L’armée de Terre souhaite disposer de « planeurs logistiques autonomes » pour ses opérations aéroportées
Subordonné à la 11e Brigade Parachutiste [BP] et ayant la mission « d’appuyer et d’amener au sol des soldats et du matériel », le 1er Régiment du Train Parachutiste [RTP] entretient des savoir-faire uniques qui permettent à l’armée de Terre de mener des opérations aéroportée en totale autonomie. La « livraison par air » [LPA] en fait partie.
Il existe deux moyens de livrer du fret par les airs : le largage par gravité et le largage par éjection.
Dans le premier cas, l’avion de transport doit voler à basse altitude [125 mètres], en étant légèrement cabré pour que les colis chargés dans sa soute soient entraînés vers l’arrière et finissent par sortir. Quant au second, il nécessite un « parachute éjecteur » pour tirer le chargement à l’extérieur de l’aéronef, ce qui permet de livrer des colis plus lourds [jusqu’à 8 000 kg].
À l’exception des colis autoguidés sous voile, ces modes opératoires supposent que l’avion survole la zone de largage, ce qui n’est pas une mince affaire quand il s’agit de ravitailler des troupes déployées derrière les lignes ennemies ou quand l’environnement est contesté.
D’où l’appel à projets que vient de lancer l’Agence de l’innovation de défense [AID], via IDEA³, le Pôle innovation technique de défense de la DGA/Techniques Aérospatiales. Cette procédure vise en effet à développer un « planeur de ravitaillement largable » depuis un avion de transport militaire et capable d’évoluer de façon « autonome » afin de répondre à un besoin exprimé par l’armée de Terre.
Dans le détail, « consommable », ce planeur logistique devra être en mesure de « voler en automatique » depuis une altitude de largage comprise entre 3 600 et 9 100 mètres, de parcourir une distance supérieure ou égale à 70 km [à partir d’une altitude de 7 300 mètres] et de transporter une charge utile d’au moins 700 kg et ayant un volume de 1,5 m³.
« Le posé doit permettre aux utilisateurs de récupérer la charge utile dans son intégralité [pour une vitesse d’impact verticale au sol < 9 m/s]", est-il précisé dans les spécifications techniques de ce planeur, dont le prix unitaire de production en série ne devra pas dépasser les 50 000 euros. A priori, l'armée de Terre envisage d'acquérir une dizaine de planeurs logistique par an. Il est par ailleurs question d'une "commande initiale" de 30 à 90 exemplaires. L'idée de recourir à des planeurs logistiques autonomes n'est pas nouvelle. Les forces spéciales de l'US Army ont en effet éprouvé ce concept en février 2023, avec un planeur GD-2000 développé par Silent Arrow. Selon un communiqué publié par le 1st Special Forces Group à l’époque, largué par un avion de transport C-27J Spartan avec une charge de 500 kg, le GD-2000 avait parcouru environ 64 km avant d’atterrir à moins de 30 mètres de la zone prévue, avec « sa cargaison complètement intacte ». Le fait qu’il soit « consommable » permet de le laisser sur place, « sans compromettre la sécurité des soldats ou les technologies employées par l’armée américaine ».
Photo : GD-2000 / Silent Arrow
Un planeur capable de transporter 700kg de matériel! Ça va, on est large vu les compétences de la logistique Made in France « LBESC » ( La Bi..Et Son Couteau) et la taille de notre armée, un seul planeur devrait suffire.
Je ne suis pas sur qu il vous reste assez de VDV en vie pour envisager ce type de scpénario.
Pas sûr.
Cet article permet de rappeler que le plus gros transporteur militaire de la seconde guerre mondiale, à savoir le Messerschmitt Me 323 Gigant qui était dérivé d’un gigantesque planeur, le Me 321, et avait été doté de 6 moteurs Gnome Rhone ( donc Français), ce qui lui permettait de transporter juqu’à une quinzaine de tonnes, soit un char léger ou une centaine de soldats équipés.
Dans cette ordre d’idée, plutôt que de fabriquer un planeur pur et simple, ne serait-il pas plus judicieux de le doter de moteurs électriques juste suffisants pour le décollage et le maintien en vol par la suite, sachant qu’un planeur lourd est peu maniable, et que même si ce principe a permis quelques beau succès comme la prise de « Pégasus bridge » par des commandos Britanniques, il y eu aussi de sérieux échecs, comme pendant l’opération »Market garden » au cours de laquelle un planeur s’écrasa au sol, tuant tous les occupants de l’appareil.
