Mer Rouge : Selon la Marine nationale, la précision des attaques houthies contre le trafic maritime n’est que de 7 %

Comme on pouvait s’en douter, dans son rapport publié le 4 février, le centre d’expertise français à compétence mondiale dédié à la sûreté maritime [Maritime Information Cooperation & Awareness Center -MICA Center] a constaté une nette dégradation de la sécurité maritime en 2024, avec la hausse significative du nombre d’actes de piraterie, en particulier au large de la Corne de l’Afrique, l’explosion des trafics, notamment de cocaïne, et, évidemment, les attaques lancées depuis le Yémen par les rebelles houthis contre le trafic commercial en mer Rouge et dans l’océan Indien.
Pour assurer la protection des navires civils, deux opérations navales ont été créées, à savoir EUNAVFOR Aspides, à laquelle la France participe aux côtés de quelques partenaires européens, et Gardiens de la Prospérité, menée sous commandement américain.
Depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à Gaza, les houthis ont considérablement réduit le rythme de leurs attaques et assuré qu’ils ne s’en prendraient plus qu’aux navires ayant des liens avec Israël [ce qui était déjà censé être le cas…].
Quoi qu’il en soit, selon le MICA Center, les houthis ont lancé « environ 700 munitions » tout au long de l’année 2024, dont environ 40 % de missiles balistique, 2 % de missiles de croisière, 56 % de drones aériens [ou munitions téléopérées] et 2 % de drones de surface. Et cela contre des « navires de commerce » liés à des intérêts israéliens, britanniques ou américains.
« Cela s’est traduit par 236 événements sécuritaires au total [détection de drones aériens ou de missiles, interception d’un objet par un moyen militaire, attaque portée sur un navire ou plus directement sur Israël] », avance le rapport.
Visiblement, ces attaques sont loin d’avoir atteint toutes leurs cibles. En effet, si les houthis en ont revendiqué 200, le MICA Center n’en a relevé que 124, « ciblant autant de navires ».
Parmi ces derniers, 27 ont été « très légèrement impactés, soit après avoir été touchés par un drone, soit sous l’effet des impacts des missiles tombés en mer à proximité ». Le rapport souligne que « tous ont pu poursuivre leur route et n’ont pas eu de blessés à bord ».
En revanche, 6 navires ont été « plus gravement touchés », à savoir le MV Galaxy Leader [arraisonné par voie aérienne avant d’être détourné], le MV Marlin Luanda [incendie à bord], le MV Rubymar [coulé, avec 200 tonnes de fuel et 20 000 tonnes de phosphates à bord], le MV Verbena [abandonné], le MV Sounion [sauvé in extremis, avec 150 000 tonnes de pétrole], le MV True Confidence et le MV Tutor. À noter que quatre marins ont perdu la vie.
Comme l’avait déjà fait remarqué le député Yannick Chenevard, dans son dernier avis budgétaire sur les crédits de la Marine nationale, les munitions tirées par les houthis ne se caractérisent pas par leur grande précision. « Les causes en sont tant la rusticité desdits objets – les missiles balistiques n’ont par exemple pas de guidage terminal – que la protection des navires de commerce par les frégates des opérations Aspides et Prosperity Guardian », avait-il avancé.
Ce que le MICA Center confirme. La « précision des attaques houthies est de l’ordre de 7 % ». Les rebelles yéménites, rappelle son commandant, le capitaine de frégate Thomas Scalabre, ont pu « tirer jusqu’à 12 missiles balistiques sur un bateau » sans que celui ne soit touché.
En outre, relève encore le MICA Center, 85 % des navires attaqués avaient leur système de localisation AIS allumé. « Lorsque l’AIS est éteint, seuls 5 % des navires sont atteints, souligne-t-il, avant de conclure que « naviguer avec l’AIS en fonction expose les navires à un plus grand risque ».
Cela étant, les houthis utilisent d’autres modes opératoires pour localiser leurs cibles. Ainsi, ils ont recours à des « sonnettes », c’est-à -dire des navires de pêches chargés de mener des missions de reconnaissance et de guidage, voire de relayer des messages de menaces via la VHF.
« Les houthis disposent d’un stock de munitions important pour lequel ils ont un appui entre autres logistique de la part de l’Iran. Cela se traduit notamment par des attaques massives pouvant compter une dizaine de missiles balistiques à l’encontre d’un seul navire. La récente décrue du nombre d’attaques ne permet pas de remettre clairement en cause ce scénario », note encore le MICA Center.
