveau faire de grands bonds mais pas………………………………..en avant!

    • Actionman dit :

      Tout à fait ! Vous avez 1000 fois raison ! Depuis le temps que je dis qu’il faut qu’on cesse de jouer les p’tites bit*s en Europe en général et en France en particulier. A commencer par nos dirigeants, mais je vous rejoins sur le fait que nos concitoyens doivent eux aussi accepter de prendre plus de risques. Que ça plaise ou pas, le monde appartient à ceux qui osent.
      On veut des couill*s, pas des nouill*s !

      • Pascal, (l'autre) dit :

        J’avais oublié les « experts » fort en gueule qui vont abattre des montagnes avec leur langue! Entre les pétochards, les « on est foutu » et les moulins à vent « vous allez voir ce que vous allez voir » et les « ça va chier » heureusement qu’il y a une immense majorité qui avance parfois cahin caha mais qui……………..avance!
        Merci de me rappeler que vous existiez!

    • NRJ dit :

      @Pascal
      Ben heureusement qu’ils sont là les boutiquiers, car eux ont les pieds sur terre, contrairement à vous. Mais on comprend maintenant comment votre génération nous a mis dans la mouise. De GRAAAANDS projets à financer. Et pour les bougres qui se posent des questions un peu importante comme le budget, c’est juste des « boutiquiers ». Et aujourd’hui la France est endettée pour 40 ans à cause de votre irresponsabilité.
      Après je pense que vous avez quand même les pieds sur terre. Avoir une retraite qui permet d’avoir un niveau de vie proche des actifs alors que vous n’avez plus d’enfants, de trajets à faire pour le travail ou de voiture à payer, il fallait y réfléchir. La mentalité de boutiquier est peut-être moins visible chez vous, mais ne faites pas comme si elle était absente quand il s’agit de vos intérêts.

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « Ben heureusement qu’ils sont là les boutiquiers, car eux ont les pieds sur terre, contrairement à vous. » Comme je l’avais mentionné dans une autre réponse qui vous était destiné je vous avais cru plus « subtil »! Pat boutiquier j’entendais le manque d’ambition, la frilosité, ce coté « peur de mon ombre »! Je suis étonné voire attristé que vous versiez dans cette puérile réthorique (si cher à nos pourfendeurs de boumeurs) avec cette « saillie » si facile : »votre génération nous a mis dans la mouise. »! Cette génération qui a bossé souvent plus de 40 h par semaine, qui ne connaissait pas les R.T.T. qui lors des chocs pétroliers avec en corollaire les augmentations incessantes du carburant n’a jamais connu les « chèques énergies » et autres chèques carburant, qui a supporté une inflation à deux chiffres (environ 11 ans avec une inflation qui a régulièrement tourné entre 8% et 12% voire plus alors que nous soyons responsable oui mais TOUT LE MONDE a une part de responsabilité!
        « Et aujourd’hui la France est endettée pour 40 ans à cause de votre irresponsabilité. »
        C’est trop facile de s’exonérer de toute responsabilité et de rendre coupable les autres, c’est un peu trop facile, malhonnête et surtout pas ……………courageux!
        « alors que vous n’avez plus d’enfants, de trajets à faire pour le travail ou de voiture à payer, il fallait y réfléchir.  » Plus d’enfants comme je l’avais mentionné dans un échange avec vous même si ce n’est qu’une minorité des boumeurs retraités aident leurs enfants (personellement ce n’est pas mon cas!) Pour la voiture il nous arrive d’en changer, vous voulez quoi, que l’on roule dans des poubelles?
         » il fallait y réfléchir. » Qu’il y aurait du chômage, que des gens préfèreraient leur vie familiale, leur « épanouissement » personnel et qui après viennent râler »(en restant poli) qu’ils ne gagnent pas assez, qu’ils auront une retraite de m….? Vous êtes vous posé la question qu’aujourd’hui dans les services, l’industrie, le commerce des postes ne sont pas pourvus?
         » La mentalité de boutiquier est peut-être moins visible chez vous, mais ne faites pas comme si elle était absente quand il s’agit de vos intérêts. »
        Je réitère vous n’avez décidemment pas compris le sens de mon propos mais restez dans votre mantra « c’est de la fôôte aux autres!)

        • Thor est retors, sa rhétorique est théorique dit :

          Rhétorique.