Avec des petits moteurs d’appoint, l’accident ne se serait sans doute pas produit, le pilote ayant pu retarder l’atterrissage pour trouver un terrain plus favorable…..
Cela pourrait être intéressant pour lui donner un peu d’allonge ou de maniabilité, à voir l’impact sur la capacité planeur.
Pour le décollage, non c’est ce qui consomme le plus de puissance, donc batterie lourde, moteur puissant, etc. C’est un drone cargo dans ce cas et plus un planeur (pourquoi pas mais ce n’est pas le concept).
Ensuite cela pourrait impacter sa discrétion (masse métallique, chaleur, etc.).
Pour le décollage, je n’envisageai pas un décollage autonome, mais de pouvoir décoller sur plus court lors du tractage par un avion .
Autre possibilité : l’utilisation d’une catapulte spécifiquement conçue pour propulser le planeur de façon autonome cette fois-ci.
Dans ces deux cas, les moteurs électrique pourraient être de faible dimension, et donc légers.
Enfin, si cela ne s’avérait pas trop coûteux, on pourrait aussi envisager de doter les ailes de panneaux solaires pour augmenter l’autonomie des moteurs électriques.
Cit :[ Autre possibilité : l’utilisation d’une catapulte spécifiquement conçue pour propulser le planeur de façon autonome cette fois-ci.]
De mémouâre la catapulte était un des moyens décrits dans ce numéro de » Popular Mechanics » *pour le lancement de ces planeurs avec le largage .
Mais c’était avec l’assistance de une ou deux fusées largables après le décollage et ces planeurs n’étaient pas motorisés .
Bien sûr il n’ y avait pas de géolocalisation et cela supposait une communication entre les troupes encerclées et celles qui les ravitaillaient .
Il ne faut pas oublier qu’à l’époque ( années 50 ) les » briques technologiques » ( E/R ; asservissement en position des gouvernes ) étaient encore à base de tubes électroniques
* Je n’arrive pas à le retrouver malheureusement
La bave vous coule dans le cou.
Le carton a fait d’énormes progrès. On prévoit sans doute de récupérer la platine électronique des commandes de vol.
Riche idée quand même.
C’est en effet une excellente idée. Certes simple, basique même, mais totalement adaptée au contexte, et par ailleurs très peu coûteuse. Bravo aux concepteurs !
Prochaine étape : dépasser le stade du planeur, et intégrer une petite propulsion low cost (petit moteur thermique, type drone Shahed 136, ou motorisation électrique pour davantage de discrétion). Cela permettra de larguer ces engins en altitude par un avion de transport à distance de sécurité des menaces (>300km ?), puis de les faire voler au ras du sol lorsque ceux-ci approcheront de la zone de danger, pour éviter qu’ils ne soient interceptés trop facilement par la défense sol-air adverse.
Ultime étape : lorsqu’on aura validé et fiabilisé les différentes phases de vol de ces petits engins cargos propulsés, l’heure sera venue de développer une version spécialement dédiée au transport… de parachutistes, dont il deviendra le nouveau vecteur d’insertion. Evolution logique, et désormais indispensable, pour l’avenir de nos troupes aéroportées.
Pas sur ce concept. Un planeur n’est pas fait pour faire de la très basse altitude sur une longue distance, de plus cela nécessiterait l’avionique qui va bien (suivi de terrain, détection d’obstacle, manoeuvrabilité suffisante pour de l’évitement) ainsi que la puissance électrique adéquate donc batterie. Sans parler du coût unitaire.
Mieux vaut un planeur « discret » (composite, etc.) qui vole assez haut (non visible).
@Olivier
Évidemment qu’un planeur n’est pas fait pour voler à très basse altitude sur une longue distance… ce pourquoi j’indiquais qu’il fallait dépasser le stade du planeur, et intégrer à l’engin une motorisation (techniquement, ce ne sera donc plus un planeur !). Avec l’idée qu’on pourra ensuite assez aisément passer du drone cargo low cost transportant du ravitaillement, à un vecteur d’insertion conçu spécifiquement pour transporter un parachutiste et son équipement.