Enfin, le rapport insiste sur le fait que les attaques houthies vont de pair avec des « campagnes de propagande insidieuse ». Ainsi, « 56 % de leurs revendications sont totalement fausses et 20 % partiellement vraies. Cette désinformation permanente a pour finalité d’intimider l’industrie maritime en biaisant la perception de la capacité offensive houthiste », explique-t-il.
Reste que si la précision des attaques houthis est faible, elle est suffisante pour avoir des conséquences sur le trafic maritime, celui-ci s’étant redirigé massivement vers le cap de Bonne-Espérance, d’ailleurs au grand dam de l’Égypte, le montant total des droits de passage du Canal de Suez s’étant effondré. Au passage, les primes d’assurance ont « explosé » : elles ont désormais atteint 0,1 % de la valeur du navire, contre 0,04 % auparavant.





Chaque année, il transite environ 20 000 navires dans la mer rouge.
« Seulement » 7% de coups au but, cela représente « seulement » 1 400 navires …
En fait non.
Puisqu’il est écrit dans l’article que seuls 124 projectiles Houthis ont atteint leur cible sur les 200 revendiqués par ces terroristes alors qu’ils ont tirés 700 munitions en 2024.
On est bien à 7% du coup.
Loin des 1 400 que vous insinuez (souhaitez ?).
Et 80000 missiles balistiques… votre raisonnement est brillant.
Tous les navires ne sont pas ciblés. Et les 7% sont semble-t-il indiqués par bâtiment ciblé.
Il n’a pas été tiré un missile sur chaque navire, mais plusieurs sur quelques-uns.
L’article le dit : 124 navires ciblés, par 700 munitions diverses. Et sur les 124 cibles, 27 très légèrement touchées (drones ou éclat de missile ayant raté la cible), et 6 plus gravement.
Pas 1400 navires. 6 « seulement ».
Si j’ai bien compris.
Sauf qu ils ne tirent pas des navires et ils sont loin de tirer 20 000 munitions. De plus, plusieurs effecteurs peuvent toucher une meme cible.
Le résultat est dans l article: 27 dégats mineurs et 6 dégats graves.
33 pas 1400
Non non… on compte les coups tirés.
Pas les filles dans les rues, les magazines, le catalogue des trois redoutes et des petits suisses, l’interwebtoussatoussa.
Mais enfin le plus important n’est pas le nombre de munitions tirées mais l’apprentissage technique.
A cumuler les essais variés et les produits semi-artisanaux les MO les plus destructeurs et les coordinations les plus vicieuses sont a disposition de maints bas du front.
Ce qui rate un bateau en mouvement défendu peut détruire une cible fixe.
Comme ces livres dont la chute ne vous casseraient pas le pied sous le poids de l’intelligence…
À condition que les 20 000 aient été attaqués.
Mais heureusement, ils ne tirent pas sur tous les navires !
Exactement.
@Robmac
12h51/12h52 Ce que vous faites là est scandaleux, Alcofribas, mais j’ai ri quand même.
Moi qui lisait ici que la finalité c’était qu’on n’allait plus avoir de missiles pour tout intercepter.
Peut-être qu’en fait la vérité est un peu différente des croyances.
@tow. Et vous allez vous baser sur une statistique d’efficacité pour savoir si, éventuellement, peut-être il faut intercepter tel ou tel objectif ??? La roulette russe, ça vous tente??
Toi qui lisais, moi qui lisais… Les feuilles de livres se ramassent à la pelle, tu vois j’ai un peu oublié la conjugaison.
Il faut lire ! : https://www.youtube.com/watch?v=OOsGEOW9mfM
 » le montant total des droits de passage du Canal de Suez s’étant effondré  »
l’Égypte n’ayant pas beaucoup réagit… c’est soit qu’ils sont larges côté finance… soit idéologiquement bloqué sur toutes réactions impopulaires
@ ouf ouf …plutôt la deuxième partie de votre post..
avec un zéro de moins
C’est pas flatteur pour l’Iran… c’est leur matos que les Houtis balancent.
Vu que ces missiles n’ont aucun moyen de guidage terminal, je vois bien les compagnies placer des brouilleurs sur leurs navires. Histoire d’interdire le guidage final relayé par certains bateaux de pêche.