        • NRJ dit :

          @Pascal
          « Pat boutiquier j’entendais le manque d’ambition, la frilosité, ce coté « peur de mon ombre » » C’est la première fois que je vois associer ces caractère à un boutiquier. Si vous aviez dit un « bureaucrate », cela aurait été plus compréhensible. Je vois mal ce qui empêche en effet un boutiquier d’avoir de l’ambition. On lu associerait pltôt un caractère proche du porte-monnaie et réticent à investir de larges sommes sans garanties, mais ce n’est pas strictement opposé à l’ambition.
          Et du coup, je ne vois pas le rapport entre être boutiquier, même avec votre définition, et l’avion spatial. A t’on besoin de manquer d’ambition pour s’apercevoir que c’est un projet dispendieux ? Non pas que ce serait inutile, mais se poser la question du prix est quand même la premiere chose à faire.

          Sinon, chaque génération connait ses problèmes. Mais toutes ne donnent pas à la suivante une dette aussi élevée, surtout en considérant qu’il n’y a pas eu de conflit d’ampleur. Et toutes ne donnent pas une planète avec un réchauffement qui transformera une partie du pays en désert. Je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que c’est là quelque chose qui sort de l’ordinaire.

          « alors que nous soyons responsable oui mais TOUT LE MONDE a une part de responsabilité! ». Vous affectez de croire que je mets la responsabilité uniquement sur les anciennes générations. Mais aucun de mes propos le dira d’une quelconque facon.

          « Pour la voiture il nous arrive d’en changer, vous voulez quoi, que l’on roule dans des poubelles? » Quel rapport ? Soit vous effectuez beaucoup de km et ca démontre que vous avez de l’argent en suffisance (merci les retraites grasses). Soit vous ne faites pas beaucoup de km et dans ce cas je me demande pourquoi vous changez votre voiture. J’imagine que vous avez la même voiture depuis 20 ans ce qui explique la nécessité d’un tel changement, même avec un faible kilométrage à venir.

           » » il fallait y réfléchir. » Qu’il y aurait du chômage, que des gens préfèreraient leur vie familiale, leur « épanouissement » personnel et qui après viennent râler »(en restant poli) qu’ils ne gagnent pas assez, qu’ils auront une retraite de m….? Vous êtes vous posé la question qu’aujourd’hui dans les services, l’industrie, le commerce des postes ne sont pas pourvus? » J’ai encore une fois du mal à comprendre le rapport entre mes propos et vos questions.
          Tout ce que je dis, c’est que votre génération a soigneusement regardé sa retraite (l’esprit boutiquier) et ca permet aux retraités aujourd’hui d’avoir de facon globale un train de vie indécent (car quand on a un niveau de vie proche des actifs alors qu’on n’a plus d’enfants, plus de coût néecssaire de déplacement, et plus d’emprunt à rembourser, je trouve cela indécent. Pas vous ?).

          Vu les caractères que vous associez au « boutiquier », je vous rejoins à 50% sur vos opinions. Les autres 50% tiennent sur votre critique de ceux qui regardent le coût, car le financement est quand même la base, et la France n’a pas la même capacité d’endettement que pendant la majeure partie de votre vie.

  20. baldin dit :

    Le projet d un avion spatial, capable de faire la police aupres des satellites butineurs ou d’emporter un radar pour detecter les avions furtifs , ce type d’avions pourrait interesser certains pays comme l’inde qui aurait une réponse à la chine.

  21. Observateur de passage dit :

    Si vous le permettez, je vais laisser libre cours à mon imagination et je sollicite dès à présent l’indulgence du ou des lecteurs pour les énormités technologiques que je serai peut-être amené à prononcer, n’étant absolument pas ingénieur de formation, juste un amateur d’avions.
    Donc allons y, j’imagine un avion gros porteur, du style de l’A380, avec une cellule renforcée et une une rampe sur la partie dorsale de son fuselage. Ceci afin de gagner du poids pour l’avion spatial, lequel tel le X 15, se détacherait de son porteur en utilisant progressivement toute la puissance d’un (ou plusieurs) propulseurs d’appoint eux aussi largables par l’avion spatial, lequel parviendrait à son altitude orbitale, accomplirait sa mission, puis le moment venu redescendrait avec son moteur fusée pour redonner de la manœuvrabilité lors de la descente, en attendant que les surfaces portantes puissent rejouer leur rôle.
    Hum, ça va couter très cher, mais ce sera de l’argent intelligemment dépensé. Le genre de projet qui tire vers le haut toute une industrie.