C’est nécessaire pour redonner du sens et des perspectives sur l’emploi de nos troupes aéroportées (TAP). Si on ne le fait pas, on condamne à court terme les TAP à un rôle de seconde zone, sur des théâtres périphériques, ou dans des conflits de basse ou moyenne intensité. En combat de haute intensité, on ne peut désormais plus envisager de faire approcher un A400M d’une zone de danger avec 116 parachutistes à bord pour un saut à la verticale d’un objectif : l’appareil sera détecté et engagé à très longue distance par les moyens sol-air adverses. Et larguer des parachutistes à plusieurs centaines de km de l’objectif ne servira pas à grand chose. Il faut donc trouver un moyen pour larguer à grande distance les parachutistes et leurs équipements, en s’assurant de leur donner les meilleures chances d’atteindre l’objectif indemnes, sans avoir été détectés puis interceptés par la défense sol air adverse. Et le meilleur moyen, à ce jour, c’est d’imaginer un engin qui serait largué en masse par un A400M ou un C130 en altitude, et qui rejoindrait ensuite rapidement la basse altitude pour voler au ras du sol dans un engin discret, qui ressemblera extérieurement à un missile de croisière ou un drone (structure en composite, propulsion électrique, ailes et gouvernes dépliables), avec une autonomie 1h à 2h, et qui soit optionnellement « consommable » (donc low cost). Chacun de ces engins transporterait un parachutiste et son équipement.
Si on passe outre les éventuelles réticences d’ordre psychologique, ce projet est très largement faisable, avec des technologies qui sont totalement fiables et volontairement low cost (pas question de construire un « carosse » truffé de technologies high tech, à plusieurs millions d’euros l’unité, qu’on ne pourra acquérir qu’à quelques centaines d’exemplaires…). On recherche un engin rustique, mais très fiable. Le fait de passer préalablement par l’étape du drone/planeur cargo va justement permettre de fiabiliser cette technologie, et de rassurer l’état major et les TAP avant le « grand saut » et l’essai d’un engin similaire mais conçu pour embarquer un vrai parachutiste.
@HMX. »Prochaine étape : dépasser le stade du planeur, et intégrer une petite propulsion low cost ».. C’est en cours chez le producteur du Silent Arrow…https://www.prnewswire.com/news-releases/silent-arrow-awarded-afwerx-contract-to-develop-a-long-range-powered-cargo-drone-302017258.html
La propulsion la plus discrète, c’est le moteur à élastique.
Le manque de fonds oblige à être plus inventif…….et plus économe ça va de soi !
à quand les club d’aéromodélisme RC intégrés dans notre BITD
Bonjour M. LAGNEAU,
Je vous remercie pour la qualité de vos articles qui sont particulièrement bien documentés.
Parallèlement, je souhaite apporter une info complémentaire à celui-ci.
En plus du largage par gravité et du largage par éjection, il existe un troisième moyen de livrer du fret par les airs,
c’est le droppage.
Cette technique permet le ravitaillement de matériel sans parachute, à une hauteur comprise entre 15 et 150 mètres.
Pour anticiper les remarques de l’expert en parachutisme du café du commerce (il se reconnaitra) les avantages et les inconvénients de cette technique sont:
Pour les avantages:
-La réduction des coûts
-La rapidité de conditionnement des palettes
-La charge offerte accrue
-La précision des largages
Pour les inconvénients:
-Le matériel largué doit être peu fragile
-La région survolée doit être safe
Cordialement
Je n’aurais pas imaginé cela possible.
« Cette technique permet le ravitaillement de matériel sans parachute, à une hauteur comprise entre 15 et 150 mètres. »
150 mètres ? Même avec des cartons d’amortissement, l’impact doit être rude.
Qu’est-ce qui résiste à cela ? Les rations ? Les vêtements ?
« le droppage »
Free-Fall Airdrop, largage en chute libre (sans parachute de freinage vertical)
Un exemple dynamique sur une musique entrainante: https://youtu.be/dgg3iRaVnbw
toujours plus haut, toujours plus loin, nous sommes les hommes du 1er RTP …..
Les largages de parachutistes remontent à une époque préhistorique déjà. Ce sont devenus des troupes d’élite…sans saut opérationnel. Et ce n’est pas une compagnie du 2 ème R.E.P. ayant sauté dans le nord du Sahel qui fera que l’arbre cache la forêt.
Maintenant entre ce que l’armée souhaite et ce qu’elle obtiendra… Les finances de la France sont dans le rouge, depuis longtemps et pour longtemps encore.
