L’américain Saildrone et Thales Australia présentent un drone de surface à voile pour la lutte anti-sous-marine

L’an passé, l’entreprise américain SailDrone a dévoilé une nouvelle génération du drone de surface [USV] « Surveyor », dont la particularité est d’être doté d’une voile de 13 mètres de hauteur. Long de 20 mètres pour un déplacement de 15 tonnes, cette embarcation autonome est équipée d’un radar, de caméras, d’un système d’identification automatique [AIS] et d’échosondeurs bathymétriques multifaisceaux.

Devant faire l’objet d’essais dans le cadre d’un contrat notifié par l’US Navy, le Surveyor est en mesure d’effectuer des levés hydrographiques en haute mer, de cartographier les océans et même d’identifier des navires en transmettant leur position via l’AIS. Mais, grâce à un partenariat avec Thales Australia, ce drone de surface vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc.

En effet, ce 7 avril, Saildrone a fait savoir que l’USV « Surveyor », équipé d’un sonar remorqué BlueSentry fourni par la filiale australienne de Thales, venait de démontrer sa capacité « à détecter et identifier efficacement les menaces sous-marines » et « à transmettre ces informations aux décideurs en temps réel ».

Cette démonstration, réalisée sous l’égide de l’Office of Naval Research [ONR] de l’US Navy, a eu lieu au large de la Californie. Durant celle-ci, le Surveyor a « fonctionné pendant 26 jours, avec un taux de disponibilité supérieur à 96 % ».

Ces essais ont permis de montrer que, avec son mode de propulsion vélique, le Surveyor n’émet pratiquement aucun bruit, ce qui « améliore considérablement les capacités de détection du sonar BlueSentry », a fait valoir Saildrone.

« Les performances acoustiques du BlueSentry, associées à une plateforme aussi silencieuse et performante que le Surveyor, représentent une avancée considérable pour l’observation sous-marine », a résumé Richard Jenkins, le PDG fondateur de Saildrone.

Et celui-ci d’insister : « L’endurance extrême du système nous permet d’installer des yeux et des oreilles dans des endroits jusqu’alors inaccessibles, à un coût bien inférieur à celui des plateformes de surveillance habitées traditionnelles. »

Ce qu’a confirmé Thales Australia, dans un communiqué séparé.

« Au cours d’une mission continue de 26 jours au large des côtes californiennes, le système a identifié et suivi en temps réel les navires d’intérêt pour une enquête plus approfondie par les services de sécurité maritime. Il a montré des résultats particulièrement probants en matière de surveillance continue dans les zones à fort trafic, où les moyens de sécurité maritime traditionnels sont limités et confrontés à d’importants défis opérationnels », a expliqué l’industriel, pour qui cette technologie peut « répondre au besoins de guerre sous-marins du pilier n° 2 du pacte AUKUS » [Australie, Royaume-Uni, États-Unis].

« Cette capacité prête à être déployée établit la norme pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance en mer, en particulier dans les régions sensibles et reculées qui présentent d’importants défis opérationnels », a conclu Jeff Connolly, le PDG de Thales Australia.

Photo : Les équipes de Saildrone et de Thales travaillent à l’intégration et au test du sonar BlueSentry sur Surveyor SD-3900. Avec l’aimable autorisation de Saildrone.

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68 contributions

  1. Khay dit :

    J’invoque l’esprit de Felix GARCIA dans les commentaires.

    • Naledi dit :

      Ha ha ha, même réaction. On va avoir un Félix au 7ème ciel !

      • Félix GARCIA dit :

        ♫ Il suffira d’une étincelle ♫
        ♫ D’un rien, d’un geste ♫
        https://www.youtube.com/watch?v=s3O1Xro7oAI

      • Dupuy de BESSON dit :

        Cit :[ Ha ha ha, même réaction. On va avoir un Félix au 7ème ciel !]