    • PPSD dit :

      Oui-Oui très bien ! bonne réflexion

    • Pascal, (l'autre) dit :

      @Observateur de passage Par le passé les Américains ont testé ce genre de configuration, à priori s’ils n’ont pas poursuivi c’est que cette solution posait beaucoup de problèmes.

  22. Georges Frérot dit :

    La navette HERMES n’a peut-être pas été abandonnée que pour des raisons comptables, mais plutot pour des raisons techniques en 1995.
    Quelques remarques quant à un mobile spatial quelqu’il soit :
    – peut-on conserver comme site de lancement Kourou en toute sécurité et distance/métropole en cas de conflit,
    – peut-on basé ce nouveau mobile sur un lancement par fusée, Ariane X ou autres, en métropole,
    – est-on capable aujourd’hui d’envisager un mobile réutilisable avec lancement et récupération sur une piste en métropole.
    Si nous pouvons répondre à la dernière remarque positivement,
    alors il est urgent de lancer le projet.
    Ce projet doit être National.
    S’il ne l’est pas alors il ne vaut mieux pas consommer des ressources financières trop rares pour être dilapidées dans des coopération hazardeuses.
    L’EuroDrone, le SCAF et le MGCS se suffisent en eux mêmes.
    Dans le même ordre d’idées il me semble utile de dévelloper rapidement, sur la base d’un eNeuron adapté, des mobiles pilotables depuis une base terrestre, un Rfale F5, un NGF (Scaf), l’A321 MPA de la PATAMR et d’un équivalent AWACS équipé du radar GlobalEye de SSAB, en attendant une solution européenne pour le Nouveau Porte-Avions.

  23. lxm dit :

    La France entre de plus en plus en compétition avec l’Allemagne, ou plutôt le nouveau écosystème allemand du spatial et du militaire.
    Mais la France ne pourra rien financer en restant dans l’euro qui plombe sa balance commerciale et l’endette, il lui faut revenir au Franc. L’UE tue la France qui espérait financer sa grandeur à coup de taux allemand, échec de la stratégie, il en faut une nouvelle.

    • Mario 1114 dit :

      @Lxm : il lui faut revenir au Franc..

      Rythme décennal de dépréciation du franc vis-à-vis du mark

      Période

      Variation (en %) de la parité du franc

      1949-1959

      28,8 %

      1959-1969

      25,7 %

      1969-1979

      33,9 %

      1979-1989

      30 %

      1989-2001

      0

      https://france-inflation.com/inflation-depuis-1901.php

      https://books.openedition.org/igpde/10573?lang=fr

    • hd dit :

      pas d’accord. ce qui tue la France c’est son modèle social issu de 1945 devenu pléthorique soit surabondant et surchargé. trop de fonctionnaires d’état des territoires (la moitié en doublon) et de l’hospitalière (les hôpitaux privés sont bien plus efficaces).
      trop de retraites publiques ( déficit annuel de 50Mds trop peu de cotisations des fonctionnaires),
      retraites trop élevées ( le niveau de vie supérieur à ceux qui bossent dur).
      Temps de travail trop faible de 20 à 30% (et je ne parle pas des « tinois » qui bossent et dorment dans leurs usines)
      Les alloc sociales famille logement chômage ( droits pour 12 mois 100% salaire pourquoi travailler si on peut rendre des « services » tous les jours?) et je ne parle pas du RSA

      • farragut dit :

        Je croyais que les « tinois » mourraient dans leurs usines avant que le chef le leur demande…
        C’est pour cela que Foxconn a dû mettre des câbles devant les fenêtres pour éviter qu’ils ne s’échappent par là !
        Il y a même eu un PDG de France Télécom, sur injonction d’un certain Rafarrin (celui du labo P4 de Wuhan, en Chine) qui lui avait dit de virer 30% du personnel, mais sans plan social, avait trouvé la bonne formule: « Par la porte ou par la fenêtre, il faut qu’ils s’en aillent » !
        Ah, quel bon temps que celui des salariés qui ne veulent pas prendre leur retraite, et se sacrifient sur l’autel de la rentabilité et de l’attractivité de la France !
        Et c’est avec des suicidés que l’on va être plus efficace, vraiment ?
        Faut pas trop déco**er avec ce thème là, cher @hd. C’est pas le bon blog, me semble-t-il.