C est certain. Réaliser une vraie opération aéroportée de grande ampleur ne prouve pas qu on est capablee de réaliser une opération aéroportée de grande ampleur. Logique russe.
Cit : [ D’où l’appel à projets que vient de lancer l’Agence de l’innovation de défense [AID] ]
J’invite les soumissionnaires à feuilleter leur collection de » Popular Mechanics » !;0)
Cit :[ L’idée de recourir à des planeurs logistiques autonomes n’est pas nouvelle. ]
En effet ! Les Allemands ont envisagé de les utiliser dés mai 1940 en Gelbique dans une version radiocommandée. Elle est du meingeneral qui s’est pris une branlée devant Voreppe et devant Moscou . Comme quoi …
Cit [ avec une charge de 500 kg ]
C’est comme la FAB-500 UéMPéKisée mais avec de la boustifaille ! ;0)
La Fab 500 russe n a pas la précision requise pour cet usage.
Cit :[ La Fab 500 russe n a pas la précision requise pour cet usage]
Je causais d’une bombe équipée d’un module UMPK Daulganne ! … Ce module avec un module de vol adapté peut farpaitement équiper d’ors et déjà des conteneurs profilés dérivés d’un conteneur de type-C .
https://www.youtube.com/watch?v=wc5vncyWQnY
Tout le monde ce que c est .
Et tout le monde a pu constater que les FAB500 russes ont du mal a toucher une cible. La précision est tres faible.
Ils peuvent toucher un village. Mais tu choisis pas le batiment.
Cit :[ Ils peuvent toucher un village. Mais tu choisis pas le batiment]
VOUS vérifiereZ VOS sources car des sites Occidentaliens donnent une précision de 33 pieds lorsqu’elles sont larguées à une distance de 25-37 miles » à haute altitude » .
33 feet c’est une précision immeublesque et même maisonesque ! En tout cas cela convient parfaitement pour un container de ravitaillement amtha.
Vous devriez en tout cas demander leur avis à ceux qui se les ramassent sur le coin de la gue… figure depuis déjà pas mal de temps et de manière assez régulière .
Par exemple aux employé-e-s de Motor-Sich™ il y a quelques jours ;0)
Le passage à une masse supérieure des bombes a effectivement provoqué des imprécisions , d’après ce que j’ai lu , et c’est toutafé normal .
Tous ceux qui taquinent le modélisme RC et en particulier les » gros-minis » le savent …
Les efforts aérodynamiques étant supérieurs les ingénieurs Russes ont du augmenter la puissance des actionneurs et la surface de la voilure ( cité de mémouâre ).
Ils ont du aussi certainement modifier les paramètres des algorithmes de vol . J’ai lu que ces paramètres sont désormais auto-adaptatifs ( température , vent ,… ) ? Qu’en est il , vous qui semblez être un » insider » ?
J’ai aussi lu que des versions biplans de l’UMPK sont en cours de test ? Cela va » booster dans les bunkers » ( et non pas les chaumières ) comme on dit si c’est vrai ! ;0)
« conteneurs profilés dérivés d’un conteneur de type-C »
Merci pour la découverte.
Et oui, « UMPKisé », ça doit farpaitement faire l’affaire.
Cit :[ Merci pour la découverte.]
Il vous en prie @Félix . ;0)
Je suis originaire de pas loin du Vercors et cela fait partie un peu d’une certaine » mythologie locale » .
Tout le monde y affirme avoir vu un de ces conteneurs dans la ferme du cousin du fils au beau-frère d’un ami . ;0)
N’empêche qu’en voir un suspendu comme au Musée de la Résistance cela impressionne …
Moncommandant , j’ai loupé le conteneur !
https://www.youtube.com/watch?v=CG3f9d-OhZU
D’ores et déjà.
https://dictionnaire.lerobert.com/synonymes/ores
Il n’y a pas que les allemands qui utilisèrent des planeurs pendant la seconde guerre mondiale, le 6 juin 44, c’est un commando britannique qui utilisa ce système pour prendre le « Pégasus bridge « , nom attribué au pont qui reliait le canal de Caen à la mer.
Cit : [ Il n’y a pas que les allemands qui utilisèrent des planeurs pendant la seconde guerre mondiale, le 6 juin 44, c’est un commando britannique qui utilisa ce système pour prendre le « Pégasus bridge « , nom attribué au pont qui reliait le canal de Caen à la mer. ]
Woui mais je causais bien de planeurs RC .
meingeneral Erich Hoepner a innové en parachutant du ravitaillement carburant , munitions et boustifaille pratiquement au dessus de la zone de la bataille de Hannut à partir de Ju-52 et il envisageait de lancer des planeurs RC en cours de développement .