        Il ne faut pas que notre ami @Felix monte à cette hauteur car il peut en tomber et se faire très mal !
        Ces drones peuvent être équipés d’un bon diesel qui fume – un peu – et qui doit pu** aussi ,mais un peu !

        « Like all Saildrone USVs, the Surveyor class is primarily propelled by wind using its 13-meter-tall wing sail, making it environmentally friendly with a low operational carbon footprint. The Surveyor is also equipped with a high-efficiency diesel generator for long-range, long-endurance missions in the open ocean.  »

        J’en profite pour écrire que la conception de ce drone n’a rien à voir avec Thales™
        Il est américain , comme le chasse-neige Kentucky Harvester™

        Comme ça j’aurai désillusionné deux contributeurs avec un seul message . Ce sera ma BA du jour .

        https://www.youtube.com/watch?v=TmI9SB4VDl8

        • Coq-à-l'âne dit :

          Le chasse-neige ?

          Vous faites un concours avec Félix pour parler d’une chose la plus éloignée possible du sujet ?

        • Aymard de Ledonner dit :

          Vous aurez surtout écrit au moins deux inexactitudes dans un seul message. Rien d’étonnant de votre part mais vous maintenez le rythme avec constance.
          Le drone est fourni par Saildrone, société australienne et Thales fournit le sonar. Les US n’ont rien à faire la dedans : ils ont simplement utilisé une autre version du drone.
          https://www.saildrone.com/media-room/press-releases/saildrone-thales-australia-demonstrate-game-changing-capability-autonomous-anti-submarine-warfare

          • Hatteras Caustic BESSON dit :

            Cit :[ Le drone est fourni par Saildrone, société australienne]

            Quand tu veux m’interpeller , parle de choses que tu connais STP . Ce n’est pas la 1ére fois que je te le dis :
            – Saildrone™ est une société Californienne qui affiche fièrement  » Made in USA  » sur sa page . Même ça tu n’as pas été capable de le vérifier . Même ça !
            – Je répondais à @Jack pour Thales™ et il était bien question du flotteur , pas de la bouée sonar dans sa réponse .

            Ta nullité crasse , abyssale en l’occurrence est égale sur ce sujet à celle que tu as affiché sur les turbines aérodérivées , le portefeuille client de ROSATOM™ , les hydroptères et les moteur-fusées Bharatiens quand tu as voulu me reprendre .
            Reviens quand tu veux , c’est un plaisir !

            https://www.youtube.com/watch?v=DR2lvcdKSdU

          • @Besson

            Celle que tu as affichée.

        • Bench dit :

          « Il ne faut pas que notre ami @Felix monte à cette hauteur car il peut en tomber et se faire très mal ! » , toi, par contre, ça fait longtemps que tu es tombé bien bas. Il suffit de lire tes posts ( pardon, commentaires, histoire de faire plaisir à l’autre furieux orthographique Czaza ) pour s’en convaincre!

          Quant à ton : « Comme ça j’aurai désillusionné deux contributeurs avec un seul message . Ce sera ma BA du jour. » Arrêtes de faire ton petit prétentieux vantard, t’as désillusionné personne.
          Apprends à lire : conception US , sonar et capteurs Thales.

          • Impératif dit :

            Arrête de faire.
            Arrêtons de faire.
            Arrêtez de faire.

          • Bench dit :

            @Impératif et consorts, ouais bon ! Ca va cinq minutes ces correctifs grammaticaux sur toutes ces fautes qui sont la plupart du temps des fautes de frappe.
            Vous feriez mieux de reprendre des gugusses comme l’inénarrable Czaza, entre autres rigolos sévissant ici, Czaza qui ne respecte jamais ni majuscules, ni ponctuation , ni orthographe, et massacre allègrement le français en essayant pitoyablement de reproduire un oral imaginé et imaginaire!
            « La connerie à ce point là, moi, j’dis qu’ça devient gênant »

          • Impératif dit :

            @Bench

            Pardonnez-moi d’insister, mais les erreurs que vous commettez concernant l’impératif des verbes du premier groupe apparaissent comme trop fréquentes pour n’être que des fautes de frappe.