      • ji_louis dit :

        – Les hôpitaux privés laissent aux publics les opérations non rentables.
        – Les retraites versées sont supérieures aux sommes encaissées depuis des décennies. Dit autrement, les trou de la branche retraite de la sécu plombe les gouvernements français depuis des décennies.
        – Les retraités sont la population qui votent le plus, et en proportion de plus en plus grande de la population française (et j’en suis un). Toute réforme rééquilibrant vraiment les comptes publics en faveur des actifs devra se faire soit par surprise, soit en catastrophe, soit sous une contrainte extérieure irrésistible (comme en Grèce, au Portugal ou en Irlande).

    • Bouvine dit :

      Pour la France la question de l’euro est la mère de toutes les questions et pourtant personne n’en parle. Il suffit de voir l’évolution de notre balance commerciale et mettre un trait sur 2002 pour voir l’ampleur de la catastrophe. L’échec de l’euro qui n’a pas abouti à une convergence des économies européennes (bien au contraire) est une évidence pour les milieux économiques anglo-saxons. Comme personne ici ne veut regarder en face l’impasse économique dans laquelle on se trouve il faudra attendre une crise de la dette souveraine et un abandon contraint et forcé pour mettre fin aux tortures de notre pauvre pays.

      • NRJ dit :

        @Bouvine
        C’est la faute de l’euro si on gère nos finances n’importe comment ? C’est beau d’être aussi irresponsable.
        Sinon, les allemands sont le 3ème pays le plus exportateur. L’Italie est le 4ème.N’ont t’ils pas l’euro par hasard ? Une question comme ça….

    • Kobayashi Maru dit :

      Mieux, encore, revenez au statère.
      Ça faisait longtemps qu’on avait plus eu un petit hs contre l’Euro ou d’un frexit !

    • Pilate dit :

      il suffirait que la France bosse…. ne rejetez pas la faute sur les autres même si ils ont des défauts.
      Et n’hésitez pas à prendre des cours de politique monétaire, en toute bienveillance

    • C'est nouveau, ça vient de sortir dit :

      Un nouveau système écologique.
      Un nouvel écosystème.
      Une nouvelle organisation.

  24. PPSD dit :

    arrêtez de délirer sur Hermès ! la proposition n à rien avoir ! et Mr Lecornu à entièrement raison…le problème c est de ne plus regarder derrière nous… Hermès à jamais existé que sous forme de maquette à la con…sans autre ambition…alors oui oui oui un avion spatial ou tout autre forme utile est indispensable, pour les raisons évoquées dans l article…n en déplaise aux habitués du Mas36 (j en suis un !)

    • Robert Larousse dit :

      M. Lecornu.
      L’abréviation de monsieur est M. (avec un point abréviatif), « Mr » est celle de « Mister ».

    • Bien voir, bien vu dit :

      La proposition n’a rien à voir.

    • Diacritique dit :

      Ne confondons pas « a » (verbe avoir : il a, elle a) et « à » (préposition : à, au, aux).

      La proposition n’a rien.
      Lecornu a raison.
      Hermès n’a jamais existé.

  25. Sharpei dit :

    pour une fois que nous avons un industriel qui promeut des idées et qui est force de propositions. Au moins on ne peut pas le condamner l’attentisme.

  26. Jre91 dit :

    A mon avis, si nous étions encore aux Francs, nous serions à l’agonie.
    Je ne suis pas économiste, mais cela me paraît une évidence.

    (ou alors, nous aurions géré nos dépenses et notre dette différemment et nous ne serions pas dans la situation actuelle)

  27. Rakam dit :

    Au moins ,il se bouge lui…quand tout nos concurrents seront en l’air( et ils y en à deux déjà ), nous serons sur la planche à dessin…

    • Hile, il, île, îles, Ill, Ille, ils, -yle dit :

      Il a.
      Il y a.
      Il y en a.
      Il y en a deux.

  28. Matou dit :

    Monsieur Trappier est encore une fois des plus lucides. Prendrons nous à nouveau le train en retard en se disant un jour qu’il faudra rattraper les américains et les chinois ? Certes il y a les problématiiques de budget mais rien n’est impossible en pratique. A cresuer (le montage financier), le concept est évdient. Il risque même d’y avoir une compétition en Europe, notamment avec l’Allemagne.