Ce doit déjà être le cas pour les navires oeuvrants pour le compte d’Israel… brouilleurs à ne déclencher qu’en cas d’attaque.
Cela suppose la présence à bord d’au moins 2 personnes sachant se servir des brouilleurs, mais c’est beaucoup moins cher qu’un bateau et sa cargaison.
HS mais intéressant à l’heure où l on nous rabat les oreilles avec l’effort de guerre :
https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/allemagne-une-usine-de-trains-reconvertie-dans-la-production-de-chars-militaires/ar-AA1ysxto?ocid=winp2fp&cvid=d06a75ca14f943c5e88b27afee89006e&ei=14
C’est sur que si on a conservé une industrie digne de ce nom & que l on dispose de politiques motivés ça facilite…
On peut éventuellement nous rabattre les oreilles, mais il est beaucoup plus probable qu’en l’occurrence on nous les rebatte.
En effet, l’expression consacrée est « rebattre les oreilles » : https://www.academie-francaise.fr/rabattre-pour-rebattre
C’est sûr.
Parce que si c’était sur, ça piquerait un peu.
Sûr, sûre : certain.
Sur, sure : au goût acide.
Pour une fois, laissons donc les puissances régionales se débrouiller avec le problème des Houthis. Nous n’avons objectivement pas de raisons de monter seuls en première ligne pour défendre un trafic commercial UE-Asie, qui est de toute façon totalement déséquilibré, en faveur de la Chine notamment. Ce n’est pas comme si il n’existait aucune alternative au canal de Suez. Et peu importe si les voitures et marchandises chinoises prennent 10 jours de plus pour atteindre l’Europe via le cap de Bonne Espérance… le léger surcoût engendré par ce détour vient amoindrir la compétitivité de l’industrie chinoise, donc améliorer en retour la compétitivité de notre industrie. Le calcul peut sembler cynique, mais il est bien réel.
Cette situation pose en revanche un problème insoluble à l’Egypte, dont le canal constitue la première source de devises. C’est bien sûr également un problème pour Israël, dont l’approvisionnement via la Mer Rouge est directement menacé (même si l’approvisionnement du pays est essentiellement assuré via la Méditerranée) et dont le territoire est régulièrement exposé aux attaques de drones et missiles balistiques Houthis. Les Emirats Arabes Unis ont également leur lot de contentieux avec les Houthis qu’ils ont affronté lors de la guerre civile yéménite en 2015-2016 avec l’Arabie Saoudite. Enfin, l’Arabie Saoudite elle même est également humiliée et menacée à moyen terme par cette situation : son territoire est régulièrement et impunément survolé par les engins en provenance du Yémen. Mais les Houthis présentent surtout une menace existentielle, solidement installée aux frontières du royaume saoudien. De la même façon que les Houthis ont pris en otage le trafic maritime en Mer Rouge, on peut parfaitement imaginer que ceux-ci pourraient très bien demain, sous influence iranienne, prendre en otage les grands projets de développement saoudiens (Neom et The Line, déjà survolés régulièrement par des missiles, pourraient très rapidement devenir la cible d’attaques de drones et de missiles balistiques…). Les Houthis sont ainsi clairement une épine dans le flanc de l’Arabie Saoudite.
L’ensemble de ces pays ont donc un vif intérêt à agir contre les rebelles yéménites. L’Iran de son côté, très affaibli stratégiquement par ses démonstrations de force ratées contre Israël, l’anéantissement militaire du Hamas, la déroute du Hezbollah, avec pour point d’orgue la perte de la Syrie et du pont terrestre qu’elle représentait vers le Liban, ne dispose plus guère comme moyen de pression que du pouvoir de nuisance que représentent les Houthis. Arc-bouté dans sa posture idéologique de lutte contre Israël et l’Occident, le pays pourrait en revanche se montrer sensible aux amicales pressions exercées par l’autre grand perdant de cette situation de quasi-blocage de la Mer Rouge : la Chine, dont le commerce extérieur, déjà menacé par les sanctions de Trump, n’a vraiment pas besoin de ce type de crise qui gêne le commerce vers l’Europe, vital pour l’économie chinoise structurellement exportatrice. Rappelons que la Chine a énormément investi dans sa stratégie de « nouvelles routes de la soie » vers l’Europe. Or, la politique iranienne vient frontalement percuter les intérêts chinois. Economisons nos forces et nos missiles, laissons donc les chinois discuter avec les iraniens…
« le léger surcoût engendré par ce détour vient amoindrir la compétitivité de l’industrie chinoise, donc améliorer en retour la compétitivité de notre industrie. Le calcul peut sembler cynique, mais il est bien réel. » Bien vu !