            Je ne peux que vous conseiller d’en réviser la règle, qui n’est pas si compliquée.

            Cela éviterait que votre adversaire habituel n’en profite pour vous reprendre sur ce point au lieu de vous répondre sur le fond.

            https://www.bescherelle.com/video/quand-faut-il-mettre-un-s-la-fin-dun-imperatif/

        • Bench dit :

          @bessonovitch : c’est un fait qu’en matière de « nullité crasse » tu es un cador mon rigolo prétentieux infoutu de savoir lire les (vraies) infos fournies par les contributeurs sérieux non orientés de cette rubrique commentaires.

    • Félix GARCIA dit :

      « Lumières ! »
      https://www.youtube.com/watch?v=jxSvjnuBeRM
      ^^

    • Félix GARCIA dit :

      Il est vrai que j’ai souvent préconisé l’usage de la voile pour l’ASM et comme plateforme de surveillance de la ZEE.
      🙂

  2. Framlucasse dit :

    La survivabilité de ce genre d’engin en cas de conflit, ou même de simple acte de malveillance, me parait pour le moins incertaine… Si on veut se faire plaisir on capture, et si non une petite rafale de 20/30mm, et voilà le sous-marin à voile.

    • Khay dit :

      C’est inhabité. C’est un engin de patrouille longue durée/basse intensité, son boulot n’est pas de slalomer entre les explosifs devant les côtes chinoises quand les missiles et les obus se mettent à pleuvoir dru. L’idée c’est de faire des ronds dans l’eau devant la sortie des SNLE et des portes-avions, à proximité d’un détroit ou d’une ligne commerciale, ou juste se laisser dériver avec le courant et laisser trainer une oreille pour capter le bruit ambiant, en consommant un minimum de ressources RH et de navires de premiers rangs, qui ont certes autre chose à faire de leurs journées.

      Et si il se fait allumer, comme on dit, « y’a pas mort d’homme ». Devoir tirer sur une engin comme ça, pour un soum, c’est révéler indubitablement sa présence et donc se mettre en échec, et tous les avions ASM de la région vont venir renifler qui a osé.

      • ji_louis dit :

        Et si il se fait allumer avec ses copains par un drone MALE (comme les turcs) ou un drone naval (comme les ukrainiens) ?

        • Khay dit :

          Si tu mets ton drone de surveillance à portée de drone de combat « tactique » c’est que vraisemblablement les conditions du conflit viennent de changer, ou que tu as déconné, ou que tu as été piégé, dans tous les cas, tu as perdu personne et tu as acquis une info importante concernant les capacités adverses. Bon ça aurait été préférable de l’avoir sans perdre l’USV, hein, mais c’est la guerre, hein, on fait pas des omelettes sans casser des drones. Largement préférable à des images de cercueils avec un drapeau dessus sur TF1.

          • dolgan dit :

            Ou que comme les US avec les houtis, tu acceptes de perdre des drones pour receuillir du renseignement.

    • dolgan dit :

      Ouais, amuse toi a le capturer. Assure toi juste de pouvoir etre vite hors de portée de son propriétaire.

      La difficulté va etre d amener ton canon de 30mm a portée du drone.

      • speedbird101A dit :

        Bof t’inquiéte , un sérieux BMS s’en chargera de cabaner ton drone et sans intervention de son proprio ….

        • Les joies du bataillon dit :

          Je connais les BMC, mais pas les BMS. Qu’est-ce ?