  29. Vins dit :

    Si on pousse le raisonnement de M. TRAPPIER, l’avenir de Dassault n’est pas en France.
    Mais je suis sûr qu’il l’a déjà compris….

  30. Pirlouis dit :

    Le domaine spatial est devenu stratégique. Il y a en France la maîtrise de tous les aspects technologiques nécessaires. Il serait dommage que nous n’aidions pas Dassault à finaliser cette navette. L’histoire nous prouve que ce sont nos précurseurs qui font avancer notre société. Là où le bât blesse c’est sur la continuité des projets. Rappelons nous le minitel, les micros ordinateurs, la filière nucléaire. Ariane ayant échappé de peu au sort commun. De même pour le Québec, la Louisiane, l’Acadie perdus par l’inconstance de nos dirigeants …. tous ces projets ont été sabotés dans le temps par manque de persévérance, ce mal français. N’attendons pas que l’UE constitue une entité pour avancer mais aidons notre avionneur à finaliser cette navette. Comme dis l’adage tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !
    Ensuite ce sera comme pour Ariane, les clients viendront et il sera toujours temps d’ouvrir la participation à d’autres entreprises dans un cadre européen mais le socle sera déjà là et le service opérationnel sans dépendance aux muskeries américaines encouragées par ce clown de Donald..
    La France et l’UE ont le potentiel pour être indépendants et s’affirmer sur la scène internationale, osons avancer pour ne pas disparaître ou nous faire vassaliser honteusement!

  31. Trent dit :

    Je suis POUR.
    J’espère qu’ils vont construire le SR1 NormandIE

  32. JEAN-PIERRE JOLY dit :

    Mon avis c’est que le militaria de la France a bien plus besoin d’un second porte avion que d’un avion spatial. La France a aussi besoin de faire des économies drastiques sur ces coût et dépenses de fonctionnement et il y beaucoup d’endroit où faire des economies avant que cela ne tourne à la catastrophe sans toucher au retraite impots et entreprises. Plusieurs milliards sont dépenser dans le vide en France commençons par cela.

    • Czar dit :

       » sans toucher au retraite  »

      ben voyons, boumeur, les retraites sont le coeur de l’explosion du déficit, un détail qui a dû t’échapper pour une raison incompréhensible et certainement pas intéressée.

    • Au aulx aux eau eaux haut hauts ho ô O oh os dit :

      Sans toucher aux retraites.

  33. JILI dit :

    Désolé de le dire mais Dassault a entièrement raison, et surtout si on considère les avancées technologiques de la Chine et de bien d’autres dans le spatial. De même que prochainement , l’aventure spatiale avec ses expéditions et l’exploitation de certaines planètes et astéroïdes va reprendre de façon très importante, car quoi qu’en pensent certains, l’avenir de l’Homme est là- haut. Je n’oublierai pas également pourquoi attendre stupidement et comme d’habitude, qu’on attende que d’autres créent cet avion, donc le fabriquent et le vendent à de nombreux pays, et qu’en parfait imbécile, on soit encore le bon dernier ou le « Grand Nul » de l”histoire et des Affaires avec leurs bénéfices qu’on n’aura pas réalisées ! Je n’oublierai pas également que même spatial, cet avion aura des qualités redoutables pour tirer sur des objectifs terriens, et qu’ainsi il sera très compliqué d’intercepter ses tirs, tout comme le détruire lorsqu’il sera dans l’espace.

  34. pitipitipa dit :

    Les américains et les chinois ont des trucs comme ça pour réorbiter et ravitailler leurs satellites militaires. Sauf que c’est pas des avions, c’est des drones. Tout miser sur le vol habité c’est la grosse erreur qu’ont fait les américains après le programme Apollo. Navette spatiale, station orbitale. Ils ont perdu un temps fou et des 100aines de milliards en R&D qui aurait dû aller vers l’automatisation, très facile d’accès technologique dès les années 70. Celle-ci a été le parent pauvre de leur recherche. Même les sondes interplanétaires ne sont que des satellites à longue durée, et 90% du budget de ces sondes va ailleurs que dans l’automatisation. Ils ont commencé à investir avec les robots martiens, ça a été leur petite révolution. Bref, 30 années de perdues sur le spatial habité, alors que l’avenir est robotique.