Le Japon va pouvoir se procurer 150 missiles surface-air SM-6 américains pour 900 millions de dollars
Actuellement, la Force maritime d’autodéfense japonaise met en œuvre huit « destroyers » dotés du système de combat américain AEGIS, associé à des missiles surface-air RIM-161 SM-3, capables d’intercepter des engins balistiques hostiles.
Cette capacité sera renforcée avec l’admission au service actif de deux navires supplémentaires de type « Aegis system equipped vessel » [ASEV]. Affichant un déplacement de 14 000 tonnes, ils devraient disposer d’un total de 128 cellules de lancement vertical censées leur permettre de tirer plusieurs types de missiles [surface-air, croisière, antinavires].
D’où l’intérêt du Japon pour le nouveau missile américain surface-air RIM-174 Standard ERAM [Extended Range Active Missile] Block I qui, aussi appelé SM-6 [pour Standard Missile 6], peut aussi bien être utilisée pour contrer une menace aérienne que pour détruire un navire hostile à 400 km de distance.
En octobre 2022, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations d’équipements militaires américains via la procédure dite FMS [Foreign Military Sales], avait autorisé le Japon à se procurer 32 missiles SM-6 Block I [en deux tranches] auprès de Raytheon pour un montant estimé à 450 millions de dollars.
Cette vente potentielle « améliorera les capacités de défense aérienne et de défense antimissile balistique du Japon contre d’éventuels adversaires de la région. Elle fournira également à l’alliance de sécurité américano-japonaise les capacités les plus récentes et les plus avancées, réduisant ainsi la dépendance du Japon à l’égard des forces américaines pour sa défense », avait justifié la DSCA à l’époque.
Selon les plans de Tokyo, ces 32 SM-6 Block I devaient équiper les « destroyers » AEGIS de classe Maya à partir de 2026.
Quoi qu’il en soit, plus de deux ans après, la DSCA a donné un nouveau feu vert au Japon pour qu’il puisse acquérir des SM-6 Block I supplémentaires. Cette fois, il est question de 150 exemplaires, pour une facture évaluée à 900 millions de dollars.
La « vente proposée […] permettra à la Force d’autodéfense maritime japonaise de déployer » ces missiles « sur ses navires de combat équipés du système AEGIS actuels et futurs », a expliqué la DSCA. Elle « renforcera encore la capacité du Japon à protéger les forces terrestres japonaises et alliées locales tout en améliorant considérablement sa contribution à la défense antimissile aérienne intégrée dans la région indo-pacifique », a-t-elle ajouté.
Étonnant, pas le moindre commentaire sous cet article. Même pas du fonctionnaire chinois de permanence pour dire tout le bien qu’il pense de ce réarmement japonais…
Pour ma part, j’ai perdu l’envie de participer.
Je me suis fait censuré
Et bien en voilà une bonne nouvelle, merci, courage, continue (de ne plus déblatérer), ça nous fait des vacances.
Je me suis fait censurer.
C’était sans aucun doute bien mérité.
Déjà que ce qui est passé…., bon ……
Mr Lagneau sait gérer le fond des messages et leur impact, notamment le vrai risque d’intox, qui ne vient pas des rigolos même emplumés.
Et bien qu’il lui arrive d’aller parfois peut-être un peu vite en besogne, l’évolution de la réalité du monde ne lui est pas étrangère.
Merci!
M. Lagneau.
Monsieur est abrégé par M., pas par « Mr », qui est l’abréviation de « Mister ».
Ça reste cohérent. Déjà équipés de matériel US, ils poursuivent dans cette logique.
Ce qui est surtout cohérent est de se prémunir d’un voisin de plus en plus agressif bien qu’à vos yeux la Chine est un pays éminement pacifique poussé dans ses derniers retranchements par les « méchantsnoccidentauxetaffidiéstoutméchant »!
« Colloque : Supériorité aérienne et maîtrise de l’espace »
Comment conserver l’ascendant dans les airs et au-delà ? Le colloque de l’armée de l’Air et de l’Espace du 23 janvier 2025 explore les défis de la supériorité aérienne et de la maîtrise spatiale.
Ce que vous allez apprendre :
L’importance de la supériorité aérienne.
La conquête de la très haute altitude, facteur clé de domination.
L’espace : les défis et opportunités pour l’AAE.
https://www.youtube.com/watch?v=fwWmz8gbekM
« La Marine nationale se prépare à recruter plus d’atomiciens »
Le nombre d’atomiciens recruté par la Marine nationale chaque année passera de 90 à 110 d’ici 2034. Pour prendre en compte des besoins croissants liés au futur porte-avions nucléaire de nouvelle génération et aux sous-marins nucléaires de troisième génération, mais aussi pour l’arrêt technique majeur du « Charles de Gaulle », dès 2027-2028.
[…]
« Pour leur conduite, la marine dispose de 600 atomiciens : quinze dans chacun des onze équipages de SNA, vingt dans chacun des huit équipages de SNLE, et 55 sur le porte-avions. »
[…]
https://lemarin.ouest-france.fr/defense/la-marine-nationale-accelere-pour-recruter-150-atomiciens-dici-2034-e1904f08-e244-11ef-822c-d93b68cf46e7
Il nous en faudra pour trois navires supplémentaires : trois équivalents de la classe ALGOL.
Les trois nucléaires.
Deux pour le transport militaire « sans limites » (allonge [nucléaire], vitesse [~60 km/h, soit ~1200/1400 km par jour], modularité [logistique, transport de troupes, hôpital flottant, secours en mer, porte-drones navals, porte-missiles, ravitaillement de BRF, porte-hélicos …]) dans nos outremers, et surtout, une grande réactivité en cas de catastrophe ou de conflit (~3/4 jours pour Saint-Pierre-et-Miquelon ~5 jours pour les Antilles-Guyane, ~12 jours pour La Réunion-Mayotte-les TAAF [sans passer par Suez], ~15//25 jours pour la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna ou Clipperton [sans passer par Panama], et ~12 jours pour la Terre-Adélie).
Un pour faire office de cuirassé nucléaire.
Cuirassé nucléaire avec canons EM : « petits canons EM » dédiés aux tirs en salves pour l’anti-aérien et la défense rapprochée, « gros canons EM » pour l’artillerie longue distance, dédiés à l’anti-navires et la frappe à terre.
Mais aussi, avec des radars surpuissants (plusieurs contre les objets furtifs et hypersoniques ?), des lasers eux aussi surpuissants, de la GE vénère, de capacités cyber qui envoient le pâté, une « suite ASM » complète (sonars, torpilles, leurres, drones, hélicos …) …
Vu que nous n’avons plus rien à faire avec la colonie d’Israël qui s’appelait les États-Unis, il va falloir mettre les bouchés double sur le matériel militaire … catapultes EM, avions de guet aérien, LRM et roquettes, missiles antichars (Hellfire), semi-conducteurs …
Mais pas seulement … ça ne va pas être simple …
« Nous étions seuls »