          • speedbird101A dit :

            C’est à peu prés la meme chose mais en beaucoup plus mouillé…on joue aussi vraiment à saute moutons sur la mére …

    • speedbird101A dit :

      Meme pas !! suffit d’une rafale bretonne à 50 noeuds, et sans systéme de réduction de voilure immédiate, voila le drone couché au tas de poix transformé en ponton !!! « vla le corsaire en ponton, allons les gars gai gai ,allons les gars gaiement !!!! »

    • Daniel Hatteras BESSON dit :

      Cit :[ Si on veut se faire plaisir on capture,]

      Ce n’est pas aussi simple que cela mais il y a effectivement une  » zone grise  » que les Iraniens ont essayé d’exploiter par exemple . C’est un objet juridique complexe :

      Un flotteur dérivant , même motorisé par une voile ne peut pas être considéré stricto sensu comme une « épave » * mais peut être très bien être considéré comme un  » engin flottant abandonné  » ** . Ceci même si il a un propriétaire identifié ( Ex  » Mary-Céleste  » ) et à fortiori si il n’y aucune marque d’indentification privée ou d’État .
      L’argument du danger pour la navigation peut-être invoqué ( Ex Marine du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique vs USN Tribunal Maritime Islamique et Prud’homie de pêche de Bandar-Abbas ) . Avec un tribunal compréhensif des frais de sauvetage peuvent être réclamés au propriétaire en sus de la saisie du barlu . Sans compter les frais de recherche d’identification …

      https://www.opex360.com/2022/08/31/lus-navy-accuse-liran-davoir-tente-de-semparer-de-lun-de-ses-drones-navals-de-surface/

      Ce n’est déjà plus le cas des drones pilotés par une IA .

      Ps : C’est juste une conversation badine sur un blogue Défense & GP ; hein !

      * Critère de  » non flottabilité  »
      ** On est pas loin des ballons dérivants et des bouées océanographiques dérivantes .

      https://www.youtube.com/watch?v=bqvfU6abKag

      • Caporal Motors BESSON dit :

        Cit :[ motorisé ]

        « Mis en mouvement » ! OUPS !

        https://www.youtube.com/watch?v=GPPNMsxfAzA

      • Bench dit :

        @bla bla bessonovitch : « …objet juridique complexe…/ … Un flotteur dérivant , même motorisé par une voile ne peut pas être considéré stricto sensu comme une « épave » * mais peut être très bien être considéré comme un » engin flottant abandonné » ** . Ceci même si il a un propriétaire identifié ( Ex » Mary-Céleste » ) et à fortiori si il n’y aucune marque d’indentification privée ou d’État . »
        Te voilà juriste spécialiste en droit maritime maintenant? Et en faisant référence à la Mary-Céleste, c’est d’un drôle et d’un ridicule! Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon ici nous serions orphelin d’un beau branquignol.
        Quant à ta référence à l’argument du danger pour la navigation invoqué par les Iraniens en 2022, elle ne tient pas la route. C’est de la piraterie en zone internationale ni plus, ni moins. Ta pitoyable et hypocrite excuse de la « conversation badine » ne prend pas, on connait tes penchants nauséabonds!

    • Jack dit :

      Je ne doute pas de vos capacités à estimer la résistance d’un prototype sur la base d’une simple photo. Je pense toutefois que les ingénieurs de Thales ont également étudié ce point.

      • speedbird101A dit :

        ……………….;@ Jack ……….Bof si ce sont les memes ingés de chez Thales qui ont construits les sondes pitot pour Airbus , on a du souci à se faire sur la résistance du proto ….

    • HMX dit :

      @Framlucasse
      Ce type d’engin est en effet très exposé à l’attrition… pas nécessairement du fait de l’ennemi, mais plutôt à cause de la météo ! le moindre coup de vent les fera dériver sur des centaines de km (donc loin de la zone d’intérêt présumée), et en cas de tempête, on retrouvera ces engins éparpillés façon puzzle sur les plages et les rochers du secteur.

      L’idée de base est cependant intéressante, mais un drone de surface doté d’une motorisation (électrique, ou hybride) serait beaucoup plus prometteur, en ayant la capacité de maintenir dynamiquement sa position, de suivre un écho sonar sur une grande distance, et avec de meilleures chances de survivre à une tempête. Un drone semi-submersible, alternant de longues phases d’écoute sonar en plongée à quelques dizaines de mètres de profondeur (plongée permettant également d’échapper au mauvais temps, si nécessaire), avec des phases plus courte de recharge des batteries en surface, constituerait probablement un compromis intéressant pour la lutte ASM.