« donc améliorer en retour la compétitivité de notre industrie »
Euh… bof.
On importe de Chine des biens de consommation et d’équipement:
– Pour les bien de conso: de toute façon, on n’en produit plus. L’effet d’amélioration de la compétitivité d’une industrie qui produit 0 ou, pas loin, n’est pas loin d’être égal à 0. Par ailleurs, le « petit détour » a un effet inflationniste sur les prix à la conso. Pas génial, quoi. Dernier effet kisscool: du flux, c’est du stock qui circule. Quand les flux s’allongent, vous avez plus de stocks dans les flux, ce qui se traduit à l’arrivée par une augmentation de la taille des entrepôts. De fait, la France se couvre d’entrepôts. Faut aimer ce genre de paysage qui correspond par ailleurs à une spécialisation de votre économie dans une activité à faible VA: elle se spécialise dans les stocks et la logistique de bout de chaîne. Bon, c’est sympa la logistique, mais c’est une économie de réfugiés à vélo qui livrent des colis à domicile. C’est pas avec ça qu’on devient maître du monde, non plus. Vous êtes en fin de boucle de Jeff Bezos: c’est lui qui a empoché la VA, avant. Le maître du monde, c’est lui, pas vous.
– Pour les biens d’équipement (c’est votre outil de travail, quoi): le « petit détour » peut avoir pour effet de rallonger les délais de livraison de votre outil de travail au moment où vous le renouvelez. Ce délai se répercute sur votre client. Bon, ok, il attendra, tant pis pour lui et de toute façon il n’aura pas le choix. Oui d’accord, mais pendant ce temps-là , il ne vous paye pas. Donc, c’est votre tréso qui trinque. Et l’Urssaf n’en a rien à foutre. Ni le fisc, ni vos salariés, ni votre fournisseur d’énergie, ni etc.
Et vous vous retrouvez au tribunal de commerce en procédure de sauvegarde.
Bref quand on se dit: rien à foutre de ce que font les Houthis en Mer rouge, euh ouais, jusqu’au moment où ça devient problématique. Si vous rajoutez ça aux autres contraintes des entreprises (trop de réglementation, trop de paperasses, trop d’impôts et de charges sociales, trop de ceci et de cela) vous vous retrouvez avec des entreprises qui auront envie d’aller voir ailleurs.
Le problème n’est pas de savoir si le calcul est cynique ou pas. C’est surtout de savoir si c’est le bon calcul, tout court.
« Or, la politique iranienne vient frontalement percuter les intérêts chinois. »
—> « China helping Houthis obtain weapons for unmolested Red Sea passage »
US intelligence services have identified a complex supply chain set up by the Houthis in China since the beginning of the attacks in the Red Sea – i24NEWS has the scoop
https://www.i24news.tv/en/news/middle-east/artc-china-helping-houthis-obtain-advanced-weapons-for-free-passage
C’est « colon-infos », mais ça semble correct.
i24 est une chaine française. Cela respire le sous entendu antisémite.
« i24 est une chaine française »
Vous me l’apprenez.
@HMX:
« Neom et The Line, déjà survolés régulièrement par des missiles, pourraient très rapidement devenir la cible d’attaques de drones et de missiles balistique »
Je vois tout ça de très loin mais j’ai du mal à y croire. Comme vous le soulignez plus bas, l’Iran est affaibli. Sa ligne actuelle (depuis l’échec de ses tirs directs sur Israël et la chute d’al-Assad) semble être défensive.
Et comme vous le savez il y a de dures négociations à venir ou en cours sur le programme nucléaire, sous la menace, assez sérieuse cette fois il me semble, de frappes aériennes massives et perforantes. Donc les Mollahs/Gardiens n’ont sans doute pas besoin de nouvelles embrouilles dans l’immédiat.
Certains disent que les Houthis ce n’est pas le Hezbollah, qu’ils reçoivent des armes de Téhéran mais non des ordres. Ça aussi j’ai du mal à y croire, mais je ne sais pas après tout. « Orient compliqué, idées simples », comme dirait Donald.