Mais tout s’est tellement passé si vite …
Traité de Versailles oblige,les Allemands utilisaient des planeurs pour l’entrainement de leurs pilotes,dés les années 20.Premier transport de troupes parachutistes 1932 en Russie…copié par les Allemands par la suite.Premier planeur au combat avec soldats: mai 1940,prise du fort d’Eben-Emael en Belgique….copié par les Alliés par la suite.Vous vouliez savoir,maintenant vous savez.
« nom attribué au pont qui reliait le canal de Caen à la mer. »
Ce n’est pas le pont qui relie le canal à la mer, c’est le canal qui relie Caen à la mer (le « canal de Caen à la mer »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Caen_%C3%A0_la_mer
Le pont de Bénouville (surnommé depuis « Pegasus Bridge ») se contente, plus modestement, d’enjamber ce canal.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pegasus_Bridge
Quelques informations supplémentaires concernant le Silent Arrow. https://www.twz.com/44111/autonomous-resupply-gliders-made-successful-deliveries-on-their-first-overseas-deployment
https://silent-arrow.com/news-%26-media/f/silent-arrow%C2%AE-autonomously-delivers-1026-pounds-of-cargo
Ici encore, une excellente idée qui a fait ses preuves … le 6 juin 1944 !
L’objectif réel est de capter des financements tout azimut sous prétexte de recherche.
« C’est-y que nous aurions ici » un effet tardif des Fêtes du 80e anniversaire du D.Day. A « Ct’époque là », c’est qui y en avait du WACO, du HORSA et quelques HAMILCAR ( Dont une rare section sauvegardée est visible au Musée de Middle Wallop UK ). Point commun entre ces engins : A l’atterrissage ils étaient d’authentiques « pièges assez mortels » pour l’équipage de conduite et les passagers transportés. Donc pour réaliser l’idée qui est de transporter du fret avec précision vers des espaces dégagés, c’est d’accord. Mais pour y déposer des humains, là on s’abstient……A moins qu’avec les années, l’on ait trouvé des procédures protectrices ??????.
Aussi et enfin pour le transport lourd/hors gabarit & ponctuel mais motorisé. Les technologies pressenties ici pour faire fonctionner ces porteurs rustiques, ne pourraient-elles pas servir pour l’étude et l’assemblage de porteurs motorisés destinés à remplacer pour le point à point lourds ( hors gros risques ) les An 124/ C 5B-M ou encore les C17……
« C’est-y que nous aurions ici » un effet tardif des Fêtes du 80e anniversaire du D.Day. A « Ct’époque là », c’est qui y en avait du WACO, du HORSA et quelques HAMILCAR ( Dont une rare section sauvegardée est visible au Musée de Middle Wallop UK ). Point commun entre ces engins : A l’atterrissage ils étaient d’authentiques « pièges assez mortels » pour l’équipage de conduite et les passagers transportés. Donc pour réaliser l’idée qui est de transporter du fret avec précision vers des espaces dégagés, c’est d’accord. Mais pour y déposer des humains, là on s’abstient……A moins qu’avec les années, l’on ait trouvé des procédures protectrices ??????.
Aussi et enfin pour le transport aérien motorisé lourd/hors gabarit & ponctuel. Les technologies pressenties ici pour faire fonctionner ces porteurs rustiques, ne pourraient-elles pas servir pour l’étude et l’assemblage de porteurs motorisés destinés à remplacer pour le point à point lourds ( hors gros risques ) les vieillissants An 124/ C 5B-M ou encore les C17……
OK @ Gronavion : Donc coup double pour une grosse présence.
Il n’est peut-être pas nécessaire, pour ajouter seulement un mot, de renvoyer la totalité du message ?
Ah !! Les plaisirs du – Week End – . « Rillons » de vélocipède…… Au dessus, par cette habile référence animée, nous avons comme l’impression que le Sieur de « Bazedriver » a lancé une amicale (?) OPA sur ce site…. Aussi nous proclamons ici et ardemment ! PK.ch : Oui vous ! Sortez de ce corps.