      On pourrait également envisager de faire travailler ensemble un drone de surface (ou semi-submersible) avec des planeurs sous marins, qui seraient emportés par le drone et largués à l’endroit et au moment propice. On pourrait s’inspirer sur ce point de ce qui fonctionne, à l’image du drone porteur utilisé dans le système SLAMF. Cela permettrait d’étendre et de densifier considérablement le « filet ASM » en ratissant davantage de surface d’océan.

      • Hatteras Caustic BESSON dit :

        @HMX

        Merci pour ce moment ! ;0) Sincèrement !

         » en cas de tempête éparpillés façon puzzle  » ,  » il faut un drone muni de motorisation  » ,  » recharge de batteries  » ;  » ingouvernable » ….
        J’avoue que des contributions comac … ;0)

        Pour votre prochaine « critique produit » je vous propose de vous documenter . Un tout petit peu , pas beaucoup , un tout petit peu .
        Ce que vous décrivez ce sont des projets universitaires datant de 10-15 années . Même des TPE du secondaire doivent être plus complexes aujourd’hui . ;0)

        Pourtant ce type de drones on en causait depuis que l’un d’entre eux s’est fait coxer , de manière justifiée amtha , par la Marine du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique et son caractère dérivant/piloté avait été justement mis en avant par les uns et contredit par les autres .

        Il peut effectivement dériver dans certaines configurations mais aussi être surtout piloté . Il était considéré à ses tout débuts comme un voilier inhabité , comme la célébrissime « Mary Céleste » en fait . Leur statut juridique est différent des OFNI mais n’est pas encore totalement défini sur la question des avaries à un tiers ou du droit de saisie en haute mer . Son grément a effectivement subi des avaries ( SD-1021 ) lors d’une traversée mais il ne s’est pas retrouvé  » éparpillé façon puzzle  » comme vous l’affirmez sentencieusement du haut de votre clavier Il a même conservé sa manœuvrabilité figurez-vous :

        https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/industrie-nautique/chantier/architecture-navale/saildrone-premier-voilier-inhabite-a-traverser-l-atlantique-dans-les-deux-sens-4ee02eae-0abc-11ea-adb7-776ec54bacaf

        Saildrone for starters :
        https://www.saildrone.com/news/what-is-saildrone-how-work

        https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/industrie-nautique/chantiers/architecture-navale/drole-de-drone-93af3f6a-d82d-8d4b-8281-0212c7be52d2

        Bonne Lecture ( pour une prochaine intervention )

        https://www.youtube.com/watch?v=YbrjsjEaOVg

        • Bench dit :

          Mais c’est qu’il en rajoute le bougre dans la connerie pseudo journalistique. Un vrai marin d’eau douce, estampillé tonnerre de Brest, ville oh combien pourrave à ses yeux de vieux schnock usé au soleil de Mourmansk.
          Décidemment on a la preuve à chaque post, ( milles pardons oh grand Czaza maitre ès orthographe , pas post mais commentaire / en espérent que je n’est pas fais de fôtes oh grand Mètre! ) que le bessonovitch prétentiard spécialiste en tout et n’importe quoi, mais surtout en vidéos YT ( l’a du bosser chez M6 autrefois ) , est un comique de haut vol. Enfin ici ce serait plutôt comique mouillé!

          • Hôpital des Quinze-Vingts dit :

            Mille pardons.

            « Milles » écrit avec un « s », c’est le pluriel de l’unité de longueur.

            Les mille milles d’Indianapolis.

  3. Bastan dit :

    Il n’est pas prêt de détecter avant longtemps les nouveaux sous-marins australiens. C’est dire son efficacité, ou la qualité des nouveaux sous- marins australiens..