Et franchement c’est dommage parce que Neom et The Line c’est cauchemardesque de laideur. Je te balistiquerais ça sans sourciller. Pourquoi ils ne s’inspirent pas davantage de l’art arabe traditionnel pour leurs grands projets ? Mais je m’égare, je me tais.
@HMX
« le léger surcoût engendré par ce détour vient amoindrir la compétitivité de l’industrie chinoise, donc améliorer en retour la compétitivité de notre industrie. Le calcul peut sembler cynique, mais il est bien réel. »
Oui….
mais Non.
1- Parce qu’il y a des matières premières qui transitent et des produits industriels intermédiaires, et là , c’est l’industriel européo-français qui paie et répercute dans le prix de ses produits.
2- Parce que pour les produits manufacturés, vu qu’une grande partie vient du S.E asiatique, ce ne sont pas que les produits chinois qui sont impactés, c’est don le consommateur français qui paiera.
3- Une grande partie des produits qui transitent n’ont pas d’équivalent prix en France/Europe, donc c’est le consommateur qui paiera plus cher, par manque d’option de remplacement dans sa gamme de pouvoir d’achat.
4- Si même le surcoût du transit était de 20%, le différentiel de prix avec la Chine reste largement compétitif pour celle-ci.
D’ailleurs, on n’a pas mesuré de baisse des flux Asie/Europe depuis que les houtis canardent et que les assurances/protections/détours ont renchéri le prix des imports.
C’est complètement dingue cette rage, vous voyez Israël partout, un conseil, allez vous battre pour défendre qui vous croyez défendre.
C’est complètement dingue cette rage, vous voyez Israël partout, un conseil, allez vous battre sur le terrain et non derrière votre clavier pour défendre qui vous croyez défendre. Ça va vous faire du bien.
Macron et l’émir du Qatar.
https://www.youtube.com/watch?v=XaPNuCHmEUQ
Macron en chéchia.
https://www.dailymotion.com/video/x6e4ya8
Les héros de la déportation tiennent une conférence de presse. Sidérante planète.
Dommage pour ceux qui se réjouissaient déjà de la « multitude » de navires « noccidentaux » et surtout « otanoyouhesses » qui allaient devenir de superbes récifs artificiels!
@ HMX …première source de revenus, le tourisme…et oui 3 millénaires plus tard les Pharaons ont toujours la côte…nous dans 30 ans…
Les pharaons ont toujours la cote auprès des touristes.
Ils sont aussi toujours leurs côtes, car l’embaumement préserve le squelette.
Mais ils n’ont jamais beaucoup profité de la côte, car au tourisme maritime ils préféraient le tourisme fluvial dans la vallée du Nil.
Cote (nom féminin) : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C4444
Côte (nom féminin) : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C4445
Ils *ont aussi toujours leurs côtes.
Et la diaspora.
Certains fustigent ces interventions chronophages et onéreuses … Mais si de tout temps la vertu s’est fait estimer, de tous temps le terrorisme a existé, et son expansion croît en fonction des réponses apportées.
Le terrorisme est considéré par certains comme étant le seul moyen d’influence de mouvements ou groupuscules refusant les règles internationalement admises ou pour imposer arbitrairement leur toute puissance. “Berserkers“ Viking du VIIIe au XIe s., “Heyssessini“ au XIIème s. en Syrie, “Al-Qaïda“ dès la première guerre d’Afghanistan, “Ansar Dine“ au Mali, “Daech“ ou “État islamique“ en Irak et au Levant, et même “Irgoun“ juif en Palestine sous mandat britannique, les exemples sont légion.
Lutter contre ce fléau impose de ne pas méconnaître que depuis des lustres les deux mamelles du financement du terrorisme sont le trafic de drogues et/ou “l’impôt révolutionnaire“. Sous-estimer cette réalité peut être dramatique. Ainsi, notre mauvais souvenir du FLN algérien dont les contributions forcées de leurs compatriotes représentaient 80% de leurs ressources financières, ainsi Gaza où le Hamas perçoit des “taxes“ sur les produits et les drogues introduits clandestinement via les tunnels avec l’Égypte, ainsi le Yémen où la rébellion houthiste accroît son emprise sur fonds de rivalité irano-saoudienne, en rançonnant certains navires (droit de passage) tout en distribuant captagon, haschisch et héroïne, aux fins de financer leur rébellion (et de maintenir leurs combattants dans un état de dépendance), au risque de déstabiliser les équilibres du Proche-Orient et du Golfe.
