Le 17e Groupe d’artillerie a la capacité de fabriquer 60 drones FPV par jour au plus près du champ de bataille

Au début était le verbe dit :

Qu’a dit Bis pour mériter tant de hargne ?

PPSD dit :

je suis d accord avec toi… c est même plus que chiant, ils se complaisent dans le grognement franchouillard à la recherche de l’abrobe de leurs semblables ! c est foutu d avance.

HMX dit :

@Bis
Il serait en effet hautement souhaitable et stratégique de s’assurer de notre capacité à concevoir et à produire sur notre sol les moteurs et composants électroniques essentiels de ces drones. A l’heure actuelle, le sujet est encore considéré sous le même angle que l’étaient les munitions de petit calibre, il y a quelques mois : « ça ne sert à rien de créer une filière française, ça s’achète pas cher en Chine et partout dans le monde »… on a vu ce qu’il en était en période de crise.

A minima, le temps de créer une filière adaptée, il semblerait urgent de planifier la constitution progressive d’un stock stratégique de ces composants, avec les principaux acteurs du secteur des drones en France. De quoi produire quelques dizaines de milliers de drones de tous types, le temps qu’une filière nationale soit créée et monte en puissance (éventuellement avec des partenaires européens, qui sont dans la même « galère » que nous à ce sujet).

Pour revenir à l’objet de l’article, cette expérimentation semble prometteuse… mais pose néanmoins quelques interrogations. Outre le fait que cet atelier ambulant et son groupe électrogène forment une cible un peu trop facile (mais il serait facile d’y remédier), c’est surtout une question de logique : plutôt que de transporter des drones « en kit » à produire sur place, n’est-il pas plus simple et plus rationnel de les transporter déjà assemblés et prêts à l’emploi ? On n’imagine pas transporter des munitions en séparant la douille, l’amorce, la balle et la charge propulsive, avec un atelier qui se chargerait d’assembler le tout sous le feu ennemi…

Sachant que des petits drones FPV comme ceux présentés dans l’article ne prennent vraiment pas beaucoup de volume, et peuvent donc être stockés sans problème à plusieurs milliers d’exemplaires dans des containers chargés sur des camions ou véhicules blindés, au même titre que des munitions.

Une production « nomade » telle que celle-ci pourrait en revanche se justifier dans un pays en guerre, si les infrastructures fixes de production de drones ont été détruites. Mais c’est bien l’une des rares justifications à la création de tels ateliers mobiles.

tschok dit :

@FredV,

Toujours est-il que le commentaire qui vous afflige a disparu (je ne le vois plus dans le fil). Notre hôte l’a finalement supprimé, ce qui est son droit le plus strict: il faut faire régner un ordre.

Soyez-en heureux. Je ne m’en offense pas, pour ma part.

Et par ailleurs, il portait sur la carte mentale en cas de guerre, pas sur votre tolérance réelle ou supposée au progrès. Autrement dit, son objet n’était pas d’injurier les péquenots bornés parce qu’ils sont conservateurs et arriérés, mais parce qu’ils ne donnent pas à leurs représentations mentales de l’espace qu’ils habitent la véritable l’échelle, qui est imposée par les conditions réelles du combat.

Bref, qu’est-ce qui concrètement empêche votre bonheur? Ce commentaire n’a été qu’une très brève contrariété dans votre existence. Et il s’est terminé par un malentendu: je me fiche de savoir si vous êtes un conservateur ou pas, mais votre carte mentale m’importe plus, surtout en cas de guerre.

C'est une poupée qui fait non, non, non, non dit :

N’ont ni queue ni tête.

Carin dit :

@Pnt……
Ça n’est pas le fait d’en sortir 60/24h qui est intéressant, ça n’est pas le but de la manœuvre.
Ce qui est visé, c’est la création n’importe où d’une armée de drones/munitions, intercepteurs d’à peu près n’importe quoi.
N’ayez aucun doute sur le sujet, l’ensemble de nos bateaux seront muni d’un laboratoire à bord, parce contrer une arrivée massive de drones explosifs sur le dit bateau, ne se fera pas qu’avec les mitrailleuses et autres missiles du bord, ni même avec les contremesures…
Ces petits drones extrêmement manœuvrants, seront utiliser pour certains en observateurs, pour d’autres en designateurs, et d’autres en destructeurs… pas besoin d’une grosse charge explosive, pour détruire un Shahed 136, ou un voilure tournante… un petit kg de plastic est largement suffisant. Pour les missiles, il y a les Aster, les canons de 76/40/20mm.
Voilà ce que ce régiment préfigure.
La dotation générale quel que soit l’endroit, d’une protection anti tout ce qui vole, d’un moyen d’observation, et de localisation, servant à l’ensemble des services présents sur une ligne de front, ou en pénétration, etc…