    • Prépositions dit :

      Près de (proche de) ou prêt à (préparé à), mais ni « prêt de » ni « près à ».

      Il n’est pas près de détecter avant longtemps.
      Il n’est pas prêt à détecter avant longtemps.

    • totole dit :

      pas mal 🙂

  4. Fralipolipi dit :

    Très belle innovation.
    Le UK devrait rapidement en commander pour les faire évoluer, pour commencer, en mer d’Irlande.
    https://www.lefigaro.fr/international/londres-decouvre-des-capteurs-russes-autour-de-ses-sous-marins-nucleaires-20250406
    .
    A compléter peut-être de quelques planeurs sous-marins SeaExplorer 1000-M d’Alseamar
    https://www.opex360.com/2025/04/07/lamericain-saildrone-et-thales-australia-presentent-un-drone-de-surface-a-voile-pour-la-lutte-anti-sous-marine/
    https://www.youtube.com/watch?v=L4xHD5y6DU4&t=159s

    • speedbird101A dit :

      Mouais bof …ils peuvent aussi le tester sur le bassin au jardin du Luco qui est juste devant le sénat à Paname c’est moins risqué ….il y a des mouettes rieuses et goélands argentés à l’année là bas et plein de maquettes de petits bateaux à voile qui vont sur l’eau …..comsa au moins , les opérateurs ne risqueront pas de perdre de vue leur drone si leur GPS tombe en panne séche….et pi il n’y a pas de marées hautes ….. donc en cas de naufrage dans le bassin , au moins ils auront pied ! de plus, les étudiants de la fac d’Assas pourront participer aussi aux difficiles et périlleuses recherches SAR entre deux cours de droit du coté rue Madame ….

  5. olivier 15 dit :

    Félix, c’est le moment de placer des produits du sud ouest ! 😉 :)))))

    • Félix GARCIA dit :

      Alors, qu’avons-nous aujourd’hui ? Oh ! Une belle tranche de saumon fumé de l’Adour ! Qu’il est beau ! Et ce fumet … Goutez-moi ça ! Et pour être sûr qu’il est bon mon saumon, c’est mon fils qui goûte chaque peau : « ANTONIN ! »
      https://www.youtube.com/watch?v=RU__0SKUz6w
      ^^

  6. ji_louis dit :

    La portée d’écoute passive sur les sous-marins modernes est ridiculement basse par rapport à la taille des zones à surveiller (il faut avoir une idée du chemin qu’empruntera le sous-marin pour pouvoir s’y positionner à l’avance). A l’inverse, la chasse au sous-marins avec des sonars actifs est comme une battue où les rabatteurs bloquent des voies d’échappement du gibier (le sub entend les sonars au moins deux fois plus loin que les sonars ne détectent le sub, ce qui l’alerte et lui restreint ses choix).

    Le problème de ce système vélique, outre que son emploi en grande quantité impliquerait une forte pollution sonore (surtout pour les animaux marins), c’est qu’il serait incapable de réaliser une poursuite d’un sub détecté : c’est un peu mieux (durée) qu’une bouée sonoflash larguée par un patmar, mais la chasse serait obligatoirement réalisée par un autre moyen (autre sub ou frégate ASM + hélico ou patmar).

    Et c’est sans parles des problèmes de communication, de maintenance, ou de piratage.

    • Hatteras Caustic BESSON dit :

      Cit :[ c’est un peu mieux (durée) qu’une bouée sonoflash ]]

      C’est juste un chouilla de plus … Deux fois la traversée de l’Atlantique quand même ! Une paille .

      https://www.saildrone.com/news/first-autonomous-vehicle-atlantic-crossing-east-west

    • HMX dit :

      @ji_louis
      Le capteur emporté par ce drone est une antenne acoustique, totalement passive : elle écoute, mais n’émet pas. Par ailleurs le drone n’a pas de motorisation (propulsion vélique), ce qui fait que l’ensemble est totalement non émissif, donc très difficile à détecter par un soum. Et aucun risque de pollution sonore…

      En revanche, cette propulsion vélique constitue à mon avis le point faible de ce système : certes c’est très discret en termes de détection sonar, mais la voile constitue en revanche un magnifique réflecteur radar, la manœuvrabilité est aléatoire et dépendante de la météo, et l’engin est globalement incapable de faire face à une tempête (faible taille, absence de motorisation, absence apparente de système d’abaissement automatique de la voile…).