Il serait bon de pouvoir ravitailler un toit ou une cour d’immeuble…
Faut il développer une version gyravion-multicoptère avec juste ce qu’il faut d’énergie pour le guidage de la chute et le ralentissement final ?
Avis aux matheux : n’est ce pas un système proche des bobines qui permet une récupération sans batterie ?
Dans ce cas pas de batterie : freinage des hélices par la récupération suivie d’un emploi pour guidage ou sur freinage…
Light is right.
Pourquoi pas , si ça peut économisé nos A 400M en cas de conflit sérieux.
Si ça peut économiser.
Il me semble que les Soviets avaient tenté de mettre au point il y a au moins cinquante ans une sorte de container rempli de soldats.
Ce container était équipé de parachutes possédait un système de rétrofusées pour l’atterrissage ..Ce système a peut-être été abandonné ?
« une sorte de container rempli de soldats »
Les containers BMD? Mais ils n’utilisent plus de rétrofusées, un genre d’airbag dessous.
https://youtu.be/TwizQfIiBuQ
(Perso, j’ai pas envie de tester.)
largue a 7000m, ce planeur devra avoir une SER ultra faible pour ne pas attirer les missiles sol air.
on va retrouver les faiblesses du programme horizon face a la detection.
Pour la discrétion face aux radars ennemis, il faudra que ce planeur absorbe les ondes radar, et sur une largeur de spectre extrêmement étendue (pas comme le F35…). Car sinon, même construit en « vulgaire » composite pas cher, c’est la charge de fret qu’il transporte qui se chargera de constituer la source de réflexion des ondes.
« distance supérieure ou égale à 70 km [à partir d’une altitude de 7 300 mètres] et de transporter une charge utile d’au moins 700 kg et ayant un volume de 1,5 m³ » 50 000€ l’unité en petite série? Pourquoi pas les coûts de dev. et de transport inclus dans ce prix tant qu’ils y sont?
Une fois de plus M.Lagneau je vous demanderai de pouvoir répondre à une intervention
@ Pierre Alain Tissot en l’occurrence . Merci
Cit :[ L’Arctique et la Sibérie sont les terres d’origine de nombreux peuples autochtones, et cela depuis de nombreux siècles, bien avant leur conquête et leur colonisation par l’empire russe]
Esprit de Jean Malaurie sors de ce corps .
C’est le cas de presque-tous les peuples circumpolaires figurez vous ! Mis à part les Pomores … ;0)
Cit : [Les Pomores, mélange ethnique de Slaves russes et de Finno-ougriens, ne sont qu’une de ses populations indigènes]
Heureux de vous avoir fait découvrir à vous et à d’autres les Pomores et les Finno-Ougriens car manifestement vous ignoriez ces ethnonymes ! ( voir infra )
Les « Finno-Ougriens » en l’occurrence ici ce sont les Sames ou Samis de la Péninsule de Kola à l’Ouest et non pas les » Norvégiens » comme on peut le lire dans la littérature de l’Entité Osloïenne qui cause des Pomores . Les premiers étant méprisés ( » Lapons » , « Lapland » ) jusqu’à aujourd’hui par les seconds.
Heureux de vous voir admettre que les Novgorodiens qui se sont établis sur les rivages de la Mer Blanche autour de l’an 1100 et leurs descendants sont un des peuples constitutifs de l’Arctique .
L’interaction des Novgorodiens Russkii avec les Sames Finno-Ougriens s’est effectuée de la manière la plus pacifique possible car les premiers se sont constitués comme peuple de marins-pêcheurs , de commerçants , d’architectes et de charpentiers navals* et les seconds étaient des éleveurs de rennes .Les Pomores ont par la suite développé la chasse .
Cit : [ Le terme « Russkii » désigne plutôt le « monde russe », l’espace culturel et impérial russe, « partout où les Russes posent le pied, la terre devient russe » selon Dostoïevski.)
Je m’étonne qu’une personne qui intervient dans une discussion sur la formation de l’État Russe et qui disserte dessus avec tant de sachancité T(r)issontinesque soit aussi ignorante de ce qu’est » Russkii » !? Peu importe la définition que vous en donnez , on s’en f** en fait ! C’est un ethnonyme figurez-vous. Vous irez-chercher vous-même la définition de ce terme que vous ignorez aussi manifestement . Ici il sert à désigner les populations Slaves Orthodoxes Russophones et correspond parfaitement pour décrire les Novgorodiens de l’an 1100 qui se sont établis sur les rivages de la Mer Blanche .