Lutter contre ce fléau devrait aussi nécessiter de mettre au ban de l’humanité certaines administrations d’États (reconnus ou non). Quelle réponse apportée à ces États devenus complices, comme le Qatar qui apparait “impliqué dans le financement en faveur de groupes comme al-Nusra et des fondations inscrites sur la liste des organisations terroristes“ [Sénat, Question écrite n°12020]. États devenus “Narco“, comme la Bolivie, la Colombie, le Pérou, le Mexique [où le trafic de fentanyl explose], le Venezuela, l’Equateur, et même le Maroc où la culture du cannabis contribue au développement économique du pays (Une étude 2017 affirme que 23 % du PIB marocain dépendrait de la culture du chanvre, soit environ 100 milliards d’euros). Fort heureusement certains pays amis semblent redevenir raisonnables, comme le Maroc [Plan de désenclavement économique du Rif], sans oublier de parler de la CIA qui organisait le trafic de cocaïne en Afghanistan pour fournir les soldats américains lors de la guerre du Vietnam…
De ces faits, faute de consensus international et tenant compte de risques de déstabilisation accrue, les pays démocratiques et vertueux ne peuvent que développer des moyens policiers et militaires pour limiter ou endiguer ces fléaux, tout en sachant que mêmes les sanctions les plus dures ne peuvent les éradiquer totalement. Ainsi, le terrorisme islamique qui est perçu comme un commandement divin ne peut que s’éterniser, ainsi le trafic de drogue en Chine qui, pourtant passible de la peine de mort, perdure malgré des milliers d’exécutions tous les ans selon l’ONG Human Rights Watch.
Si éradiquer est impossible, pour endiguer, montrer les muscles est donc obligatoire.
[Rapport à l’excellent post de HMX, je pense qu’on ne peut laisser la Chine gérer le blocage de la Mer rouge et les gesticulations iraniennes, car où la Chine passe les Nouvelles Routes De la Soie (NRDS) tissent leurs toiles, quitte à pactiser avec l’Iran qui est aux abois depuis la défaite du Hamas et du Hezbollah, la chute du régime syrien, les assassinats de dirigeants par Israël et une dégradation économique due aux sanctions internationales. La stratégie d’achat, de contrôle et de financement d’infrastructures de transport sur les cinq continents de la part de la Chine depuis le lancement des NRDS (2013) est un frein à la libre circulation des voies maritimes. La holding “CK Hutchison“ du milliardaire chinois Li Ka-shing exploite déjà 53 ports répartis dans 24 pays, et l’on ne peut risquer un contrôle chinois du canal de Suez, même indirectement].
« arabrépublikin »
Un p’tit signalement, le raciste de service ?
pourquoi, tu es monarchiste ?
Ce qui est étonnant est qu’il se revendique le défenseur de la langue française dès qu’il voit le moindre mot d’anglais tout en la massacrant pour faire passer ses…………………… « valeurs »!
@ Philippe…et ben le petit LFI n’a pas de cours à la Sorbonne ? tu sais quoi,tu devrais t’équiper d’une pelle et commencé à reconstruire les tunnels de tes potes du Hamas…
Tu devrais t’équiper d’une pelle et commencer à reconstruire.
À propos de glaviots, faites attention, ça vous dégouline sur le pull.
En dehors du fait de savoir si vos propos tombent ou non sous le coup de la loi, vous soutenez une faction rebelle qui tire sur nos navires en mer Rouge ?
@Czar , ça vous arrive de réfléchir avant de venir brasser de l’air pour ne rien dire de cohérent ici? Parce que quand, comme vous le prétendez si bien, on a plus de 500 mots de vocabulaire à son propre service, je ne vois pas bien pourquoi écrire des âneries pareilles en jargon insultant et inepte!
« du nazisme de la mer au Jourdain » Les Ukrainiens sont là bas aussi………………………..c’est indubitable on nous dit rien!
Flee Palestine.
en parapente ?
Nettoyage ethnique, isn’t it ?
« Gardiens de la prospérité »… Je me gausse…!! Je savais pas que la France était prospère… Les français n’arrivent plus à se chauffer et à boucler les fins de mois, mais nous sommes prospères… Merci de nous le rappeler, je l’avais oublié !!