      • Aymard de Ledonner dit :

        Je ne serais pas aussi définitif. Le drone peux réagir en pleine mer en fuyant dos au vent. Par ailleurs sa construcytion lui permet peut-être de se redresser tout seul s’il était couché par le vent.

      • ji_louis dit :

        L’emploi d’un détecteur acoustique passif pas/peu mobile pour « chasser du sous-marin » est à peu près inutile quand utilisé à l’unité parce que la distance possible de détection est très petite devant la distance à couvrir pour barrer la route du sous-marin. Autant jouer au Loto.
        Même en imaginant avoir une portée de détection de 1 nautique (en tenant compte de la sensibilité du capteur, du bruit émis par le sub, de conditions météo et de propagation acoustique optimales), cela reste trop peu (alors que c’est déjà laAÂAargement au-delà des valeurs réelles (*)) devant la taille des zones à surveiller (sauf à zigzaguer dans le goulet de Brest).
        Blanchir la zone pour la dilution d’un SNLE, c’est des centaines/milliers de nautiques carrés à surveiller quand cet engin ne pourra en surveiller qu’un.

        Et ce n’est la critique que sur l’aspect détection. On peut rajouter, comme vous l’avez fait, la critique sur la solution vélique fixe, mais aussi les problèmes intrinsèques de fonctionnement (énergie, commandes, pannes, entretien, etc).

    • breguet dit :

      « La portée d’écoute passive sur les sous-marins modernes est ridiculement basse par rapport à la taille des zones à surveiller (il faut avoir une idée du chemin qu’empruntera le sous-marin pour pouvoir s’y positionner à l’avance) » pas d’accord du tout avec cette affirmation …Si vous êtes un ancien de la Patmar ou autre ASM, les détections très (trés) longues distances, ça vous dit plus rien? Il est certain que les subs ont fait beaucoup de progrès pour la discrétion mais les moyens de détections et de pistage aussi car s’il fallait connaitre à chaque fois la feuille de route du sub pour le détecter, ça se saurait…

  7. Mahmoud dit :

    Écologique, silencieux, pratiquement indétectable, son faible poids et la surface conséquente des voiles lui permet de bouger avec un vent presque nul. Et en prime sans équipage ! De toute façon les navires sans équipages…naviguent déjà, et avec succès. Il faut préparer les différentes marines au 2.0. Idem pour l’aviation, les blindés…

    • speedbird101A dit :

      Bah non pas d’ac. !!! faut voir par mauvais temps ce que ce drone de drole va donner , avec une girouette géante perchée sur une planche de surf et là je doute de sa stab quand çà va déferler dur dans sa voilure fixe ….la puissance de la voile augmentant avec le carré de la vitesse du vent ,si elle n’est pas rapidement ajustée bye bye le drone………….pour info, dans une vraie tempete qui se respecte ,les vagues déferlantes atteignent parfois les 100 tonnes au métre carré ,pouvant envoyer par le fond des voiliers de 50 métres de long ….tout dépend du rapport de la longueur d’onde à la la cambrure…alors leur jouet de 10 métres qui n’a meme pas de systéme de réduction de voilure ….

      • SIU dit :

        L’unité de mesure de longueur dans le Système international d’unités est le mètre. Ce n’est pas le « métre ».
        https://fr.m.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8tre

        100 tonnes au mètre carré.
        50 mètres de long.
        Leur jouet de 10 mètres.

      • Ceci cela dit :

        Le pronom démonstratif « ça » ne prend pas d’accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en prend pas non plus.