Dans le cadre d’études démographiques c’est ce que l’on appelle un » ressenti d’appartenance » . Les » Rossiyani » ne sont pas tous des » Russkii » . Il se trouve que de récents immigrés Occidentaliens adoptent ce ressenti d’appartenance …
Cit :[ es Cosaques sont un groupe mélangé, plus récent, souvent utilisé par l’empire russe pour garder ses marches.]
Vous progressez dans vos études Russes ! Vous pouvez présenter le concours d’entrée à l’INALCO . Si ! Si ! Je vous le conseille !
L’un des plus célèbres d’entre-eux , Yermak Timofeïévitch , dont les origines sont sujettes à caution est très probablement un descendant de métis Pomore . Ce sont du moins les dernières hypothèses sur ses origines que l’on retrouve dans les nouveaux manuels d’histoire .
Cit :[ Tout cela est confirmé par votre « Dame » cadoresse, Mme Céline Peynichou.]
Heureux d’avoir contribué à votre instruction ! Vous en aviez besoin puisque je vois que vous réemployez aussitôt ses connaissances comme un nouveau-riche étale sa fortune tout juste subtilisée . Je réemploie le terme de » Dame cadoresse » à l’aune de son instruction et son érudition Mirandolienne .
Elle vous décrit aussi le processus d’interaction des Pomores avec les populations rencontrées qui n’est pas sans rappeler le processus d’interaction des » coureurs des bois « Francophones avec les Amérindiens , notamment sur le plan du métissage .
Cette Grande Dame n’aura certainement JAMAIS son rond de serviette chez le Rauchebain ou la Pujadasse , dans les colonnes de l’Immonde ou dans la feuille de chou électronique de Barynia Aquermanne ou Gospodine Tainzère .
C’est tout à l’honneur d’Asialyst de lui ouvrir ses colonnes .
Cit :[ Ainsi , la Russie est bel et bien un empire colonial, ]
NON ! Dés sa formation l’État Russien s’est construit comme une société multiculturelle , multiethnique et multiconfessionnelle en intégrant les chefs politiques et militaires des » peuples subjugués » .
Les soudarts Suédois , Naboléoniens et Austro-Hongrois ont été ainsi combattus par des Orthodoxes , des Musulmans , des Bouddhistes originaires de Saint-Pétersbourg jusqu’à la Sibérie en passant par le Caucase et parfois commandés par des officiers aux mêmes origines .
Son processus de formation est totalement différent des Empires Austro-Hongrois ou Ottomans par exemple .
Cit :[ dont les peuples attendent encore leur décolonisation]
Vous devriez vous rendre dans une de ces réunions de cette » communauté réduite aux caquets » . La première des choses dont se plaignent ces » Indépendantistes Anonymes » c’est d’être une vox clamentis in deserto au sein de leurs propres communautés qui » adhérent à la propagande Poutiniste « .
C’est benêt , hein !
Tiens ! Si vous rencontrez Barynia Faïza Baymarova dans une des ces réunions des » Indépendantistes Anonymes » vous lui donnerez le bonjour de Daniil svp ! ;0)
* Voir les tableaux de l’immense Nicolas Roerich malheureusement séquestrés à Nouille-Iorque dont » On construit des navires aux pays des Russ » Il n’est que temps que la Russie les récupère , y compris au travers d’un chantage sur des œuvres Occidentaliennes exposées en URSSIe . Je vous invite aussi à regarder la télésérie Soviétique » Rossiya Molodaya » qui se déroule chez les Pomores à l’époque de Pierre Le Grand .
https://www.youtube.com/watch?v=vbQ-D-1dTzU
Bien à vous !
Ps : Je m’assume comme » propagandiste » , c’est à dire comme comme une personne qui diffuse ce qui doit être propagé . Un » petit télégraphiste » .
Ce sont pas des « soudarts », ni même des « soûls d’arts », ce sont des soudards.
Quand tu es en rade de mun’, la livraison par drone ou planeur de quelque milliers de cartouches ça fait pas de mal.
Amazon fait des livraison par drone …
@falsebeskoyBESSON
« Ps : Je m’assume comme »propagandiste », c’est à dire comme une personne qui diffuse ce qui doit être propagé. Un « petit telegraphiste ». »
Petit en effet!
« Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d’imbéciles qui avant ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd’hui ils ont le même droit à la parole qu’un prix Nobel. » Umberto Eco