        Quand ça va déferler.

      • Ils volent et leur chef d'escadrille c'est Caustic BESSON dit :

        Cit :[n’est pas rapidement ajustée bye bye le drone………….]

        Ces drones sont utilisés pour la collecte de données au sein d’ouragans par la NOAA .
        Une de ses missions c’est justement le profilage des vagues et la collecte du  » Big Data  » océanographique dans des situations où on ne va pas envoyer un fonk syndicalisé de la NOAA .
        Cela nous évite la séquence du pilote de l’USAF devenu fonk de la NOAA qui se la joue les kakous du ciel dans un reportage dithyrambique de  » Dévoyé Spécial  » . Cela justifie aussi que le DOGE les foute sur un siège éjectable , eux , leurs salaires et leurs plans de retraite !

        Maintenant j’adore comment la plumitivie françouze d’une région maritime traite ce dossier :  » insolite  »
        https://www.charentelibre.fr/societe/insolite/video-un-robot-filme-les-vagues-depuis-l-interieur-d-un-ouragan-c-est-une-premiere-et-c-est-a-voir-6319999.php

        https://www.youtube.com/watch?v=dvNc3bvn3hc

        • speedbird101A dit :

          A mon avis c’est en eaux peu profondes qu’il faut voir l’efficacité de la solidité et de la stab du drone dans un ouragan , là ou houle et mer du vent seront méchamment confondues en déferlant les unes sur les autres ….et non pas pas là ou les houles sont longues avec 3000 métres de fond et des périodes de 20 secondes !

  8. Félix GARCIA dit :

    En France, on a plusieurs concept pour réintroduire l’énergie vélique.

    L’aile WISAMO de Michelin par exemple :
    « Le futur patrouilleur vélique de la Socarenam utilisera l’aile Wisamo conçue par Michelin »
    Comme pressenti, c’est la technologie Wisamo de l’industriel français Michelin qui équipera le patrouilleur à assistance vélique commandée récemment au chantier Socarenam et destinée à la direction des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DG Ampa). La voile mesurera 170 m2 et doit contribuer à diminuer de 15 % la consommation de carburant.
    https://lemarin.ouest-france.fr/defense/le-futur-patrouilleur-velique-de-la-socarenam-utilisera-laile-wisamo-concue-par-michelin-96ac1ade-e489-11ef-95b5-abc03fff97b2

    Ou l’idée de CWS – Computed Wing Sail :
    « Le fabricant français de voiles-ailes rigides innovantes CWS signe son premier contrat avec Windcoop »
    https://lemarin.ouest-france.fr/industries-navales/le-fabricant-francais-de-voiles-ailes-rigides-innovantes-cws-signe-son-premier-contrat-avec-windcoop-4f319340-0fdc-11f0-a359-3785f88c9270

    Il y a aussi VELA qui compte utiliser des voiles « classiques » :
    https://vela-transport.com/bateaux/
    https://vela-transport.com/offre/

    Et, mon idée préférée, les voiles rigides de SOLIDSAIL/AEOLDRIVE :
    https://www.solid-sail.com/the-product/
    https://www.solid-sail.com/markets/#market_concepts

    PS : Et il y en a d’autres ;
    – Les ailes (kite) avec SEAKITE
    https://beyond-the-sea.com/seakite/
    – Oceanwings (cargo Canopée pour la fusée Ariane) :
    https://www.oceanwings.com/

  9. Rabbi Jacob dit :

    Pas très discret, encore moins furtif, dépendant des conditions météo, manœuvrabilité douteuse… C’est un poisson d’avril en retard?

  10. Frédéric dit :

    Niveau drone terrestre, je signale cette petite plateforme qui a permis d’évacuer 3 fantassins ukrainiens coincés sur la ligne de front sur une vingtaine de km : https://united24media.com/war-in-ukraine/ground-robot-pulls-off-daring-rescue-of-trapped-ukrainian-soldiers-behind-russian-lines-7302